Les Académies de médecine et de pharmacie se prononcent contre l’homéopathie…

Les sages publient un communiqué commun réclamant la fin du remboursement de l’homéopathie et de son enseignement en facultés de médecine et de pharmacie.

Les Académies de médecine et de pharmacie se prononcent contre l’homéopathie

En finir avec le remboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale; avoir conscience, si l’on en prescrit, qu’il s’agit d’un placebo et en informer le patient ; indiquer sur le conditionnement qu’aucune efficacité n’est scientifiquement prouvée; ne plus délivrer de diplôme universitaire dédié en faculté de médecine, de pharmacie ou école vétérinaire. Plus d’un an après la tribune signée dans Le Figaro Santé par 124 médecins, qui a relancé un débat aussi vieux que la thérapeutique elle-même, l’Académie de médecine a voté ce mardi après-midi, par 58 voix pour (16 contre, 8 abstentions) un communiqué cosigné avec l’Académie de pharmacie pour réaffirmer ses positions sur l’homéopathie.

Si les académiciens de médecine se sont exprimés à plusieurs reprises sur le sujet, c’est la première fois que leurs collègues pharmaciens prennent officiellement position. Mais certains avaient signé une tribune dans L’Express en décembre dernier, appelant notamment au déremboursement de l’homéopathie. «Ces académiciens ont signé à titre personnel, mais dans ces conditions notre silence aurait pu être mal interprété», a affirmé cet après-midi le Pr Daniel Bontoux, rapporteur du communiqué voté ce mardi.

Comme l’Académie de médecine l’avait déjà clairement exprimé en 1984, 1987 et 2004, puis via le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes en 2017, le communiqué voté ce mardi le répète: «L’état des données scientifiques ne permet de vérifier» aucun des principes de l’homéopathie (similitude et hautes dilutions), et «les méta-analyses n’ont pas permis de démontrer une efficacité des préparations homéopathiques».

Prenant soin dans leur texte de ne jamais qualifier l’homéopathie de «médecine», le groupe de travail créé en juin dernier affirme même qu’il n’est pas acceptable de la qualifier de «médecine alternative». Certes, concèdent les Sages, des sondages montrent que les Français croient en l’homéopathie et l’utilisent, les médecins la prescrivent, l’hôpital l’intègre à son offre de soins. Des «données sociétales» que les deux académies «ne peuvent ignorer»… mais qui «peuvent s’expliquer par la connaissance insuffisante et/ou la sous-estimation de l’effet placebo avec attente, seule explication possible, mais aussi suffisante, des effets de l’homéopathie en l’état actuel de la science». L’homéopathie est donc tout au plus, aux yeux de Daniel Bontoux, «un bon auxiliaire» de l’effet placebo et du conditionnement du patient, à qui il faut apporter une information claire et certifiée.

«Nous sommes heureux de voir que les deux académies se positionnent clairement. Il est temps que les pouvoirs publics et les instances ordinales en prennent acte!», indique le Dr Jérémy Descoux, cardiologue et président du collectif Fakemed né de la tribune publiée en mars dernier. Le cardiologue aurait cependant aimé un discours plus incisif, qui ne se prévale pas notamment d’une acceptabilité éthique de la prescription homéopathique. «Prescrire et délivrer de l’homéopathie, c’est en accepter les prémisses; et quand on propose de l’homéopathie à un patient on est au minimum ambigu», estime-t-il, préférant s’orienter vers moins de prescriptions médicamenteuses et davantage de recours à des interventions non médicamenteuses (psychothérapeutiques, diététiques, etc…). D’aucuns, à l’Académie, annonçaient d’ailleurs leur volonté de voter contre le communiqué? Non par désaccord sur le fond du texte, mais par souci de ne pas valider un texte «ambigu, lorsque notre devoir est d’informer les pouvoirs publics fermement».

Source LE FIGARO.

Luis, atteint de trisomie 21, prépare sa rentrée à l’école…

Dans le cadre de la journée mondiale de la Trisomie 21, Luis, un petit garçon dont le handicap a été détecté à la naissance, s’est rendu dans l’école où il fera sa rentrée en septembre prochain à Hillion dans les Côtes d’Armor.

Luis prépare sa rentrée à l'école maternelle de Hillion / © France.TV

Jusqu’à présent, c’est surtout avec son grand frère Lenny que Luis joue mais dans quelques semaines il aura trois ans et à la rentrée de septembre, il fera ses premiers pas à l’école.

Une rentrée scolaire préparée

Une étape très importante pour ses parents qui l’ont anticipé dès qu’ils ont su que Luis était atteint de trisomie 21, juste après sa naissance. Comme la plupart des enfants trisomiques de son âge, Luis ne marche pas encore, ne maitrise pas le langage, mais une place l’attend à l’école St-Joseph de Hillion dans les Côtes d’Armor.

Pour sa professeur, ses futurs camarades ne se posent pas les questoins que peuvent avoir les adultes : « Je leur ai juste dit que Luis mettait plus de temps à apprendre les choses. Marcher, parler. Ils ont hâte de le voir en classe ».  

Ses futurs copains savent déjà qu’il n’est pas tout à fait comme eux. Confronté au handicap d’autres élèves dans l’établissement, ils ont déjà développé une forme de bienveillance.

Il faut leur expliquer, mais une fois rassuré que cette maladie n’est pas contagieuse ils veulent déjà jouer avec lui

Ce travail en amont doit permettre une meilleure adaptation de Luis à ce nouvel environnement, et ainsi favoriser son développement futur.

Pour Stéphanie, sa maman, il faut faire de sa différence un atout : « C’est avec la différence que l’on apprend et cela sera bénéfique pour tous les enfants ainsi que pour les professionnels. » 

Une différence que les enfants de l’école n’ont pas manqué de cultiver en portant des chaussettes dépareillées, le symbole de cette journée de la trisomie.

https://www.facebook.com/france3bretagne/videos/1136592066519700/?t=0

En mars 2016 nous avions déjà rencontré le petit Luis

En France, un bébé sur 8 000 naît avec une trisomie 21. Luis est le cas sur 8 000 à être né sans prévenir avec un chromosome supplémentaire. Ses parents, Stéphanie et Kevin ainsi que son frère accueillent sa différence et rêvent déjà pour lui d’un brillant avenir, comme le montre le reportage de 2016.

Changer le regard sur ce handicap

Une page Instagram montre son quotidien, ses progrès, les moments qu’il partage. Pour Stéphanie et Kevin cette page instagram est l’occasion de parler de ce handicap, de changer le regard des gens.

Source FR3.

Autisme: 10 mots pour comprendre le dispositif ARAMIS…

Le 27 mars, aura lieu la Journée académique de l’éducation inclusive au lycée Danton à Brive.

En Nouvelle-Aquitaine, 3 écoles expérimentent un dispositif alternatif : ARAMIS, basé sur l’auto-régulation. Tout comprendre en 10 mots. 

Autisme: 10 mots pour comprendre le dispositif ARAMIS © lourdesnique via Pixabay

Mercredi 27 mars, l’académie de Limoges organise une journée de l’éducation inclusive. En présence d’un haut-fonctionnaire et d’un conseiller spécialisés dans la prise en charge des personnes handicapés, cette journée se déroulera au lycée Danton de Brive (Corrèze). Il y sera question des dispositifs existants en matière de prise en charge du handicap dans l’académie.

Sur cette même thématique, la rectrice se déplacera mardi 26 mars à l’école Guy-Monnerot de Boisseuil (Haute-Vienne), école primaire qui a applique un système innovant pour les élèves autistes : le dispositif ARAMIS.

  • EXPÉRIMENTATION : ARAMIS, c’est le nom de ce dispositif d’accueil des enfants autistes en milieu scolaire. Testé depuis janvier 2016 à l’école de Saint-Germaine-les-Vergnes, il a fait son entrée à l’école élémentaire de Boisseuil (Haute-Vienne) pour l’année scolaire 2017-2018. Il est également en place dans une école d’Angoulême (Charente) et dans quelques autres établissements en Corrèze et en Vendée.
  • INSPIRATION : ARAMIS est un système de classe « d’autorégulation » mis au point par Stéphane Beaulne, chercheur clinicien et professeur à l’université de Nipissing (Ontario, Canada) qui, selon ses disponibilités, accompagne l’expérimentation en France. ARAMIS a été déployé dans la région par Anne-Sophie Morena.

  • SCOLARISATION : ARAMIS doit permettre à  l’enfant souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) de suivre une scolarité dans un milieu dit « ordinaire » et par cette scolarisation lui permettre de progresser
  • INCLUSION: (le fait d’inclure et non pas seulement d’accueillir régulièrement ou ponctuellement un enfant autiste) est l’un des aspects d’ARAMIS. A cela, rien de vraiment différent avec les autres dispositifs existants mais…
  • INNOVATION : ARAMIS (AutoRégulation de l’Autisme en Milieu d’Inclusion Scolaire) se démarque d’ULIS ou de l’UEMA : l’accueil de l’élève se fait toujours dans une classe « normale » et surtout, l’ensemble de la communauté scolaire (autres enfants, enseignants, personnels…) est intégré au dispositif et les bénéfices rejaillissent ainsi sur l’élève et sur ceux qui l’entourent.
  • IMMERSION : un accompagnement médico-social est évidemment organisé. Cependant, il ne s’exerce que dans des phases de « sas émotionnel » pendant lesquelles l’élève va apprendre à gérer ses troubles avec un éducateur spécialisé. Tout le reste du temps, l’enfant est « coaché in vivo » dans une classe ordinaire avec un travail réalisé sur l’ensemble de l’environnement scolaire : finie la stigmatisation, la démarche se veut po-si-tive.
  • AUTO-RÉGULATION : c’est un un processus qui s’appuie sur le comportement des élèves, la maîtrise de leurs émotions.  Il s’agit pour l’enfant de « réguler » lui-même son stress et sa concentration pour améliorer l’apprentissage. Cette « technique », qui est en première intention destinée aux enfants présentant un TSA, peut très bien trouver son application auprès de tous les élèves. 
  • FORMATION : les enseignants sont formés à ARAMIS. C’est le cas pour les instituteurs de Boisseuil qui ont suivi cette formation pendant 3 jours. Ils ne sont plus seulement « sensibilisés » mais font partie intégrante du dispositif. C’est donc toute l’école qui participe au programme.
  • VALIDATION : ARAMIS est un dispositif pilote qui s’appuie sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé, ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) et les directives de l’Agence régionale de Santé.
  • Source FR3.

Morteau – Haut Doubs – Le combat de deux Mortuaciens pour adapter les bureaux de vote au handicap intellectuel…

Nicolas Vaudeville, le président de « Nous aussi Morteau » et Laura Defer, coordinatrice et animatrice du service animation temps libre accompagnement soutien, mènent conjointement un combat : celui d’adapter les bureaux de vote pour le handicap intellectuel.

Le combat de deux Mortuaciens pour adapter les bureaux de vote au handicap intellectuel

En se basant sur loi de fin 2018, qui permet à tous les majeurs handicapés intellectuels, qu’ils soient ou non sous protection, d’obtenir le droit de vote. Les personnes pour qui ce droit avait été retiré suite à la décision du juge des tutelles pourront s’inscrire sur les listes électorales après la promulgation des décrets, jusqu’au 10e jour précédant le scrutin. En ce qui concerne les élections européennes, ce sera jusqu’au 16 mai 2019.

Bientôt les élections européennes…

L’Adapei du Doubs a mis en place, depuis 2017, une formation pour les personnes souhaitant voter qui comprend, pourquoi et comment voter ; qu’est-ce qu’un président, un ministre, un député ; quels sont leurs rôles et leurs missions. Nicolas et Laura, après avoir rencontré les candidats ou leurs représentants, ont transcrit en Facile À Lire et à Comprendre (FALC) leur programme. Pour information, une personne handicapée intellectuelle a le droit de se faire accompagner dans l’isoloir par un citoyen de son choix. Chaque personne handicapée intellectuelle est un citoyen à part entière, qui a le droit de voter, d’être élu et de tenir le scrutin. Chose importante, d’après l’article D61-1 du code électoral, « Le président du bureau de vote prend toute mesure utile afin de faciliter le vote autonome des personnes handicapées. ». En ce qui concerne le handicap intellectuel, il serait souhaitable de réaliser quelques adaptations, comme afficher à l’aide d’horloges sur le panneau extérieur, les heures d’ouverture du bureau, de placarder l’affiche récapitulant les 6 étapes du vote et de disposer quelques chaises pour les personnes fatigables.

Source EST REPUBLICAIN.

Autisme info Service, une nouvelle plateforme pour orienter les familles…

Ce service gratuit de conseil et d’information sera disponible à partir du 2 avril.

L'acteur Samuel Le Bihan, vice-président de la plateforme Autisme Info Service avec la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, lors du lancement de la plateforme, à Paris, le 26 mars 2019.

Où trouver un psychiatre, un orthophoniste, un centre de diagnostic pour une personne autiste ? Souvent désemparées, les quelque 700 000 familles concernées disposeront, à partir du 2 avril, d’un service gratuit de conseil et d’information, via une ligne téléphonique dédiée et un annuaire en ligne.

Porté par une association fondée par des parents, et financée à parité par des fonds publics et privés, Autisme Info Service veut apporter une « écoute » à des parents « désespérés, parce qu’ils ne savent pas qui appeler » et les orienter vers des services ou des professionnels proches de chez eux, ont expliqué les promoteurs du projet lors d’une conférence de presse, mardi 26 mars à Paris.

« Aider les parents à trouver des solutions »

« Nous ne sommes pas des magiciens, ce n’est pas nous qui allons créer des places en crèches ou à l’école, mais nous voulons aider les parents à trouver des solutions, ou au moins des bouts de solutions », a expliqué Florent Chapel, qui copréside avec le comédien Samuel Le Bihan – chacun étant père d’un enfant autiste – l’association porteuse du projet.

Selon un sondage Occurrence réalisé pour le compte de l’association auprès de 2 203 personnes autistes ou aidants, 97% des personnes concernées disent avoir besoin de conseils et de service, et 78% ont été confrontées à une situation où elles n’ont pas trouvé les informations relatives à l’accompagnement de leur proche autiste. En outre, 38% ont mis plus d’un an à obtenir l’information pour être dirigés vers un dispositif d’accompagnement.

Cinq personnes à temps plein seront chargées de répondre à la ligne téléphonique (08 00 71 40 40), ouverte du lundi au vendredi de 9 heures à 13 heures, et le mardi de 18 heures à 20 heures, et pourront transmettre les questions plus complexes à une équipe d’experts. Le service sera également accessible par chat sur le site autismeinfoservice.fr, qui inclura un annuaire des professionnels et des services.

Source FRANCE TV.

Marseille: Un éducateur, qui abusait d’une jeune fille handicapée, sourde et autiste, condamné à cinq ans de prison…

Un éducateur a été condamné à cinq ans de prison pour avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans, sourde et autiste

Il s’était présenté de lui-même à la gendarmerie. Un homme âgé de 63 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à cinq ans de prison ferme pour des attouchements sexuels sur une jeune fille de 14 ans.

Marseille: Un éducateur, qui abusait d'une jeune fille handicapée, condamné à cinq ans de prison. Le tribunal correctionnel de Marseille (Illustration)

Comme le rapporte La Provence, le gardien de la piscine de Cassis  (Bouches-du-Rhône) avait surpris cet éducateur, nu, assis sur elle en train de faire des va-et-vient. Ce témoin avait pu voir que la jeune fille était une pensionnaire de l’institut pour mal entendants des Hirondelles, qui venait souvent dans cette piscine.

« C’était tellement facile de profiter d’elle »

L’homme a reconnu des attouchements, mais pas de pénétration. Il explique que la jeune fille l’aurait appelé alors qu’elle était nue dans les vestiaires, avant de l’enlacer. Mais l’homme a reconnu que l’acte de la piscine, en mai 2017, n’était pas isolé, et qu’il s’était répété à quatre ou cinq reprises. « L’attirance qu’elle avait pour moi était connue et avait été abordée en réunion. Dans cette relation, on a été pris tous les deux », expliquera le prévenu.

Pour la mère de la jeune fille, ces aveux sonnent comme une terrible trahison. « J’étais reconnaissante envers ces professionnels, je ne me serais jamais doutée d’une chose pareille. Emma est une jeune fille très fragile. C’était tellement facile de profiter d’elle. Nous faisions confiance… C’est doublement dégueulasse », s’est-elle désolée. La jeune fille est aujourd’hui dans un foyer du Vercors, à plus de 300 kilomètres de son domicile.

Source 20 Minutes.

Vitrolles : un American Staff compagnon idéal d’une séance de zoothérapie…

Depuis un an, un EHPAD de Vitrolles accueille Ivory, une chienne American Staff, classée dans la catégorie 2, des chiens de garde et de défense.

Loin de l’image de ces animaux considérés comme dangereux, Ivory apporte bien-être et soutien psychologique aux personnes âgées.

Ivory, une chienne American Staff de 5 ans et demi à la rencontre des résidents d'un Ehpad des Bouches-du-Rhône. / © F. RENARD / France 3 Provence-Alpes

La rencontre a de quoi surprendre. Un chien de garde et de défense, réputé pour sa dangerosité, mis en relation avec des personnes âgées.

Depuis un an à l’EHPAD Korian de Vitrolles, Ivory vient à la rencontre des résidents pour une séance de zoothérapie. Avec sa maîtresse Gaëlle Olivares, cette chienne American Staff de 5 ans et demi, vient se faire cajoler par un public tout acquis.

Au cours de ces moments d’échanges, les retraités brossent, caressent et jouent avec l’animal. Une séance de zoothérapie canine qui apporte beaucoup aux résidents. « J’aime bien les bêtes, c’est plus affectueux que…« , déclare malicieusement Susanne Roubieu, pensionnaire de l’EHPAD.

Educatrice spécialisée dans le comportement animal, Gaëlle Olivares intervient dans une quinzaine d’EHPAD.

Pour elle, l’American Staff présente toutes les qualités requises pour être en contact avec des personnes âgées, bien loin du cliché « chien de combat ». « Ma chienne adore interagir avec les résidents. Grâce à elle, ils sortent un peu de leur bulle« .

Retrouver de l’estime de soi

C’est l’occasion également pour les résidents d’entretenir leur dextérité au contact de l’animal et de retrouver de l’estime d’eux-mêmes, sans jugement.

« Cela redonne le sourire à certaines personnes. Elles se rendent compte qu’elles arrivent encore à faire certains gestes comme brosser l’animal. Il ne les juge pas« , explique Roxane Baron, psychomotricienne à la maison de retraite.

Et à Gaëlle Olivares de conclure : « Il n’y a pas de mauvais chiens, il n’y a que des mauvais maîtres ». 

Source FR3.

Maltraitance en Ehpad : cinq ans de prison ferme contre un aide-soignant… Injures, coups de pieds, gifles…

L’homme avait été filmé en train de violenter une nonagénaire dans sa chambre d’un Ehpad.

Maltraitance en Ehpad : cinq ans de prison ferme contre un aide-soignant

La procureure avait requis quatre ans de prison ferme et un avec sursis. Le tribunal en a décidé autrement. L’aide-soignant qui avait été filmé en train de frapper et insulter une dame de 98 ans dans sa chambre d’un Ehpad à Arcueil (Val-de-Marne) a été condamné vendredi à Créteil à cinq ans de prison ferme. Maintenu en détention, il a également reçu l’interdiction définitive d’exercer la profession d’aide-soignant.

Les actes de maltraitances ne sont pas uniquement physiques. Elles peuvent également être psychologiques. De même, un oubli de soin ou une négligence, est un acte de maltraitance.

Injures, coups de pieds, gifles…

Le père de famille avait été interpellé et placé en détention provisoire en février 2019, après une plainte des enfants de la veille dame. Soupçonnant des violences sur leur mère, ces derniers avaient installé une caméra de surveillance dans sa chambre.

Ses collègues de l’établissement où il travaillait depuis neuf ans, qualifient pourtant l’employé d’« exemplaire ». Seulement, et malheureusement, ce n’est pas ce que montrent les vidéos. Selon plusieurs sources qui les ont visionnées, une scène est particulièrement choquante.

La vieille dame est au sol, apparemment tombée de son lit. On l’entend crier « à l’aide » pendant près d’une heure. L’aide-soignant arrive alors. « Ferme ta gueule », lui dit-il. Il la tire violemment par les jambes pour la remettre dans son lit, lui donne des petits coups de pied, des gifles, la tire par les cheveux. « Tu me fais chier espèce de vieille salope », « ferme ta gueule », répète-t-il encore.

90 jours d’ITT

Le lendemain et alors que les membres de la famille n’ont pas encore vu la vidéo, ils sont informés par l’Ehpad d’une « fracture spontanée du fémur » de leur mère, qui se verra prescrire 90 jours d’ITT (incapacité totale de travail).

Devant les enquêteurs, l’aide-soignant avait d’abord nié, avant de reconnaître une fois confronté aux vidéos ce qu’il a qualifié d’actes isolés, disant avoir « pété un câble ».

Les images ont été diffusées à l’audience mais à huis-clos. En pleurs, la veille dame supplie l’aide-soignant : « Pitié pour moi ». « On a envie de détourner les yeux, de se boucher les oreilles » en voyant la vidéo, regrette la procureure. « Il s’est comporté de manière monstrueuse » a-t-elle déclaré.

Source LE FIGARO.

 

Implants mammaires: L’ANSM envisage d’interdire sept marques…

Ils sont «susceptibles de constituer un danger rare mais grave» de survenue d’un type de cancer chez les femmes qui en portent.

Implants mammaires: L'ANSM envisage d'interdire sept marques.

Sept marques d’implants mammaires, « susceptibles de constituer un danger rare mais grave » de survenue d’un type de cancer chez les femmes qui en portent, pourraient être interdites en France, selon un « projet de décision » de l’Agence nationale des produits de santé (ANSM) soumis aux fabricants.

« Aucune décision n’a été prise à ce stade », a toutefois averti le gendarme sanitaire, qui doit rendre « prochainement » sa décision officielle sur le sujet. Dans un courrier aux fabricants daté du 19 mars, la direction des dispositifs médicaux de l’ANSM prépare toutefois le terrain à une interdiction de sept marques.

« Au vu des données scientifiques acquises, des données de vigilance nationales, des avis d’experts et recommandations nationales et internationales de professionnels de santé, il apparaît que les implants mammaires à enveloppe macro-texturée ainsi que les implants mammaires recouverts de polyuréthane présentent un risque de survenue de LAGC-AIM », le lymphome anaplasique à grandes cellules associé au port d’implants mammaires, selon ce courrier dont l’AFP a obtenu une copie.

Aussi, l’ANSM a « l’intention d’interdire la mise sur le marché la distribution, la publicité et l’utilisation » de sept marques d’implants aujourd’hui utilisées en France, conclut ce « projet de décision de police sanitaire ».

500.000 femmes portent des implants en France

Les implants mammaires en silicone sont classifiés en fonction de l’aspect de la pellicule qui les entoure entre lisses et texturés (microtexturés ou macrotexturés, selon le degré de rugosité). Les prothèses macrotexturées concernées sont celles de marque Biocell (du fabricant américain Allergan) – déjà retirées du marché en raison de la perte du marquage CE nécessaire à leur commercialisation -, LSA (laboratoire Sebbin), Polytext (Polytech) et Arion, ainsi que les implants Cristalline et Nagotex (groupe GC Aesthetics).

Les implants à enveloppe polyuréthane sont ceux de la marque Microthane (Polytech), selon l’annexe du projet de décision de l’ANSM. Une interdiction qui concernerait l’ensemble des implants dits « macro-texturés » ainsi que de ceux à enveloppe en polyuréthane, irait au-delà des recommandations du comité d’expertes réuni début février par l’ANSM. Ce comité se prononçait seulement pour l’interdiction des prothèses Biocell du fabricant américain Allergan, principal modèle mis en cause dans la survenue de LAGC.

Depuis 2011, 56 cas de cette forme rare de cancer ont été recensés en France chez des femmes porteuses d’implants mammaires, texturés pour la quasi totalité. Trois en sont décédées. Une maladie qui demeure rare, 500.000 femmes portant des implants en France.

Source 20 Minutes.

Morbihan. « Accompagner les travailleurs handicapés vers la retraite »…

Jeudi 21 mars 2019, au matin, plusieurs Établissements et service d’aide par le travail (Esat) se sont retrouvés à Brec’h pour la projection d’un film.

Valérie Joron, responsable de l’Esat Les Ateliers Alréens, est l’initiative du film présenté jeudi 21 mars 2019, à Brech.

L’objectif de ce rendez-vous ? Sensibiliser les pouvoirs publics aux difficultés d’accès à la retraite des travailleurs handicapés. Explications avec Valérie Joron, responsable de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Ateliers Alréens.

Pourquoi avez-vous choisi d’aborder le thème de la retraite dans le film réalisé avec les travailleurs handicapés ?

Ce film à deux objectifs. Le premier est d’accompagner les travailleurs handicapés vers la retraite. Nous utiliserons ce petit film comme un outil. Mais il a aussi vocation à sensibiliser les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par les travailleurs handicapés, lorsqu’ils ont l’âge de partir en retraite.

Quels sont les principaux problèmes rencontrés par les travailleurs handicapés à l’heure de la retraite ?

Toute leur vie, les travailleurs d’Esat sont accompagnés. Ils disposent d’un transport pour venir bosser, mangent ensemble le midi. Leur vie est relativement réglée. Mais quand l’heure de la retraite sonne, ils ont parfois peur de perdre cette vie très structurée. Alors qu’ils sont souvent très fatigués. Il faut, en plus, faire de nombreuses démarches administratives : chercher un nouveau logement, calculer de sa pension de retraite. Rien n’est simple.

D’autres difficultés naissent-elles une fois le départ en retraite acté ?

Oui, mais elles ne sont plus du même ordre. Cette fois, ce sont plus des questions de mobilité ou de santé. Une fois que les travailleurs handicapés sont arrivés à la retraite, leur suivi médical n’est forcément plus le même. Et même s’ils ont un médecin traitant, rien ne nous garantit qu’ils y aillent régulièrement. Côté animation, beaucoup d’associations mettent des activités en place pour que ces personnes ne s’isolent pas chez elles. Mais pour faire tout ça, elles doivent pouvoir se déplacer.

Source OUEST FRANCE.