Laëtitia Milot dans « Liés pour la vie » : « Le regard des autres sur le handicap peut être ravageur »…

La comédienne est l’héroïne de « Liés pour la vie », une fiction autour du handicap diffusée sur TF1 lundi 7 juin et tirée de son roman sorti en 2017.

Nouveau succès en vue !

Laëtitia Milot dans "Liés pour la vie", la fiction inspirée de son roman.

 

C’est un projet, une cause, qui lui tient à cœur. Six ans après le succès de On se retrouvera, inspiré de son premier roman, Laëtitia Milot est à l’affiche de Liés pour la vie, la nouvelle fiction de TF1 diffusée lundi 7 juin, tirée de son livre sorti en 2017. L’histoire ? Celle de Lucie, une cavalière émérite promise à un bel avenir, mais dont la vie bascule après un accident de la route.

Dévastée, la jeune femme qui a perdu l’usage de ses jambes fait la connaissance de Marc (François Vincentelli), un homme brisé par la vie qu’elle croise par hasard à l’hôpital et dont elle tombe amoureuse. Mais ce que Lucie ignore, c’est que Marc est le chauffard qui l’a renversée ce fameux soir…

Liés pour la vie est la deuxième fiction adaptée de votre livre…

Je suis très fière qu’on puisse parler ce sujet aussi fort à la télé. C’est un honneur que TF1 me fait une fois encore d’adapter mon deuxième roman.

La fiction parle de handicap, mais aussi de pardon, d’équitation et d’alcoolisme. Qu’est-ce qui a inspiré cette histoire ? 

Elle est née alors que je regardais les jeux Paralympiques. J’ai été très émue lors de la victoire d’un cavalier et de son cheval. Je me suis dit qu’on ne parlait pas assez de ces athlètes incroyables et j’ai eu envie d’écrire un livre sur ça. Pour le personnage de Lucie, je me suis inspirée de l’histoire de Cécile, une championne paralympique devenue paraplégique à la suite d’un accident. Elle a une force et une résilience incroyables.

Connaissiez-vous le monde de l’équitation ? 

J’adore les animaux, mais je n’étais pas du tout une cavalière, j’ai d’ailleurs mis deux semaines pour passer du trot au galop ! Et je ne savais pas à quel point on pouvait avoir une relation aussi fusionnelle et complice avec un cheval. Je l’ai vécu durant la préparation physique de ce film avec Nubi, le cheval qui joue le rôle de Saphir. On a noué une belle complicité, c’était magique.

« J’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut se relever de tout » – Laëtitia Milot
Avant ce téléfilm, le monde du handicap vous était-il familier ?

J’ai grandi avec un parrain et une marraine qui étaient malheureusement handicapés et qui sont partis trop tôt. Et il y a aussi eu mon ancien compagnon qui a été non-valide dans ses derniers mois. Ces trois personnes m’ont donné une leçon de vie et une approche différente du handicap. J’ai compris que le regard des autres peut être ravageur parfois. C’est ce que j’ai voulu montrer dans le livre et dans la fiction. C’est fou aussi qu’en 2021 il n’y ait pas plus de choses faites pour les personnes non valides.

Comment avez-vous appréhendé le fait de jouer en fauteuil ? 

C’était très émouvant. Je l’avais reçu un mois avant le tournage, et j’ai passé beaucoup de temps dedans à la maison pour m’entrainer. J’étais complètement dans la peau de Lucie et ça m’a beaucoup touchée.

Lucie est une battante. Comme vous… 

Elle ressemble surtout aux trois personnes dont je vous parlais avant. C’est grâce à elles que j’ai cette force aujourd’hui. À travers Lucie j’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut tout surmonter.

« J’ai tendance à être rancunière mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer » – Laëtitia Milot
Le film parle aussi du pardon, qui est parfois très compliqué…

Oui, ce n’est pas facile de pardonner. Moi j’ai tendance à être rancunière, mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer, à un moment donné il faut avancer. Pour Lucie cette histoire d’amour est complexe, car même si Marc a détruit sa vie, il l’a aussi sauvée.

Vous venez de publier un nouveau livre, Sélia. De quoi parle ce roman ? 

C’est un thriller psychologique qui suit le parcours d’une ex-chanteuse de la « Star Ac » qui rêve d’intégrer une comédie musicale. Alors qu’elle intègre le casting, les choses vont virer au cauchemar. On change complètement de registre, là on est dans le monde du showbiz, de la machination, de la maladie mentale et de l’enfance difficile.

Le sujet idéal pour une fiction, non ? 

Ça, je n’en sais rien ! Je suis superstitieuse et je n’aime pas vendre la peau de l’ours. Je préfère être agréablement surprise plutôt que de m’imaginer monts et merveilles et que ça ne fonctionne pas.

D’où vous vient cette envie de parler de sujets complexes ?

Je suis devenue une personne publique malgré moi, car au départ, je n’ai pas fait ce métier pour ça. Je me suis dit qu’il fallait que je me serve de cette notoriété pour parler de sujets qui me touchent, comme l’endométriose notamment. Je viens d’ailleurs de tourner un spot avec TF1 pour sensibiliser le public à cette maladie.

Hendaye, ville modèle pour le handicap…

Déjà engagée pour l’accueil de tous les publics avec la première handiplage labellisée en France, Hendaye poursuit ses efforts pour faciliter l’accessibilité à tous.

Hendaye, ville modèle pour le handicap

 

De nouveaux sites comme le château observatoire Abbadia sont récompensés par le label Tourisme et Handicap, tandis que les loisirs et les structures d’accueil pour tous se multiplient, à la ville comme à la plage. Abbadia pouvait déjà accueillir les publics atteints de handicap mental, visuel ou auditif. Désormais, il s’est adapté pour recevoir des personnes à mobilité réduite.

Outre les places de parking réservées, le pavillon et le parc peuvent être visités en fauteuil roulant. Et même si l’intérieur du château reste inaccessible, Abbadia propose une visite virtuelle de la totalité des pièces du lieu grâce à une tablette digitale. Pour chaque pièce, un descriptif est disponible, aussi détaillé que lors des visites guidées. Grâce à des installations sonores, visuelles et tactiles, l’espace scénographique, situé dans le pavillon d’accueil du site, permet également à tous les visiteurs de découvrir la personnalité éclectique d’Antoine d’Abbadie.

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Les hébergements suivent ce mouvement. De nombreux hôtels, campings ou établissements culturels hendayais ont reçu le label Tourisme et Handicap. Déjà reconnu pour sa démarche écoresponsable, avec ses constructions bois, ses économies d’énergie, ses panneaux solaires et la récupération des eaux de pluie, le centre de vacances Bella Vista s’engage pour l’accueil des personnes en situation de handicap moteur ou mental, aux malentendants et aux non-voyants. Ce centre récemment labellisé propose 8 chambres PMR.

Hendaye a été l’une des premières villes de France à aménager une plage pour les personnes à mobilité réduite et à recevoir le label Handiplage. Elle est équipée de places de stationnement dédiées, d’une rampe d’accès, de sanitaires, de douches et vestiaires aménagés et de six Tiralo. Deux handiplagistes présents en permanence facilitent la pratique des activités nautiques pour les particuliers comme pour les groupes.

La plongée sous-marine aussi

La plongée sous-marine, avec Handisub, s’est également engagée dans cette démarche. La base fédérale d’Hendaye, labellisée Ecosub, est une référence au niveau national. Délestées de leur fauteuil roulant, les personnes à mobilité réduite peuvent évoluer dans un espace tridimensionnel, en total partage avec des plongeurs valides. Tout au long de l’année, des baptêmes et des séjours d’une semaine sont proposés pour découvrir le milieu marin ou se former à la plongée. Enfin, première école labellisée Handisurf en France, Lehena a rendu le surf accessible à tous. Les professionnels formés font découvrir de nouvelles sensations aux particuliers comme aux groupes qui apprennent à repousser leurs limites et à se dépasser.

Enfin, l’office de tourisme est labellisé Tourisme et Handicap pour son accès sans obstacle, un comptoir et des présentoirs de documentation adaptés, une boucle magnétique pour malentendants et des documents de présentation en braille et en gros caractères. Des visites et des parcours guidés sont organisés qui permettent à tous de découvrir la ville, son passé et son environnement.

Source SUD OUEST.

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français…

MORAL La proportion de Français évoquant des états dépressifs baisse pour la première fois depuis cet automne.

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français

 

Une légère embellie de la santé mentale des Français a été observée mi-mai, avec une « diminution significative » de la proportion de la population souffrant d’états dépressifs pour la première fois depuis l’automne, a annoncé vendredi Santé publique France.

Quelque 19 % des personnes interrogées ont déclaré un état dépressif, selon l’enquête réalisée par l’agence sanitaire entre le 17 et le 19 mai, contre 22 % lors de la vague précédente de cette étude, effectuée du 21 au 23 avril, période de strictes mesures de restriction (limitation des déplacements, fermeture d’établissements scolaires et de commerces…).

L’effet de la levée des restrictions

Cette baisse coïncide avec la première étape du déconfinement, le 19 mai, avec la réouverture de tous les commerces, des établissements culturels et des terrasses des cafés et restaurants. « Cela reste supérieur à ce qu’on observait avant l’épidémie », souligne toutefois Santé publique France.

La proportion de Français évoquant des états dépressifs, qui oscillait autour de 19 % pendant le premier confinement, était retombée à moins de 11 % pendant l’été 2020 avant de remonter à partir d’octobre et d’atteindre un niveau record de 22,7 % en février.

Ces troubles sont mesurés à l’aide d’un questionnaire standardisé de 14 questions, couramment utilisé pour dépister les troubles anxieux et dépressifs.

La santé mentale des Français reste dégradée

« La santé mentale des personnes interrogées reste cependant dégradée sans évolution significative sur les autres indicateurs (satisfaction de vie, états anxieux, problèmes de sommeil et pensées suicidaires) », ajoute Santé publique France.

80 % des répondants se déclarent ainsi actuellement satisfaits de leur vie (soit cinq points de moins par rapport au niveau hors épidémie), 21 % souffrent d’un état anxieux (+6 points), 64 % évoquent des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours (+14 points) et 8,5 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+4 points).

Les personnes avec une situation financière très difficile, les étudiants et les femmes font partie des profils de population avec une santé mentale particulièrement dégradée.

Moins d’hostilité face au vaccin

Dans cette enquête menée régulièrement depuis le début de l’épidémie, l’agence met aussi en évidence une baisse continue de la part de la population hostile à la vaccination contre le Covid-19.

« La proportion de participants déclarant ne pas avoir l’intention de se faire vacciner diminuait ainsi de 31 % » fin avril « à 24 % » mi-mai.

Cette évolution de l’adhésion à la vaccination touche toutes les classes d’âge, alors que la moitié de la population adulte a désormais reçu au moins une dose de vaccin.

En revanche, « seuls 47 % de parents d’enfants interrogés auraient l’intention de faire vacciner leurs enfants si un vaccin était disponible ».

Albi. Pose du premier panneau « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap »…

La pose du premier panneau de la campagne 2021 « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap » a eu lieu, hier, au parking du Jardin national.

Cet affichage est destiné à sensibiliser les automobilistes aux stationnements réservés aux personnes à mobilité réduite.

Les membres du Rotary et une partie de l’équipe municipale devant le panneau.

 

Chaque année, 40 panneaux sont installés dans la ville d’Albi et les communes alentour comme Cunac, Puygouzon et Saint-Juéry. L’action est réalisée par le Rotary Club Albi Lapérouse avec l’aide du centre communal d’action sociale d’Albi, la communauté d’agglomération de l’Albigeois et l’APF France handicap, l’association des paralysés de France.

« Nous souhaitons nous inscrire dans la durée avec ces campagnes annuelles, a expliqué Pierre Michel, président du Rotary Club Albi Lapérouse. Nous aurions pu placer un panneau sur chaque place de la ville d’un coup, mais le but était de rappeler chaque année à la population l’importance de cette sensibilisation. » L’emplacement de cette première pose n’était pas anodin car il se situe près de la statue Lapérouse, monument important pour le Rotary club Albi Lapérouse.

Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi, accompagnée de ses adjoints, n’a pas hésité à saluer les actions faites par le Rotary Club Albi Lapérouse : « Je vous remercie pour vos initiatives dans la ville avec également la plantation d’arbres dans l’Albigeois ».

370 places réservées

Elle a souhaité aussi rappeler l’intérêt de ces places destinées aux personnes handicapées. « Ces stationnements permettent à chacun de trouver une place, de vivre ensemble, de faciliter la vie et d’avoir accès aux loisirs et commerces à proximité, a précisé la maire. Si nous nous avons cette chance de pouvoir marcher, eux se sont battus pour leur autonomie et méritent de la reconnaissance. »

Au total, 370 places réservées aux personnes à mobilité réduite existent sur la ville d’Albi. À terme, Pierre Michel espère pouvoir installer un panneau pour chaque emplacement. « Nous avions commencé par les communes du grand Albigeois, dorénavant nous voulons que toute la ville soit arborée par ces pancartes ».

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : l’appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour « une accessibilité universelle »…!

Initiée par L’Inclusion En Marche! et signée par 257 membres de la majorité présidentielle, dont les secrétaires d’Etat Sophie Cluzel (Personnes handicapées) et Adrien Taquet (Enfance et Famille), le délégué général de LREM Stanislas Guerini et le président de groupe à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, cette tribune appelle les candidats aux départementales et régionales à s’engager « pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une accessibilité universelle ».

Handicap : l'appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour "une accessibilité universelle". Photo d'illustration.

 

La tribune : « ‘Tant qu’il existera par le fait des lois et des mœurs une damnation sociale’ comme l’écrivait Victor Hugo en exergue des Misérables, la société inclusive ne sera pas effective. Riches de nos diversités et convaincus que ce qui bénéficie aux personnes en situation de handicap améliore la société toute entière, nous sommes déterminés à accélérer ce changement sociétal fondamental.

Nous appelons tous les candidats aux élections départementales et régionales à s’engager en signant deux chartes fortes de mesures concrètes pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une Accessibilité Universelle.

Malgré les engagements pris et les réformes entamées depuis 2017, force est de constater que de nombreux freins demeurent encore dans l’application des lois et pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés.  Pour soutenir et intensifier cette transformation sociétale, nous faisons plusieurs propositions concrètes :

Les conseils départementaux doivent piloter la politique handicap dans les territoires

Acteurs centraux dans la mise en œuvre de la politique du handicap, les conseils départementaux piloteront et arbitreront quotidiennement des décisions qui ont un impact direct dans la vie des citoyens. Aucune action ou projet départemental ne doit pouvoir être validé sans être passé au filtre de l’accessibilité.  La gouvernance doit être transversale. C’est pourquoi nous proposons que les conseils départementaux emploient ou forment des ‘référents inclusion’ qui y veilleront.

Optimiser les moyens des MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

L’optimisation de la gestion des MDPH paraît indispensable pour un meilleur fonctionnement et une garantie effective de leur indépendance. La refonte des CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) doit privilégier la participation des personnes handicapées et des acteurs locaux qui ont une approche pragmatique et agissent véritablement pour les droits des citoyens.

Structurer l’offre de répit et créer un « pass aidants »

Le congé du proche aidant, voté au niveau national, doit se prolonger dans les territoires : structuration d’une offre permettant des séjours de répit pour les aidants de personnes dépendantes et création d’une maison départementale des aidants (lieux dédiés à l’écoute, aux rencontres, aux échanges, aux ressources et au soutien psychologique).

Accélérer la transition inclusive et garantir enfin l’Accessibilité Universelle

La mobilité est une compétence forte de nos régions. Il est donc urgent qu’elles investissent massivement pour atteindre enfin l’Accessibilité Universelle et qu’elles développent aussi une offre de services alternatifs : nouvelles solutions numériques, transports à la demande, covoiturage… Conformément aux mesures préconisées par la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités), nous invitons enfin les régions à proposer un tarif réduit ou gratuit pour les accompagnateurs des personnes titulaires de la CMI (Carte Mobilité Inclusion).

Candidates, candidats, engagez-vous à faire de vos départements et de vos régions des territoires inclusifs. Oui, le combat pour une société pleinement inclusive porte haut nos valeurs républicaines.

Liberté. Chaque citoyen est libre de vivre pleinement avec sa différence, de pouvoir se déplacer, d’avoir accès aux loisirs, aux activités sportives, culturelles, sans être stigmatisé.

Egalité. Nous sommes tous des citoyens égaux en droits, ceux fondamentaux d’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement.  Nous avons tous droit à un avenir. Veillons à cette égalité dans nos parcours de vie.

Fraternité. C’est ensemble que nous surmonterons cette période de crise, et que nous construirons un horizon d’espérance.

La société inclusive, n’en parlons plus, rendons-la effective et vivons-la ensemble! »

 

Les signataires :

Leïla Abdellaoui, conseillère municipale (93)

Sabry Abid, candidat aux élections départementales (93)

Franck Alberti, avocat (11)

Léo Allaire, animateur du comité LaREM Paris 13è (75)

Jean-Marc Allais, président Fédération RUBANS (44)

Arnaud d’Achon, candidat aux élections départementales (44)

Christine Anceau, médecin psychiatre (24)

Matthieu Annereau, , président de l’APHPP (44)

Denis Assier, Maire (72)

Laurence Aulnette, psychiatre pour enfants et adolescents (35)

Marc-Antoine Authier, candidat aux élections départementales (93)

Mohamed Ayyadi, conseiller département (93)

Seyyd-Mohamed Baka, conseiller municipal (57)

Bruno Barraco, retraité (60)

Christine Barrely, auteur (11)

Olivier Bassine, Conseiller municipal Saint-Germain-en Laye (78)

Anthony Bathany, animateur comité local LaREM Quimper (29)

Philippe Battis, proviseur (974)

Catherine Bellamy (76)

Mounir Belhamiti, candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Hanane Bengualou, conseillère municipale Croissy-sur-Seine (78)

Gilberte Berthou, candidate aux élections départementales (44)

Sonia Berrahou, juriste (93)

Eric Bertrand, Maire d’Armancourt et vice-président de l’Agglomération de la Région de Compiègne (60)

Stéphanie Bischoff, citoyenne handicapée investie dans plusieurs associations (60)

Marie Blanchet, retraitée (11)

Jean-Pierre Bodier, directeur d’établissements médico-sociaux (37)

Noena Boki Sogue, entrepreneur (35)

Dominique Bonhomme, candidate aux élections départementales (72)

Emmanuelle Bouchaud, conseillère régionale et aide soignante en MAS (44)

Nicolas Bouché, référent départemental LaREM de l’Orne (61)

Ilham Boumous, ingénieure commerciale (93)

Nicolas Bourgeois, tête de liste LaREM pour l’Oise aux élections régionales dans les Hauts-de-France (60)

Olivier Bousseau, candidat aux élections départementales (44)

Riadh Brahim, candidat aux élections départementales (44)

Alexandre Brégeon, conseiller municipal à Boulazac-Isle-Manoire et candidat aux élections régionales en Nouvelle Aquitaine (24)

Christine Breyton, référente départementale LaREM de l’Aude (11)

Emmanuel Broquard, présidente d’association (78)

Sylvie Brot, conseillère municipale à Ramonville et élue communautaire au Sicoval (31)

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Mikaël Cabon, enseignant (29)

Anouck Camain, collaboratrice parlementaire et correspondante inclusion (58)

Daniel Carbonnel, retraité (58)

Elisa Carcillo, candidate aux élections départementales (93)

Pierre-Olivier Carel, candidat aux élections régionales (93)

Didier Caron, Maire-adjoint et référent départemental Territoires de Progrès (60)

Didier Casez, agent d’exploitation (02)

Sophie Cascarino, Maire-adjointe (44)

Eric Castadere, enseignant (32)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Domitille Cauet, professeur de lettres et mère d’un enfant autiste (80)

Juliette de Causans, présidente Egalité Ensemble ! (08)

Razika Chaou, cadre d’entreprise (93)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Jérémy Chanez, chargé de communication (93)

Philippe Charlot, conseiller municipal (38)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Denis Chereau, candidat aux élections départementales à Saint-Nazaire (44)

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

David Colleter (27)

Ivan Colombet, enseignant (974)

Sandrine Combettes, enseignante en ULIS (75)

Sylvain Comparot, président du mouvement centriste local Dijon l’Avenir Ensemble (21)

Marie-Claire Constans, collaboratrice parlementaire (31)

Delphine Corbière, chargée de projet / secteur associatif (44)

Rubens Cottez, référent de commissions sur l’agglomération, Château-Thierry (02)

Aminata Coulibaly, collaboratrice parlementaire (93)

Gilles Cozanet, retréaité (24)

Dimitri Cros, Maire-adjoint d’Ouveillan (11)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Aude De Castet, vice-présidente de Démocratie Vivante (28)

Gabriel Deligny, responsable communication LaREM Aude (11)

Félix Deltour, membre des JAM78, co-animateur du comité local de Versailles (78)

Léonie Delmares-Borderie, attaché parlementaire (24)

Quentin Delogu, candidat aux élections régionales (34)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jonathan Denis, candidat aux élections départementales (93)

Fabien Dernoncourt, animateur local LaREM (62)

Laurence Deschanel, DRH (62)

Marc Desramaut, vice-président de L’Inclusion En Marche ! (62)

Dominique Dhumeaux, Maire (72)

Lucie Dimino, Candidate aux élections départementales (93)

Ingrid Dordain, responsible territoriale En Commun ! (80)

Joce Dorigo, retraitée (44)

Philippe Dorise, chef d’entreprise (72)

Anne-Myriam Douchement, Business Developper (44)

Maxence Druelle, lycéen et responsable JAM (62)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Sophia Ducceschi, conseillère municipale et candidate aux élections régionales (93)

Max Duday (44)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Léo Dulas, responsable JAM (71)

Christine Dupuy, fonctionnaire (93)

Vincent Durand, animateur local LaREM (62)

Sylvanie Duval, candidate aux élections départementales (44)

Flavienne Elom, élue à Courbevoie (92)

Samia Enjelvin, présidente de l’association EFH (92)

Waltraud Esnée, directrice financière (72)

Cécile Fallourd, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (35)

Mohamed Fangar, responsable Jeunes Avec Macron (06)

Pail Fauvel, élu à Bergerac (24)

Marie-Laure Ferber, conseillère municipale (24)

Vincent Fleury, Candidat aux élections départementales (44)

Janique Fontaine, animatrice locale LaREM (62)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Jean-Marie Fourmantin, élu local (29)

Daniel Fricot, retraité (78)

Stéphane Gachet, référent départemental LaREM de Loire-Atlantique, candidat aux élections régionales (44)

Justine Gachot (35)

Carol Gain, conseillère municipale Limeil Brevannes (94)

Romain Galati, candidat aux élections départementales (26)

Patrick Garcia, conseiller vendeur (11)

Mélanie Gauthier-Ulmann, auteure (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Jean-Philippe Gérault, Maire (32)

Xavier Ginoux, candidat aux élections départementales (92)

Patrice Giroux, animateur local LaREM (11)

Bertrand Gonthiez, hydrogéologue (32)

Jean-Michel Goustour, candidat aux élections régionales liste Envie d’Ile-de-France (93)

Stéphanie Grafte-Faure, adhérente LaREM (72)

Marguerite Griffin, candidate aux élections départementales (44)

Olivier Grioche, Maire (60)

Ronan Grippay, Candidat Agir / Majorité présidentielle canton de Rezé (44)

Gilles Guerchet, gérant de société (72)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Nadège Guillard, psychologue (93)

Quentin Gutierrez, candidat aux élections départementales Saint-Denis (93)

Michel Hadji-Gavril, Maire-adjoint d’Aubervilliers (93)

Sabrina Hazan, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (95)

Alain Huvenne, médécin généraliste (24)

Alain Ivorra, conseiller municipal (32)

Véronique Jabouille, animatrice locale LaREM (78)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Pauline Jedrusiak, juriste (62)

Jonathan Jego, animateur local LaREM (60)

Alain Joalland, retraité (44)

Nicolas Karasiewcz, éveilleur de consciences (59)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Bruno Kern, avocat et référent départemental LaREM (90)

Toufik Khiar, retraité (35)

Kerem Kilic, assistant administratif (92)

Philippe Kong, étudiant (75)

Astel Konte, secrétaire de L’Inclusion En Marche ! (76)

Reine Kouete, candidate aux élections départementales (95)

Armelle Kraffmuller, coach (92)

Carine Kumps, infirmière santé au travail (62)

Martine Labelle, correspondante inclusion (29)

Benjamin Laburthe-Tolra, candidat aux élections régionales (72)

Monique Lacastaigneratte, retraitée (974)

Marc Lacoste, Candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Serge Lafougère, conseiller municipal (63)

Arthur Lagel, adhérent LaREM (78)

Lazhari Lahreche, gestionnaire immobilier (95)

Anthony Landais, responsible LaREM Fontainebleau, candidat aux élections régionales en Seine-et-Marne (77)

Xavier Laviron, candidat aux élections départementales (72)

Marie Le Cadre, retraitée (35)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Brigitte Lefebvre, retraitée (62)

Carène Léger, candidate aux élections départementales (26)

Isabelle Le Floch, formatrice(44)

Laurent Le Meut, cadre commercial (35)

Fraçois-Xavier Le Hécho, candidat aux élections départementales (44)

Anne Lelarge, professeur économie gestion (72)

Nicolas Le Pape, référent handicap (92)

Dominique Lepeuple, retraité (974)

Marc Lepetit, candidat aux élections départementales (44)

Florian Lhenry, correspondant inclusion (29)

Fabienne Liagre, conseillère RH et politique inclusive (59)

Théo Lobry, conseiller municipal d’Arras (62)

Aurélien Loopuyt, responsible idées LaREM (75)

Malika Maalem, retraitée (93)

Ducoeur Mafouana, co-responsable du pôle éducation LaREM 93 et candidat aux élections régionales (93)

Valence Maigre, candidate aux élections départementales (26)

Delphine Malidan, Maire-adjointe (62)

Françoise Mandon, enseignante (24)

Pierre Marcantonio, Layout Artist (16)

Denis Marchix, candidate aux élections départementales (35)

Nadège Maréchal, élue municipale et communautaire (35)

Daniel Marin, animateur local LaREM (32)

Sophie Massé, animatrice local LaREM (11)

Yvonne Mauguin, animatrice locale LaREM (93)

Yohan Melotti, conseiller municipal de Sarliac-sur-l’Isle (24)

Olivier Michaut, président des Sourds et des Malentendants En Marche (27)

Bozena Mielniczek, aidante familiale (11)

Adrien Mockelyn, conseiller municipal (78)

Georgeta Moise, animatrice locale LaREM (78)

Xavier Montaron, adhérent LaREM (93)

Abel Mouberi Tsika, candidat aux élections départementales (93)

Mireille Mouéllé, chef d’entreprise (92)

Etienne Moulin, chargé de projet dans l’insertion professionnelle (72)

Christophe Musso, animateur local LaREM (02)

David Mylle, animateur territorial de Drancy (93)

Joanna Ngnepi, candidate aux élections régionales (93)

Jimmy Nicolle, conseiller municipal, candidat aux élections départementales (44)

Bassem Neifar, enseignant (44)

Laurent Noé, Maire-adjoint et candidat aux élections départementales (72)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Lucien Nouilhan, correspondant inclusion sur l’île de la Réunion (974)

Gaelle Olivenbaum, étudiante (02)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Timothée Overdyking, étudiant (78)

Gilbert Paillette, candidat aux élections départementales (72)

Michèle Paillous, candidate aux élections départementales  (26)

Olivier Paolini, Président de L’Inclusion En Marche ! (11)

Anne-Mary Papy, vice-présidente EPCI (974)

Franck Paris, animateur local LaREM (62)

Didier Pean, conseiller municipal (72)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Jérôme Peyrat, Maire de Roque-Gageac, candidat aux élections régionales (24)

Cécile Philippin, candidat aux élections départementales Bagnolet – Les Lilas – Romainville (93)

Jacques Picrel, animateur local LaREM à Maurepas (78)

Caroline Pilastre, consultante handicap visuel et chroniqueuse médias (92)

Stéphanie Pinvidic, candidate aux élections départementales (44)

Peggy Pitou, Autoentrepreneure (72)

Philippe Poulet, DG Tracks Events (75)

Jean-Marc Pourcine, conseiller municipal (02)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Monique Pozzi, conseillère municipale (83)

Martial Pradaud, conseiller municipal (78)

Jean-Christophe Prax, candidat élection départementale (82)

Olya Ranguelova, coordinatrice Europe (62)

Marie-Hélène Régnier, avocate (11)

Christelle Rettenmoser, Chef d projet MOA/AMOA et conseillère municipale (78)

Sophie Reynal, conseillère municipal de Senlis (60)

Auriane Rezé-Duclos, collaboratrice parlementaire (72)

Gaspard Richard, JAM (78)

Julien Richard, Démocratie Vivante, Démocrates et Ecologistes En Marche (92)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Francis Rimlinger, conseiller municipal et communautaire (02)

Elisabeth Riom, cadre (11)

Chanaz Rodrigues, conseillère municipale (93)

Frédérique Rouanet, gérante de société (11)

Alexandre Saada, conseiller municipal et candidat aux élections départementales (93)

Anne Samson, adhérente LaREM (44)

Pierre Sans, médecin (11)

Patrick Sarradin, médecin (44)

Cédric Schroeder, comptable (93)

Sabine Seguin, conseillère municipale (58)

Christian Seguy, animateur local LaREM (11)

Mélanie Seran, adjoint administratif (72)

Anne-France Simon, conseillère municipale et communautaire de Versailles (78)

Mathieu Soler, référent Jeunes Avec Macron des Alpes-Maritimes (06)

Adèle Soreau, conseillère municipale (72)

Clément Thepot, candidat aux élections départementales (93)

Prisca Thevenot, tête de liste 93, Envie d’Île-de-France (93)

Charles Thuilliez, retraité (02)

Hélène Tampere, juriste (62)

Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

Ulrich Terrié, étudiant (32)

Maxime Thébaud, étudiant et candidat aux élections départementales (44)

Denis Thuriot, Maire de Nevers et Président de l’Agglomération de Nevers (58)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Emmanuelle Tournier, candidate aux élections départementales (29)

Jacques Toustou, principal de collège à la retraite (58)

Florian Tridera, Conseiller municipal à Issy-les-Moulineaux (92)

Thierry Vergnes, infirmier, animateur local LaREM, correspondant inclusion (75)

Gaëtan Vervin, référent JAM (78)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Sylvie Viola, directrice générale (72)

Véronique Wrzesniak, conseillère développement des territoires (72)

Véronique Xelot, retraitée (974)

Océane Zuba, candidate aux élections départementales (44)

Parmi les signataires, deux membres du gouvernement :

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

23 députés :

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Et 5 candidats têtes de liste de la majorité présidentielle ayant déjà signé la charte régionale de L’Inclusion En Marche :

Laurent Pietraszewski (Hauts-de-France)

Denis Thuriot (Bourgogne-Franche-Comté)

Vincent Terrail-Noves (Occitanie)

Laurent Saint-Martin (Ile-de-France)

François de Rugy (Pays de la Loire)

Source Le JDD.

Tu fais quoi pour la planète ? : comment composter les déchets ménagers en maison ou immeuble ? … Vidéos. Les bons gestes….

A moins d’être un super-héros, aucun d’entre nous ne peut seul sauver la planète.

Mais partout, des femmes et des hommes agissent à leur échelle, au quotidien, en faisant un geste pour préserver l’environnement.

Rencontre avec Christian à Besançon (Doubs), le roi du compost au pied de son immeuble.

Composter permet de réduire ses déchets, donc sa facture et la consommation en énergie nécessaire pour les détruire.

 

Les déchets ménagers représentent 30% de notre poubelle. Les épluchures de légumes, fruits, le marc de café, les coquilles d’œuf, les sachets de thé…tout se composte ou presque. Et nul besoin d’habiter une maison individuelle pour s’y mettre.  Il est aujourd’hui possible d’installer des composteurs collectifs, au pied de son immeuble après l’accord des autres propriétaires et des syndicats gestionnaires.

Composter est un geste très simple, qui ne prend pas de temps, comme nous l’explique dans cette vidéo, Christian Roy, un habitant de Besançon, adepte depuis quelques années déjà.

« C’est très facile« , témoigne Christian Roy, adepte du compostage depuis plusieurs années déjà. « J’ai réduit mes déchets, et en plus cela économise de l’énergie car les déchets compostés n’ont pas à être incénérés? ».

Compost, mode d’emploi

  • Placez votre composteur sur un terrain plat et si possible ombragé, directement en contact avec la terre
  • Alimentez le composteur en déchets biodégradables en petits morceaux
  • Pour une bonne décomposition, aérez et mélangez régulièrement votre compost
  • Surveillez le taux d’humidité
  • Utilisez ensuite le compost comme engrais naturel
© Sybert- Besançon

Les précieux conseils du Sybert de Besançon

Tous ceux qui habitent en maison individuelle, avec un bout de jardin, peuvent bien sûr composter leurs déchets. Pour les aider, l’association Trivial Compost basée à Besançon propose depuis plus de 10 ans des conseils et même des formations. Elle est aussi mandatée par le SYBERT, le syndicat mixte du traitement des déchets de Besançon et sa région pour installer des composteurs en bas des immeubles et dans la ville. Si vous êtes intéressés, vous pouvez adresser une demande au Sybert, ensuite l’association vous guide dans la mise en oeuvre. Un référent est nommé et formé pour chaque copropriété. Aujourd’hui, dans le secteur du Grand Besançon, il existe 300 sites de compostage collectifs.

Sur sa page Facebook, pour ceux qui se posent de nombreuses questions, le Sybert a réalisé une vidéo complète avec les réponses et les démonstrations nécessaires.

Réduire ses déchets, c’est bon la planète et pour le portefeuille

Car aujourd’hui, de nombreuses collectivités, comme Besançon, pratiquent la tarification en fonction du poids des poubelles grises, celles des déchets non recyclables. On appelle ça la redevance incitative, et cela fonctionne. Avec une facture de 30% en moins, l’intérêt financier est évident. Sur les sites où les composteurs sont installés, environ 40 % des habitants trient leurs bio-déchets, selon l’association Trival Compost.

Trier ses bio-déchets sera bientôt une obligation

D’ici 2025, le tri à la source va devenir une obligation pour tous. Les collectivités réfléchissent au meilleur plan d’action. Dans le Grand Besançon, le compostage s’est énormément développé ces dernières années. Aujourd’hui, le Sybert planche sur une généralisation du tri, comme d’autres syndicats mixtes de la région. L’association Trivial Compost travaille de concert avec ses homologues dijonnais l’association Arborescence, pour créér un vaste réseau régional.

Il faut s’attendre à un développement considérable, ça va repartir très fort

Aline Vieille, salariée de Trivial Compost

Que devient le compost ? 

C’est l’avantage, le compost est ensuite utilisé comme engrais pour les espaces verts des copropriétés, pour les plantations des habitants. Dans les immeubles, c’est le référent désigné souvent qui indique aux autres utilisateurs quand le compost est prêt.

A terme, Christian Roy lui voudrait l’utiliser pour réaliser un jardin partagé avec les autres résidents, un espace de lien social.

Pas de place pour un composteur extérieur ?

Si vous êtes le seul dans votre immeuble à souhaiter installer un composteur, ou que vous n’obtenez pas l’autorisation, il existe également des composteurs plus petits, des lombricomposteurs, avec comme son nom l’indique le concours des lombrics. Il ne faut pas les installer en extérieur, les petites bêtes craignent les températures trop basses, ou trop chaudes. L’emplacement idéal est dans une cave tempérée ou dans la cuisine.

Un lombricomposteur avec ses lombrics qui accélèrent la décomposition des déchets et permettent ainsi de composter de façon individuelle

Pour aller plus loin, mieux gérer ses déchets verts 

La gestion des bio-déchets est en plein développement. Les collectivités aujourd’hui font face à un afflux de déchets verts, issus des tontes des pelouses, élagage des arbres des jardins. Même s’ils sont valorisés en agriculture, leur traitement devient lourd à supporter pour les collectivités et nécessite de plus en plus d’énergie. L’association Trivial Compost propose donc une formation au grand public pour apprendre à recycler soi- même des déchets verts, et limiter leur production.

Source FR3.

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent. « La deuxième injection m’a vraiment secouée »….

Alors que la vaccination contre la Covid-19 s’accélère en France, Medisite est allé à la rencontre de deux patientes qui ont bénéficié du vaccin Moderna.

Elles nous racontent les heures qui ont suivi l’injection et leurs ressentis.

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent

 

S’il était disponible uniquement dans les centres de vaccination, le vaccin Moderna, vaccin à ARN messager, peut désormais être administré par des professionnels de santé en médecine de ville ou en pharmacie.

Pour se prémunir contre la Covid-19, ce vaccin est administré en deux doses de 0,5 ml chacune. L’injection s’effectue en intramusculaire, idéalement dans le muscle deltoïde du bras. Pour rappel, le Vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified) a été codéveloppé par des chercheurs du Biomedical Advanced Research and Development Authority (NIAID) la biotech américaine Moderna.

Alors que la vaccination prend un nouveau tournant en France, Medisite s’est entretenu avec deux patientes, Annie (68 ans) et Pauline (28 ans), après leurs injections. Elles nous racontent les heures qui ont suivi le vaccin, leurs effets secondaires et leurs ressentis. Témoignages.

Moderna : « la deuxième injection m’a vraiment secouée »

« J’ai bénéficié du vaccin Moderna pour me protéger de la Covid-19. Je me suis présentée sans rendez-vous pour des fins de doses au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après la première injection, je n’ai pas eu de réaction immédiate, mais huit jours plus tard, une tâche cutanée est apparue sur mon point d’injection. Elle a disparu grâce à des antihistaminiques et une compresse d’alcool. C’est ce que mon médecin m’avait conseillé.

En revanche, la deuxième injection m’a vraiment secouée. On m’avait prévenue que je risquais des effets secondaires liés à un état grippal. Effectivement, le lendemain, j’ai été prise par des courbatures partout, des maux de tête et de la fièvre. J’avais aussi très mal à mon bras au niveau du point d’injection. J’ai passé ma journée à dormir, ce qui ne m’arrive en principe jamais. Je ne tenais plus debout. J’ai pris du doliprane et le lendemain, j’étais en super forme. Les effets étaient intenses, mais courts. C’était assez étrange.

Malgré les effets, je ne regrette absolument pas la vaccination. Les effets secondaires prouvent que mon système immunitaire réagit. Ça a un côté rassurant. On peut m’injecter quelque chose, mais mon corps réagit. Je dois reconnaître que le centre de vaccination au vélodrome Saint-Quentin-en-Yvelines met tout en œuvre pour une vaccination dans les meilleures conditions : l’organisation était optimale et le personnel très gentil ».

Annie, 68 ans

Vaccin Moderna : « je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras »

« Je me suis faite vacciner avec Moderna un dimanche après-midi. Ce jour était selon moi, une erreur, car j’ai attendu très longtemps (une heure environ). Ayant peur des piqûres, j’ai eu le temps d’angoisser avant… Mon conjoint, qui s’est fait vacciner un mercredi, a tout bouclé en 20 minutes (formulaire à remplir, attente et vaccin).

En revanche, une fois dans le cabinet du docteur, c’est très rapide. Le médecin consulte le formulaire pour vérifier les éventuelles contre-indications puis donne son go à l’infirmière pour la piqûre. C’est à ce moment qu’il faut préciser si vous avez déjà eu la Covid (avec test PCR positif à l’appui, pour le prouver), afin de recevoir le certificat de vaccination avec la mention « Statut vaccinal : terminé » – et non un deuxième rendez-vous. Il ne faut pas hésiter à le répéter : je lui ai précisé avoir déjà eu la Covid en rentrant dans la salle et deux min plus tard, elle avait déjà oublié et allait me planifier un deuxième rendez-vous.

La piqûre en elle-même est moins désagréable qu’une prise de sang : l’aiguille est fine et ça dure très peu de temps ».

« Mes effets secondaires étaient minimes »

« Mes effets secondaires étaient minimes. Juste après le vaccin, j’ai ressenti quelques fourmillements dans le bras, mais je ne sais pas si c’était psychosomatique ou non. J’ai fait le vaccin à 17h et je n’ai pas eu particulièrement mal, jusqu’au soir où j’ai commencé à avoir une légère douleur. Le lendemain par contre, la douleur n’a fait que s’amplifier, jusqu’au soir où elle était assez forte : je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras. J’ai ensuite subi de fortes courbatures dans tout le corps. Elles m’ont réveillée deux fois pendant la nuit.

Finalement, la douleur au bras a commencé à diminuer deux jours après. Aujourd’hui, je ne sens presque plus rien. En revanche, je n’ai constaté aucune rougeur sur la zone ».

Pauline, 28 ans

Source MEDISITE.

Déconfinement : Télétravail, réunions et pots en présentiel… Le nouveau protocole sanitaire en entreprises dévoilé…

CONDITIONS DE TRAVAIL Les pots de départ son à nouveau autorisés, mais limités.

Déconfinement : Télétravail, réunions et pots en présentiel… Le nouveau protocole sanitaire en entreprises dévoilé

 

Les potins à la machine à café vont pouvoir reprendre. Le ministère du Travail a publié mercredi sur son site le tout nouveau protocole national en entreprise. Un document visant à assurer la santé et la sécurité des salariés face à l’épidémie de  Covid-19, tout en assurant la poursuite de l’activité économique.

Certaines règles en matière de télétravail, sur la possibilité d’organiser des réunions en présentiel ou des moments de convivialité ont été mises à jour. Elles seront applicables par les employeurs à partir du mercredi 9 juin.

Télétravail assoupli

Comme le prévoit l’accord national interprofessionnel (ANI) du 26 novembre 2020, le télétravail reste le « cadre de référence ». En revanche, les employeurs pourront « fixer dans le cadre du dialogue social de proximité, un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent ».

L’annonce avait déjà été faite le 26 mai dernier par l’exécutif. Jusqu’à présent, le télétravail était recommandé à 100 %, avec depuis janvier, une petite « soupape » permettant de revenir un jour par semaine sur son lieu de travail.

Réunions et pots en présentiel

Concernant les règles encadrant le retour des employés sur leur lieu de travail, il y a aussi du changement. Si les réunions en audio ou en visioconférence « restent à privilégier », il est désormais possible de les tenir en présentiel. Durant ces moments, les gestes barrières devront être respectés, « notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation des locaux ainsi que les règles de distanciation », précise le texte.

Le protocole fait aussi référence aux pots d’entreprises. Même consigne que pour les réunions, ces « moments de convivialité » réunissant les salariés dans le cadre professionnel peuvent être organisés « dans le strict respect des gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation et les règles de distanciation ». Le ministère du Travail recommande que ces événements « se tiennent dans des espaces extérieurs et ne réunissent pas plus de 25 personnes ». Pour les pots de départ, il faudra donc faire des choix… (On vous a dit qu’il y aurait des potins à la machine à café).

Source 20 MINUTES.

Toulouse : A l’écoute des patients en fin de vie, elle couche sur le papier leurs histoires et leurs mémoires…

BIO HOSPITALIERE Depuis un an, Valérie Bernard intervient au sein de l’unité de soins palliatifs du CHU de Toulouse en tant que biographe hospitalière.

Elle rencontre les patients pour écrire des pans de leur vie.

Toulouse : A l'écoute des patients en fin de vie, elle couche sur le papier leurs histoires et leurs mémoires

 

  • Depuis un an, la Toulousaine Valérie Bernard est biographe hospitalière, un métier récent et méconnu.
  • Elle intervient auprès des patients en fin de vie de l’unité des soins palliatifs du CHU de Toulouse dont elle recueille les récits avant de les retranscrire dans un livre.
  • Aux effets thérapeutiques pour les patients, ce livret est ensuite remis aux familles après le décès et permet d’un être outil dans le travail de deuil.

Il y a un peu plus d’un an, Georges perdait sa fille, Lyne, atteinte d’une grave maladie. Avant de partir, et sans que sa famille soit au courant, cette jeune maman avait partagé des moments de sa vie avec Valérie Bernard au sein du service de soins palliatifs du CHU de Toulouse. Des histoires et mémoires que cette biographe hospitalière a depuis couché sur du papier, avant d’en faire un beau livre relié remis à ses proches quelque temps après son départ.

« Au reçu du livret  » Notes de vie « , j’ai mesuré ce que tous ces ultimes récits pouvaient apporter au malade lui-même et au-delà à ceux qui restent. On se dit en effet dans ces moments critiques tout l’amour qu’on se porte mais on a peu conscience des pensées qui traversent le malade et qui restent et resteront inexprimées », raconte Georges. Pour ce père, le travail méconnu de Valérie Bernard a pris un sens particulier, lui a permis de découvrir des pans de la pensée de Lyne, « dans lesquels nous, parents, avions joué un rôle majeur dont nous n’avions pas connaissance ».

Des mots, des expressions, des chansons de son adolescence qu’il aime aujourd’hui « lire et relire », qui l’émeut et l’apaise. Un sentiment qu’il doit à celle qu’il appelle la « passeuse de mots » et dont il aimerait voir la fonction humanitaire plébiscitée par les administrations hospitalières.

Il faut dire qu’aujourd’hui, ils sont peu nombreux à exercer ce métier récent et méconnu. Valérie Bernard a décidé de se lancer après y avoir mûrement réfléchi. Il y a encore quelques années, elle était infirmière en soins palliatifs au sein de l’unité Resonance du CHU de Toulouse. « Nous avons une place privilégiée dans une unité comme cela et j’ai toujours été interpellée par les témoignages que les gens partageaient avec nous », se rappelle-t-elle. Alors quand elle a entendu parler des biographes hospitaliers, elle a décidé de se réorienter, pour soigner, mais d’une autre manière.

La biographe hospitalière Valérie Bernard aux côtés du personnel soignant de l'unité des soins palliatifs du CHU de Toulouse.

Hier comme aujourd’hui, elle fait partie intégrante de l’équipe. C’est avec les psychologues, médecins et personnels soignants, qu’elle va déterminer les patients avec lesquels elle pourra échanger s’ils en ont la volonté. « Ça rentre dans le cadre d’un vrai projet de soins, c’est tout sauf une écriture testamentaire ou un livre littéraire, c’est un projet de vie. Certains veulent laisser quelque chose à leurs enfants, d’autres veulent se poser, se raconter. Cela offre un espace unique et singulier qui n’appartient qu’à la personne », assure celle qui a fondé l’association Notes de vie pour pouvoir intervenir en milieu hospitalier et en Ehpad.

Un effet thérapeutique

Ces derniers peuvent lui livrer des anecdotes, des pensées plus intimes, des peines ou rancœurs aussi. Des mots qu’elle met en forme mais qui restent toujours ceux du patient, pour ne pas déformer ses pensées et que ses proches puissent le retrouver.

« En racontant sa vie, le patient se voit autrement que malade, il renvoie à un côté positif, se raconter c’est aussi se reconstruire. C’est un support pour les équipes et il y a un effet thérapeutique, cela fait partie du « prendre soin » », assure Magali Mallet, psychologue au sein du service de soins palliatifs. Pour cette dernière, la blouse blanche peut être parfois un frein. Valérie Bernard apporte une respiration dans le quotidien des malades, souvent rythmé par les piqûres et autres examens. Certains d’entre eux avaient d’ailleurs déjà pensé à écrire et voient ainsi se concrétiser un de leurs projets. D’autres estiment que leur vie a été banale, « mais il y a avant tout une vie, à nous de leur faire comprendre que tout est essentiel », poursuit Magali Mallet. Des choses essentielles, parfois non dites, et qui permettront à ceux qui restent de mieux les comprendre.

Pour la psychologue, ce nouveau métier est un complément aux soins palliatifs. Aujourd’hui, l’association « Notes de vie » de Valérie Bernard peut proposer ces biographies hospitalières gratuitement grâce à des financements privés, notamment du mécénat. Un an après son arrivée dans le service, elle a pu remettre neuf livres à des familles. « Et à chaque fois, cela a été un outil d’accompagnement du deuil et c’est toujours un cadeau très fort pour les familles », conclut-elle.

Source 20 MINUTES.

 

Coronavirus : Certains traitements de la sclérose en plaques rendraient les vaccins anti-Covid inefficaces…

VACCINATION Un cinquième des patients atteints de sclérose en plaques suivraient un traitement qui rendrait inefficaces les vaccins anti-Covid.

Coronavirus : Certains traitements de la sclérose en plaques rendraient les vaccins anti-Covid inefficaces

 

  • Certains traitements de la sclérose en plaques annuleraient les effets protecteurs de la vaccination anti-Covid.
  • Or, 20 % des patients seraient soignés avec ces traitements immunosuppresseurs.
  • Des études sont menées pour étudier leur réponse immunitaire et leur proposer le schéma vaccinal le plus efficace.

Un vaccin pour zéro protection ? Certains traitements contre la sclérose en plaques, les anti-CD20, annuleraient la protection conférée par les vaccins anti-Covid tout en augmentant les risques de développer une forme grave du virus. « Les patients traités avec cette classe de traitements sont à la fois plus exposés aux formes graves de Covid-19 et risquent de moins bien répondre à la vaccination », explique le neurologue Jean Pelletier, président du Comité Médico-Scientifique de la Fondation Arsep (Aide à la recherche sur la sclérose en plaques).

« Autour de 20 % » des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) prennent ce type de traitements, précise-t-il. Soit dès le début de leur maladie, soit parce que les autres n’ont pas fonctionné.

Moins de protection et plus de risques de forme grave : la double peine

Rituximab et ocrelizumab : voici les deux médicaments qui semblent annuler l’effet protecteur des vaccins contre le coronavirus. Les effets que semblent provoquer les anti-CD20 face au Covid-19 pourraient s’expliquer par le fait que ces médicaments agissent sur les lymphocytes B, « les cellules qui fabriquent les anticorps », selon le Pr Pelletier. « Ce sont des immunosuppresseurs très puissants, donnés comme traitement de fond très efficace de la SEP, et administrés par perfusion tous les six mois », explique le Pr Thibault Moreau, chef du service de neurologie au CHU de Dijon et membre du Comité Médico-Scientifique de l’Arsep.

« Les études menées par les Etats-Unis, l’Italie et la France convergent et montrent qu’il y a chez ces patients un risque plus élevé de développer une forme grave du Covid-19. Le ratio est d’environ 2,2, soit un risque doublé », ajoute le neurologue. De plus, « on voit des personnes atteintes de SEP et traitées par ces anti-CD20 qui ne produisent pas d’anticorps après la vaccination », complète le Pr Pelletier, craignant le risque d’une « non-protection ». Pour ces patients, face au Covid-19, c’est donc la double peine.

D’où l’importance d’avoir des données complémentaires. Ainsi, l’étude COV-POPART, pilotée par l’Inserm, « vise à évaluer l’effet de la vaccination contre le Covid-19 » chez des patients traités pour plusieurs maladies, en fonction des traitements qu’ils prennent. Parmi eux, 600 patients SEP. « On ne connaît pas encore bien le degré d’immunisation face au Covid-19 des patients SEP vaccinés après avoir reçu des anti-CD20, reconnaît le Pr Moreau, qui participe à ces travaux. C’est pourquoi nous réalisons des dosages d’anticorps chez ces patients qui reçoivent ces traitements après un, trois, six et douze mois, afin d’évaluer leur réponse immunitaire ».

Déterminer le schéma vaccinal le plus efficace

« On pourra avoir une première réponse dans six mois », espère le Pr Pelletier, selon qui il faudra sans doute une adaptation de la stratégie vaccinale chez les personnes concernées. Pour l’heure, « chez les patients pour lesquels il y a une indication à recevoir ces traitements, nous préconisons de les vacciner en amont : si leur SEP est bien stabilisée, on va différer la perfusion de trois mois pour les vacciner d’abord. C’est sans risque », assure le Pr Moreau.

Et selon les recommandations de la Haute autorité de santé et des sociétés savantes, pour ces patients, le schéma vaccinal le plus efficace est celui à trois doses. « On sait qu’au-delà du taux d’anticorps, l’immunité cellulaire joue un rôle protecteur face au coronavirus. Mais faute de pouvoir la mesurer, par précaution, on préconise une dose de vaccin supplémentaire à ces patients, soit trois au total », poursuit le neurologue.

Informer et rassurer les patients

Et pour les autres traitements de la maladie ? « Mon neurologue m’a dit que mon traitement protégeait un peu du coronavirus, raconte Iris, bientôt 30 ans, dont la SEP a été diagnostiquée il y a quelques années et qui n’est pas traitée par anti-CD20. J’ai d’ailleurs été cas contact à plusieurs reprises sans jamais contracter le virus, à en croire mes tests PCR et sérologiques négatifs ». Il n’y a pas d’inquiétude concernant les autres traitements de fond de la SEP, comme les interférons, qui pourraient avoir un effet « un peu protecteur », confirme le Pr Pelletier.

Mais du côté des patients, difficile d’y voir clair. « Aujourd’hui, entre l’impact au quotidien de cette maladie et des traitements et le contexte anxiogène du Covid-19, on a besoin d’informations précises. D’autant plus que certains vaccins, comme celui contre la fièvre jaune, sont contre-indiqués pour nous, donc on a du mal à s’y retrouver », confie Iris. Dans son service, le Pr Moreau le voit, « on reçoit chaque jour des centaines de coups de fil de nos patients qui nous posent des questions sur les vaccins.

On les rassure :  la pharmacovigilance est très bonne en France, et il est établi que la vaccination anti-Covid chez les patients SEP ne déclenche pas de manifestations de leur maladie telles que des poussées inflammatoires, rassure-t-il. C’est important d’insister sur ce point, parce que le Covid-19 peut entraîner des complications neurologiques, ce qui est particulièrement délétère chez des malades ayant déjà le cerveau lésé à cause de la SEP. Donc le vaccin est préférable ». Et les patients semblent plutôt enclins à se faire vacciner : « Parmi ceux que j’ai reçus ce matin, presque tous ont eu au moins la première dose, et très peu ne souhaitent pas se faire vacciner », observe le Pr Moreau.

A ce jour, on estime que plus de 2,8 millions de personnes sont touchées par cette maladie auto-immune dans le monde, dont 110.000 en France.

Source 20 MINUTES.