Vidéo – Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police…!

Un homme en fauteuil roulant a été renversé lors d’une charge de la police sur la tête de la manifestation contre la réforme des retraites.

Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police

  • Interrogé par 20 Minutes, l’homme n’a pas été blessé et a pu reprendre sa place dans le cortège.
  • La police explique qu’elle voulait empêcher la dégradation de vitrines.

Ce jeudi, un homme en fauteuil roulant a bien été renversé lors d’une charge de la police menée sur la tête de la manifestation du 12 décembre contre la réforme des retraites à Rennes. Captée par un manifestant, la vidéo montrant la scène est énormément commentée sur les réseaux sociaux.

Témoin de la scène, 20 Minutes a pu interroger la victime après la charge. « Ça va bien, je n’ai pas été blessé », nous a timidement confié cet homme. A-t-il été bousculé par les policiers ? « Je ne peux pas le dire, c’était confus ». A ses côtés, une femme a tenté de le protéger alors qu’il était au sol. « On les a vus charger, ça a été très vite, j’ai juste voulu les prévenir qu’il y avait une personne à terre ». Cette dernière était un peu remontée d’avoir reçu un coup de matraque alors qu’elle tentait de protéger l’homme. « J’ai un peu mal au c… Mais ça va », a-t-elle ajouté.

Un mouvement de panique

Venu manifester, l’homme en fauteuil roulant se trouvait en première ligne aux côtés de l’ultragauche quand les forces de l’ordre ont chargé. 20 Minutes a été témoin de la scène, comme en atteste la vidéo ci-dessous. Mais nous n’avons pas vu si c’est la police ou le mouvement de panique des manifestants qui a fait tomber cet homme.

Interrogée, la police explique avoir agi « pour éviter de nouvelles dégradations par des militants d’ultragauche ». Quelques minutes plus tôt, la vitrine d’une agence de voyages avait été brisée. De nombreuses façades de banques, agences immobilières ou agences intérim avaient subi le même sort mardi 10 et jeudi 5 décembre.

Une interpellation en fin de manifestation

Contacté, l’auteur de la vidéo ne peut pas non plus être catégorique. « Je ne peux pas dire si c’est un policier qui l’a fait tomber de son fauteuil mais c’est bien par la charge qu’il a été percuté et renversé», explique ce militant du syndicat Union Pirate, de l’université Rennes 2.

Une fois les bâches et banderoles récupérées, les policiers ont laissé la manifestation reprendre son parcours. L’homme en situation de handicap a par ailleurs repris sa place dans le cortège, qui a réuni entre 2.200 personnes selon la police et 3.000 selon les syndicats. Quelques gaz lacrymogènes ont de nouveau été tirés et une personne a été interpellée pour outrages et rébellion.

Source 20 MINUTES.

L’espérance de vie augmente mais les travailleurs pauvres profitent moins longtemps de leur retraite…

Retarder le départ à la retraite, c’est évident : on vit mieux et plus longtemps. Oui, surtout si l’on gagne bien sa vie et qu’on est cadre.

Pour les autres, les maladies professionnelles ont doublé en vingt ans.

Au bout, un constat : un homme pauvre vit presque 13 ans de moins qu’un homme riche.

Une salariée d'Ehpad, dans l'une des professions les plus éprouvantes pour les femmes ; et une femme âgée, dont l'espérance de vie découle directement du niveau de revenus au cours de son existence.

L’espérance de vie des Français s’est continuellement accrue de 1947 à 1997. Elle est ainsi passée de 66,7 à 82,3 ans pour les femmes et de 61,2 à 74,6 ans pour les hommes.

Mais ces chiffres sont des moyennes. Elles prennent en compte autant l’âge du décès des nourrissons que celui des personnes très âgées.

En l’occurrence, jusqu’à il y a une vingtaine d’années, c’est surtout la baisse de la mortalité infantile qui a fait remonter l’espérance de vie de l’ensemble de la population. Autrement dit, jusqu’à la veille des années 2000, les vieux n’ont pas tellement vécu plus vieux, mais on a moins perdu d’enfants.

En revanche, depuis vingt ans, on observe une baisse de la mortalité des personnes âgées. L’espérance de vie atteint désormais 85,3 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes.

Pour les deux sexes, la France est sur le podium européen. Mais les moyennes cachent, là encore, de fortes disparités liées, cette fois, au niveau de vie. Sur l’espérance de vie, il joue un rôle majeur.

13 ans de vie en moins pour les pauvres

Les hommes les plus pauvres vivent jusqu’à 71,7 ans. Ceux qui gagnent au moins 6 000 euros par mois vivent 12,7 années de plus. Chez les femmes, les plus pauvres vivent jusqu’à 80 ans, les plus riches, 8 ans de plus.

Les Français ne sont pas plus égaux face aux accidents du travail : 43 % concernent des ouvrier(e) s et seulement 2,5 % les cadres, selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, du ministère du Travail) sur des données 2016.

Il y a, certes, une bonne nouvelle : le nombre d’accidents du travail baisse régulièrement : 740 000 en 2000, 651 000 en 2018. Mais, grande ombre au tableau, la baisse ne concerne que les hommes. Chez les femmes, ils ont augmenté de 30 %.

Il en est de même pour les accidents de trajet (entre le domicile et le lieu de travail). De 2001 à 2016, ils ont peu progressé : de 86 100 à 87 400. Mais ce sont les femmes qui payent l’addition. Pour elles, ils ont progressé de 18,6 %, contre une baisse de 13 % pour les hommes.

En très forte hausse, le nombre de maladies professionnelles déclarées chaque année. On en comptait 49 500 en 2018 contre 20 700 en 2000. Là encore, les femmes sont de très loin les plus mal loties : la hausse les concernant est deux fois plus forte que pour les hommes.

Champions toutes catégories des pathologies professionnelles, les troubles musculo-squelettiques (TMS). Ils représentent 87 % des maladies indemnisées. Près de la moitié d’entre eux donnent lieu à des séquelles irréversibles. Et encore, le nombre est très sous-estimé selon Santé Publique France, qui estime qu’entre la moitié et les deux tiers des TMS ne sont pas déclarés.

Dur, le BTP ? Le ménage et les Ehpad aussi

Par ailleurs, les idées reçues sur la dangerosité des activités sont bousculées : les hommes victimes dans le secteur du bâtiment-travaux publics sont moins nombreux (87 000) que les femmes dans le secteur santé-nettoyage-intérim (95 300).

Du côté des maladies professionnelles, les deux domaines d’activité les plus pathogènes pour les hommes sont, là encore, le bâtiment-travaux publics (6 500 cas) et la métallurgie (4 600). Mais, de nouveau à rebours des idées reçues, les femmes atteintes de maladies professionnelles sont plus nombreuses dans les secteurs services-commerce-industries alimentaires (6 700) et santé-nettoyage-intérim (6 500).

« Ce sera davantage d’arrêts maladies… »

La mauvaise santé au travail a un coût : chaque année, 13 milliards d’euros de congés maladies, invalidité, etc.

La facture risque de s’alourdir, estime le Dr Anne-Michèle Chartier, présidente du syndicat CFE-CGC des médecins et des professionnels des services de santé au travail. « Des gens qui travaillent plus vieux, ce sera davantage d’arrêts maladies, de maladies professionnelles, d’invalidités et de personnes licenciées pour inaptitude. »

Pour le Dr Anne-Michèle Chartier, même si « l’état de santé général de la population s’améliore », il y a encore « une frustration vis-à-vis de cette pénibilité, que l’on constate et face à laquelle on a du mal à intervenir ». Et ce d’autant plus que le développement de la sous-traitance et de l’intérim « revient à externaliser le risque » en matière de santé au travail. « C’est le cas des veilleurs de nuit dans les parkings. On sous-traite l’activité, on sous-traite le risque ».

Une nécessaire politique de prévention

La prévention, cœur de métier de la médecine du travail, n’est pas facilitée par « la régression du compte pénibilité ». Mis en place durant le mandat de François Hollande, « il a été vidé de sa substance par pression du patronat ». Comportant alors 10 facteurs (travail de nuit, port de charge, exposition aux produits chimiques, etc.), il était certes « compliqué à appliquer », car « il est difficile de calculer la pénibilité de certaines expositions ou tâches ». Mais la réduction du nombre de facteurs et le renvoi à des négociations par branches professionnelles ont « dévoyé » le dispositif.

Il subsiste de plus, selon le Dr Chartier, une absence fâcheuse de prise en compte d’un certain type de pathologies, « les infarctus, les burn-out, les troubles psychiques » pourtant bel et bien « liés au stress professionnel »,, qui touchent « aussi les cadres », mais dont « le patronat ne veut pas entendre parler ».

Le Dr Chartier estime qu’un report de l’âge de la retraite rendra « d’autant plus urgent de développer une politique de prévention ambitieuse, qui soit bien déclinée sur le terrain, auprès des médecins et des inspecteurs du travail ».

Source OUEST FRANCE.

Le Terrorisme, première préoccupation des Français…

L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales et l’Insee ont détaillé dans une étude publiée ce jeudi que le terrorisme était la première préoccupation des Français, devant la pauvreté. 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, c’est dix points de moins que l’année précédente.

Le Terrorisme, première préoccupation des Français.... Un membre du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Photo d’Illustration).

Le terrorisme reste la première préoccupation des Français mais en forte baisse par rapport à l’année dernière, suivi par la pauvreté, selon une enquête menée l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Insee, rendue publique jeudi.

Selon les résultats de ce volet de la vaste enquête annuelle victimation et sentiment d’insécurité, 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, soit une diminution significative de 10 points par rapport à 2018.

En deuxième position, derrière le terrorisme et les attentats, vient la pauvreté pour 19 % des Français, qui mentionnent également le chômage (16 %) et l’environnement (14 %).

Les 50-77 ans se préoccupent plus de la pauvreté

Inquiétude pour 3 à 5 % de la population entre 2007 et 2014, le terrorisme est devenu une préoccupation majeure des Français à partir de 2015, début d’une vague d’attentats meurtriers qui ont ébranlé le pays.

Entre 2016 et 2018, cette proportion s’était établie entre 30 et 32 % des Français.

Dans le détail des différentes classes d’âge, le terrorisme est considéré comme le problème le plus important pour les Français âgés de 14 à 49 ans.

Et c’est chez les adolescents que cette préoccupation est la plus forte, puisque 26 % des 14-17 ans l’identifient comme le principal problème.

À partir de 50 et jusqu’à 77 ans, le problème considéré comme le plus préoccupant est la pauvreté. Après 77 ans, il s’agit de la santé.

En 2019, le caractère terroriste a été retenu pour l’attaque de surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe en mars, le colis piégé de Lyon en mai et la tuerie de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts, début octobre.

Source OUEST FRANCE.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé…

Les Français font confiance aux professionnels de santé et souhaitent qu’ils soient soutenus par les pouvoirs publics dans leurs missions.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé

La « désillusion », la « lassitude », la « fatigue morale » : voilà les sentiments prédominants chez les Français en ce moment. Et c’est encore pire quand on s’intéresse au secteur de la santé. C’est ce qui ressort de l’observatoire sociétal annuel mené par l’institut ViaVoice, relayé par FranceInfo ce mercredi.

Interrogées sur leur vision du système de santé actuel, 73 % des personnes sondées répondent qu’elles sont « plutôt pessimistes » sur l’avenir. Elles pointent l’état de souffrance des professionnels, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens pour le secteur. Sur ce dernier point, 88 % des sondés estiment que c’est aux pouvoirs publics de veiller à « soutenir davantage les professionnels de santé dans leurs missions ».

Un thème des municipales

Contre les déserts médicaux, 88 % des Français jugent indispensable la « présence d’un lieu de soins à proximité du lieu de vie ». 85 % préconisent « plus de liberté d’action et d’initiative à celles et ceux qui soignent sur le terrain ».

Dans le détail, l’état de souffrance des professionnels de santé, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens alloués au système de santé sont les trois principaux facteurs de pessimisme cités. https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/plus-de-7-francais-sur-10-se-disent-pessimistes-sur-l-evolution-du-systeme-de-sante-selon-un-sondage_3737573.html#xtor=CS1-747 

Le thème semble central en vue des élections municipales 2020 : 69 % des sondés comptent examiner les propositions des candidats locaux en fonction de leur projet en matière de santé. Dans ce contexte, la présence d’établissements et de professionnels de santé est prioritaire pour 49 % des sondés, devant la qualité de l’habitat et du cadre de vie (38 %) ou encore la lutte contre toutes les formes de pollution (37 %).

Une écrasante majorité (91 %) fait confiance aux soignants dans leur ensemble, mais aussi aux hôpitaux et cliniques privés (83 %), aux hôpitaux publics (82 %). Le secteur médical bénéficie d’une bien meilleure cote de confiance que d’autres métiers : seuls 66 % des Français font confiance aux maires, 51 % à la justice, 30 % aux syndicats et 23 % aux médias.

Source 20 MINUTES.

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

« Et pourtant la solution existe www.diagnostic-handicap.fr…. Avec ce process, les agences immobilières, les collectivités… pourraient répondre aux besoins !!! « . contact@diagnostic-handicap.fr  Résultat de recherche d'images pour "logo handicap info"

 

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones…

Une étude prouvant que le niveau de radiation des iPhone et des Galaxy dépasse largement la limite légale a incité des consommateurs à porter plainte.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones

Voici une situation très fâcheuse pour Apple et Samsung. Une plainte contre eux a été déposée devant le tribunal de district de la Californie. Les plaignants demandent au tribunal d’ordonner aux deux constructeurs de payer pour un suivi médical, ainsi que des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été spécifié.

En août dernier, le journal américain Chicago Tribune publiait une enquête sur le niveau de rayonnement de smartphones. Sur les onze téléphones testés, de marques  Apple, Samsung, Motorola et BLU, les résultats étaient sans équivoques : les quatre iPhone 7, X, 8 et 8 Plus, et les trois Samsung S9, S8 et J3, ont montré des niveaux de radiations bien supérieurs à la norme légale déterminée par la FCC, la Commission Fédérale des Communications américaine.

Pour les iPhone, le niveau de radiofréquence enregistré était plus du double de la limite légale. Et c’était encore pire pour les Samsung. Selon les tests du Chicago Tribune, le Galaxy S8 émettrait 8,22 W/kg, soit cinq fois plus que le niveau recommandé par la FCC qui est de 1,6 W/kg.

Des niveaux 500 fois supérieurs aux limites autorisées

Pour constituer un dossier solide, le cabinet d’avocats qui représente les deux recours collectifs, FeganScot, a engagé un laboratoire accrédité par la FCC pour réaliser des tests sur les smartphones d’Apple et de Samsung. Des tests qui ont confirmé les observations faites par le journal américain : les téléphones des deux constructeurs émettent des rayonnements de radiofréquence bien supérieurs à ceux recommandés par les autorités.

« Les smartphones Apple et Samsung ont changé notre façon de vivre. Les adultes, les adolescents et les enfants se réveillent pour consulter leurs e-mails, jouer à des jeux ou faire des exercices professionnels ou scolaires sur leurs smartphones. Ils portent ces appareils dans leurs poches tout au long de la journée et tombent littéralement endormis avec eux dans leurs lits », a déclaré Beth Fegan, l’avocate en charge du dossier. « Les fabricants ont dit aux consommateurs que c’était sûr, nous savions donc qu’il était important de tester l’exposition aux rayonnements de radiofréquence et de voir si c’était vrai. Ce n’est pas vrai. Les résultats indépendants confirment que les niveaux de rayonnement de radiofréquence dépassent largement la limite d’exposition fédérale, des dépassements pouvant aller jusqu’à 500 pour cent lorsque les téléphones sont utilisés de la manière dont Apple et Samsung nous encouragent. Les consommateurs méritent de connaître la vérité ».

Reste à voir si la plainte aboutira à un jugement en faveur des consommateurs. La question des effets néfastes des rayonnements de radiofréquence sur l’être humain n’a pas encore été tranchée. Selon certains scientifiques, les radiations des téléphones portables seraient effectivement néfastes, pour d’autres, aucune preuve tangible n’aurait été apportée à ce jour.

Source 20 MINUTES.

Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?…

Grossesse – Les députés se sont prononcés mardi en faveur d’un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » à apposer sur des produits contenant des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?. Femme enceinte, illustration.

Certains sont soupçonnés de nuire à la santé. L’Assemblée nationale s’est prononcée mardi pour que les fabricants apposent un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » si leurs produits contiennent des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Approuvé en première lecture lors de l’examen du projet de loi antigaspillage, cet amendement LR n’était pas soutenu par le gouvernement et son sort dépendra de la navette parlementaire.

« Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel »

Portée par Michel Vialay (LR), la mesure concerne les perturbateurs endocriniens pour lesquels l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) émettrait une recommandation « spécifique » concernant les femmes enceintes. « Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel pour les personnes qui font les courses de manière très rapide », a souligné la LR Valérie Beauvais.

Plus tôt, l’Assemblée avait voté à l’unanimité, et avec l’aval du gouvernement cette fois, un amendement LREM en faveur d’une plus grande « transparence » sur les perturbateurs endocriniens. Il demande aux fabricants de mettre en ligne et en « open data » (des données en accès public et exploitables sur internet) des informations sur la présence de ces substances dans leurs produits.

Aussi au niveau européen

La secrétaire d’Etat Brune Poirson a jugé cet amendement LREM moins « réducteur » que celui sur les femmes enceintes, et a demandé d’attendre le travail réalisé au niveau européen en matière de pictogrammes. « Il faut d’abord qu’on avance sur un pictogramme européen pour éviter qu’il y ait une superposition et que finalement le consommateur n’y comprenne plus rien », a-t-elle souligné.

Faire de l’open data un « contre-argument », « c’est de la parole de gosse de riches », lui a lancé le communiste Hubert Wulfranc : « Moi il m’a fallu cinq ans pour comprendre ce qu’est une data. On vous demande un pictogramme… Vous dites oui ou non ». « Vous pensez sérieusement qu’une femme enceinte a le temps d’aller regarder en open data. On a besoin que ce soit clair », a abondé Michel Vialay (LR), alors que la rapporteure Véronique Riotton (LREM), défavorable au pictogramme, défendait un « pas important » avec l’open data.

Dans un rapport parlementaire récent, Laurianne Rossi (LREM), Claire Pitollat (LREM) et Michel Vialay (LR) recommandent de renforcer la règlementation européenne, de mieux informer le public et d’accentuer les recherches sur ces substances.

Encore mal connus, ces composés chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, sont présents dans de nombreux produits de consommation courante – jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires, etc.- et sont capables d’interférer sur le système hormonal.

Source 20 MINUTES.

Défenestration de la petite Laly, handicapée : 6 mois avec sursis requis contre la directrice de l’école privée de Périgueux…

Le drame s’est produit le 8 janvier 2015. Dans la classe d’enfants handicapés de l’école du Sacré Cœur de Périgueux, la petite Laly, 8 ans, vient d’être défenestrée par un de ses camarades de classe.

Le garçonnet était récidiviste, personne n’en avait averti la directrice.

L'école privée de Périgueux où s'est déroulé le drame qui a coûté la vie à la petite Laly, 8 ans / © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï

C’est un procès où il serait bien difficile de ne pas trouver de circonstances atténuantes à l’unique accusée présente… Raison probable pour laquelle il n’a été requis que 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de l’unique personne comparaissant dans le box des accusés.

Ce 8 janvier 2015, cette directrice de l’école du Sacré-Cœur de Périgueux s’absente un instant de la salle de classe d’inclusion scolaire qui accueille de jeunes enfants souffrant de handicaps. Un court instant pendant lequel un garçonnet ouvre une fenêtre et pousse sa camarade de classe, Laly, 8 ans. La fillette souffrant d’une trisomie 21 ne survivra pas à cette chute du premier étage, à 6m de haut. Elle décèdera le lendemain.

Certes, la maîtresse d’école n’aurait pas dû manquer de vigilance.

Mais elle ignorait surtout que le garçonnet, lui aussi âgé de 8 ans et souffrant de troubles du comportement, avait déjà commis le même geste sur une autre fillette, deux ans plus tôt. La fillette n’avait alors été que légèrement blessée. C’est à l’issue de ce geste que le jeune garçon avait été placé dans cette école de Périgueux.

Des faits dont les services de l’Aide Sociale à l’Enfance étaient avertis, mais dont ils se sont abstenus de parler à l’école du Sacré-Cœur. Comment alors imaginer que le garçonnet puisse avoir une telle conduite ?

Après les 6 mois de prison avec sursis requis, le Tribunal Correctionnel d’Angoulême devra donc juger les faits, et principalement le manque de vigilance de l’enseignante. Ils n’auront pas à se pencher sur les autres responsabilité, car cette dernière est la seule à comparaître pour répondre de ce drame. Le délibéré sera rendu le 2 janvier 2020.

Source FR3.

Lille : A la recherche de solutions personnalisées pour aider ceux qui aident les personnes handicapées…

Avec l’allongement de la vie, l’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe de familles avec un proche handicapé, doivent trouver de nouvelles solutions

Brigitte Blais (à gauche), dont la sœur est handicapée, et Marie Picavet, assistante sociale aux Papillons Blancs.

  • Les Papillons Blancs, qui s’occupent de personnes handicapées mentales, viennent de mettre en place un nouveau dispositif pour soulager le travail des personnes aidantes.
  • Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.
  • Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée.

Venir en aide par différents moyens. L’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe d’enfants et d’adultes en situation de handicap mental, vient de mettre en place un nouveau dispositif destiné à soulager le travail des personnes aidantes. Au sein de l’agglomération lilloise, les 2.000 familles accompagnées espèrent pouvoir souffler un peu.

« S’occuper d’un proche handicapé est une tâche très prenante dans le quotidien, mais aussi pour les démarches administratives », souligne Marie Picavet, assistante sociale chargée de ce nouveau dispositif expérimental. Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.

Environ 150 familles sont sur liste d’attente

Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée. « On essaie aussi de trouver les solutions les plus adaptées pour des familles qui rencontrent de plus en plus de difficultés », explique Marie Picavet. « Environ 150 familles sont sur liste d’attente pour une place dans un foyer spécialisé », souligne Les Papillons Blancs. Et dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), généralement, les personnes handicapées mentales ne peuvent être prises en charge.

Pour Brigitte Blais, le nouveau dispositif d’aide a donc joué le rôle de bouée de sauvetage. Cette jeune retraitée doit désormais s’occuper de sa sœur Véronique. « Elle est restée avec mes parents jusqu’à l’âge de 60 ans, raconte Brigitte. Mais après le décès de ma mère, cette année, mon père, qui a 90 ans, ne peut plus s’occuper d’elle tout seul. Surtout après l’hospitalisation qu’il a subie, à cause de problèmes cardiaques. »

Solution de secours

Aucune demande de placement n’avait été formulée auparavant. « Ma mère s’est arrêtée de travailler pour prendre soin de ma sœur. Mes parents ont toujours voulu qu’elle reste vivre avec eux », explique Brigitte. Il a donc fallu trouver une solution de secours auprès d’un Ehpad partenaire des Papillons Blancs. « Il existe une unité de vie pour personnes handicapées âgées », précise Marie Picavet. Chaque mois, à partir de 2020, Véronique pourra y séjourner une semaine. En attendant, elle s’y acclimate, une journée, de temps à autre.

« Voilà le genre de solution qu’il faut trouver », glisse Marie Picavet. Sachant qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, ce genre de situation se multiplie. Et que les auxiliaires de vie se font rares.

Source 20 MINUTES.

Téléthon 2019 : la thérapie génique révolutionne les traitements, mais les médicaments coûtent bien trop cher…

Le Téléthon 2019 c’était ce vendredi et samedi, avec pour but de récolter des dons pour financer la recherche médicale. Et notamment la thérapie génique, un traitement qui modifie les gènes.

Le premier médicament de thérapie génique a été commercialisé cette année. Mais son prix est exorbitant.

Téléthon 2019

C’était  vendredi et ce samedi, l’édition 2019 du Téléthon. Le but est comme toujours de récolter le maximum de dons pour financer la recherche médicale. Et de plus en plus, pour développer la thérapie génique. Un traitement qui modifie les gènes pour corriger leur défaillance. Du coup pour l’association, l’arrivée en 2019 aux Etats-Unis du premier médicament de thérapie génique est historique. Le Zolgensma a permis à cinq enfants atteints d’amyotrophie spinale qui détruit les muscles de retrouver une vie presque normale.

La thérapie génique : une révolution médicale mais un coût financier démesuré

Le gros problème du Zolgensma qui traite l’amyotrophie spinale, c’est son prix. Il coûte presque deux millions d’euros. C’est d’ailleurs le médicament le plus cher au monde.

Un comble car en grande partie ce traitement a été mis au point par le Généthon, le laboratoire de recherche de l’AFM-Téléthon. D’où pour l’association, la nécessité absolue de créer une filière industrielle chez nous pour produire ces médicaments en France et en Europe.

Et aussi de simplifier le millefeuille administratif français qui ralentit l’accès des malades aux traitements et décourage les investisseurs.

La thérapie génique ne traite pas que les maladies rares

La thérapie génique est un véritable enjeu de santé publique pour l’AFM Téléthon. Car ces thérapies géniques ne soignent pas que des maladies rares.

Elles traitent aussi des cancers, des maladies du sang ou la dégénérescence de la rétine… Et plus de 700 essais cliniques testent en ce moment les thérapies géniques contre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, le glaucome et la polyarthrite rhumatoïde.

Source FRANCE BLEU.