Handicap – INCLUDEO La première gamme TEFAL au design inclusif arrive sur le marché ! Vidéo…

Illustration concrète du Good Design Playbook – guide de bonnes pratiques pour la conception de produits et de services inclusifs – réalisée par le Groupe SEB en partenariat avec APF France Handicap, la gamme de petit déjeuner INCLUDEO de TEFAL est désormais accessible en ligne et dans les réseaux de distribution en France. 

Handicap - INCLUDEO La première gamme TEFAL au design inclusif arrive sur le marché !...

 

Une gamme conçue pour toutes et tous

La France compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap, soit 1 Français sur 6 (Source INSEE). Afin d’améliorer l’accessibilité de ses produits et services au plus grand nombre (ex : notices, apps, fonctionnalités des appareils etc.), le Groupe SEB intègre des personnes en situation de handicap, dès la conception, afin de détecter immédiatement et très concrètement les points de blocage ressentis au quotidien. Les produits de la gamme de petit déjeuner INCLUDEO ont donc été conçus pour être plus maniables, plus faciles et plus visibles. Par exemple, un jeu de contraste a été réalisé sur les couleurs, les boutons sont plus larges pour une meilleure maniabilité, les indicateurs de niveaux d’eau sont plus grands et les poignées sont plus ergonomiques. En partenariat avec HandiCaPZéro, les modes d’emploi ont été adaptés en caractères agrandis, en braille, en audio et en ligne. Ils seront mis à disposition gratuitement.
La gamme INCLUDEO sera commercialisée dans nos principaux réseaux de distribution, sur les sites de ventes en ligne et sur Tefal.fr

Le design inclusif au service d’une société inclusive

La démarche de design inclusif s’inspire de la diversité des personnes qui compose la société pour concevoir des produits et services à destination du plus grand nombre. Blessure, maladie, âge avancé, handicap situationnel, sont autant de situations qui doivent être prises en compte si l’on veut préserver aussi longtemps que possible l’autonomie des personnes dans leur vie quotidienne. Or, les standards actuels de fabrication ne prennent pas en compte ces différentes circonstances de handicap. En s’y préparant dès aujourd’hui, le Groupe SEB sera capable de proposer des solutions pertinentes pour répondre aux problématiques sociétales telles que le vieillissement de la population. Selon les projections de l’INSEE, en 2070, la part des plus de 65 ans pourrait atteindre 28,7 % de la population. 

Vincent Berry, Directeur Marketing de Groupe SEB France :

« Nous sommes heureux de voir se concrétiser la démarche de design inclusif avec le lancement de la gamme INCLUDEO qui a reçu un très bon accueil de la part de nos clients distributeurs. Faire la promotion du design inclusif, c’est œuvrer pour une société plus inclusive car améliorer l’accessibilité d’un produit pour les personnes en situation de handicap, c’est le faire au bénéfice du plus grand nombre. »

 

Source TEFAL.

HANDICAP Saint-Hilaire-de-Brethmas accueillera la première aire de jeux inclusive du département…

Après des années de combat, Hugo Carré touche enfin au but. Papa d’un enfant porteur de handicap, le président de l’association « Au cœur de nos différences » milite pour la création d’aires de jeux adaptées dans le Gard, qui en est à ce jour totalement dépourvu.

Avec le soutien de la municipalité Saint-Hilairoise, la donne va bientôt changer.

HANDICAP Saint-Hilaire-de-Brethmas accueillera la première aire de jeux inclusive du département

 

Le 8 mars dernier, les maires du Gard, l’agglomération d’Alès, Nîmes Métropole, le conseil départemental du Gard et de l’Hérault, ainsi que la région Occitanie, entre autres, ont reçu une lettre adressée par l’association alésienne « Au cœur de nos différences », présidée par Hugo Carré. Un écrit dans lequel figurait le projet de création d’aires de jeux adaptées pour les enfants handicapés. Un prototype inclusif s’appuyant sur la réussite de la ville de Vannes en Bretagne qui, en novembre 2019, s’est dotée de la première aire de jeux inclusive de France, regroupant sur plus de 750 m², près de cinquante activités ludiques.

Maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas, Jean-Michel Perret a été le premier à dégainer : « Nous n’y avions pas du tout pensé. Mais c’est une idée géniale alors on a foncé ! » Conseillère municipale déléguée à la petite enfance et au handicap, Isabelle Valy s’est naturellement emparée du projet. Après avoir pris le temps de la réflexion, le site du Mas Bruguier, qui abrite le centre de loisirs, à deux pas de l’ancienne route de Nîmes, s’est imposé comme l’emplacement idéal. Outre sa surface estimée à environ 3 000 m², « c’est un lieu qui a pas mal d’avantages », d’après l’édile saint-hilairois, mentionnant la présence sur place de « toutes les commodités dont les toilettes pour lesquelles l’accessibilité va être adaptée ».

Livraison fin 2022 ?

Seul bémol, le parking, « un peu petit », mais qui n’inquiète pas pour autant Jean-Michel Perret : « On a une bonne réserve foncière, on va faire ce qu’il faut avec l’Agglo. » Après des années de militantisme en faveur de l’inclusivité, « à ne surtout pas confondre avec l’accessibilité », Hugo Carré est un président d’association heureux d’un tel dénouement. 17 structures comprenant des associations ainsi que des professionnels de santé ont été invitées à se mettre autour de la table pour coconstruire cette future aire de jeux dont la livraison est espérée pour le deuxième semestre de l’année 2022 dans le meilleur des cas.

Parce qu’il faudra sans doute débourser près de 200 000 euros pour se doter d’une telle structure « évolutive et amenée à accueillir des animations », la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas ne pourra pas assumer seule le poids du financement. « On ira taper à toutes les portes », promet le maire, qui a pensé à l’installation de tables de pique-nique adaptées pour faire de cet espace un lieu de vie à part entière. Car au-delà du bénéfice direct pour les enfants qu’il qualifie de « différents », Hugo Carré voit plus loin : « C’est la possibilité de réunir dans un même espace des enfants non valides et des enfants valides. Seule cette cohabitation précoce contribuera à offrir à ces derniers un autre regard sur le handicap une fois adultes. »

Comblé à l’idée d’accueillir la première aire de jeux inclusive du Gard, Jean-Michel Perret n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour « un Saint-Hilairois qui a mis 20 ans avant de pouvoir rapatrier dans le Gard sa fille polyhandicapée », celle-ci se faisant sans cesse chiper sa place dans une structure adaptée du département qui aurait pu l’accueillir. Ce qui fait dire à l’élu qu’il reste « beaucoup à faire en matière de handicap ». Assurément, implantée au cœur d’une Agglo qui compte pas moins de 130 000 habitants, la structure trouvera son public. « Et si on peut être démonstrateur en sensibilisant d’autres élus, alors tant mieux », conclut Jean-Michel Perret.

Source OBJECTIFGARD.

 

Qu’est-ce que la dyspraxie, le handicap invisible dont souffre Stéphane Plaza ?…

Difficile de faire plus maladroit que Stéphane Plaza.

L’agent immobilier le plus célèbre du PAF a fait de ses gaffes une véritable marque de fabrique dans ses émissions.

Mais derrière l’humour dont il fait preuve à chaque chute et objet cassé, se cache une maladie peu connue du grand public : la dyspraxie.

Qu'est-ce que la dyspraxie, le handicap invisible dont souffre Stéphane Plaza ?

 

Des chutes, des objets qui lui échappent, les bibelots plus ou moins précieux qui finissent en morceaux… Il n’y a pas un épisode de ses émissions où Stéphane Plaza ne déclenche pas une catastrophe. L’agent immobilier et animateur de M6 ne s’en cache pas : il est maladroit. La responsable de ses deux mains gauches est la dyspraxie, une maladie bien réelle et très peu connue qu’il a évoquée au micro d’Anne Roumanoff sur Europe 1.

Interrogé par l’humoriste pour faire la promotion de sa prochaine pièce de théâtre, mais aussi de son nouveau magazine Bienvenue chez vous, il lui a confié : « Je suis très maladroit, mais je le vis bien. C’est Pierre Richard quoi ! Je ne l’explique pas. C’est de pire en pire. J’ai l’impression qu’il y a trop de choses dans ma tête. » Le tout avant de finalement lui donner la vraie raison de sa maladresse : « Je suis dyspraxique en fait. Ça veut dire qu’on ne contrôle pas sa force et qu’on n’arrive pas à faire ses lacets. »

Animateur, comédien, agent immobilier… Stéphane Plaza multiplie les casquettes en dépit de cette pathologie qui peut l’handicaper au quotidien. Un trouble qu’il a déjà évoqué sur Instagram, affirmant qu’Albert Einstein, Tom Cruise, Daniel Radcliffe ou encore Jean Dujardin souffraient du même problème. « En gros, c’est une altération de la communication entre le cerveau et le corps, les deux fonctionnent très bien, mais pas ensemble ! Maladresse, dyslexie, difficulté à maîtriser sa force et à faire ses lacets (ceux-là sont chez moi) organisation, rangement, repérage dans le temps compliqués, et difficulté à faire sa toilette tout seul entre autres… Mais grande créativité ! »

La dyspraxie, une maladie peu connue

Aussi appelée trouble développemental de la coordination (T.D.C.), trouble d’acquisition de la coordination (T.A.C.) ou dyspraxie développementale (D.D.), la dyspraxie est un trouble neurologique chronique qui apparaît dès l’enfance et qui affecte la planification et la coordination des mouvements. Si elle ne s’associe pas à une paralysie ou à une parésie, elle demande néanmoins au sujet une énorme mobilisation de toute son attention pour réaliser certains gestes de manière volontaire, ce qui peut s’avérer très pesant au quotidien.

Il existe trois types de dyspraxie : la dyspraxie constructive (qui entraîne des difficultés à réaliser une construction), la dyspraxie constructive visuo-spatiale (qui cause des difficultés à se repérer dans l’espace), et la dyspraxie idéatoire (difficulté de réaliser un geste avec un outil ou un objet, que ce soit un crayon, une brosse à dents ou une fourchette par exemple). Les symptômes sont nombreux et vont au-delà des troubles moteurs, puisqu’ils peuvent s’associer à des troubles de la parole, de l’orthophonie, de la logique mathématique, mais aussi une très forte fatigue. Selon la Fédération Dyspraxique Mais Fantastique, ce handicap invisible touche 4 à 6% de la population. Mais bien souvent, elle est mal diagnostiquée, car confondue avec une simple maladresse ou des problèmes de motricité.

Source YAHOO.

 

 

Des femmes atteintes d’un cancer du sein dénoncent la pénurie du Trodelvy en Europe…

ESPOIR Le Trodelvy est essentiel car « il permet de doubler l’espérance de vie », selon le collectif #MobilisationTriplettes.

Des femmes atteintes d’un cancer du sein dénoncent la pénurie du Trodelvy en Europe

 

Les femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif métastatique sont dans l’attente du Trodelvy. La prise de ce médicament leur permettrait en effet d’espérer vivre quelques mois de plus malgré la maladie. Problème : le laboratoire américain Gilead, détenteur du brevet, déclare ne pas avoir les capacités de production suffisante pour fournir les patientes européennes. Le laboratoire est en outre toujours dans l’attente des autorisations en Europe, alors que le traitement est déjà commercialisé aux Etats-Unis.

Au regard des données statistiques, Claude Coutier, qui a créé le collectif #MobilisationTriplettes, ne comprend pas pourquoi le Trodelvy met autant de temps à arriver sur le marché européen. Pourtant, « selon les chiffres officiels, la médiane de survie est de 14 mois. Quatorze mois, c’est court. Alors, ce médicament, il permet de doubler l’espérance de vie », confie-t-elle à France Info.

Attendre « la fin de l’année »

De son côté, le laboratoire reconnaît qu’il va falloir encore patienter. « Nous sommes en cours de construction de cette capacité [de production] pour l’Europe et pour les autres pays d’ailleurs, en dehors des États-Unis », explique Michel Joly, président de Gilead France. « Nous aurons un médicament qui sera disponible au moment aussi de l’autorisation européenne de mise sur le marché, c’est-à-dire à la fin de l’année ».

Si six mois peuvent généralement paraître courts, c’est évidemment une éternité pour les malades d’un cancer aussi virulent. Michel Joly, conscient « bien sûr de la situation de ces patientes », a donc décidé de faire un geste. « Nous avons pu prélever quelques milliers de flacons sur la production américaine pour donner accès au Trodelvy à quelques dizaines de patientes qui sont dans une situation d’urgence », explique le dirigeant à France Info. Cela concernera 78 patientes, le temps qu’une usine soit construite en Italie.

Pour Claude Coutier c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins réels. Environ 600 femmes sont en effet en attente en France du Trodelvy. « 78 femmes, c’est super, mais, et les autres, on les laisse mourir ? Que fait-on ? » interroge-t-elle. Le collectif #MobilisationTriplettes demande donc au plus vite un geste supplémentaire à Gilead et cette fois pour l’ensemble des malades.

Source 20 MINUTES.

Couvre-feu, restaurants, télétravail…. Ce qui va changer pour les Français ce 9 juin…

Le couvre-feu sera décalé à 23 heures et plusieurs restrictions jusqu’alors en vigueur seront assouplies pour cette nouvelle étape du déconfinement.

Les terrasses de bars et restaurants pourront être occupées à 100%.

 

La France enclenche une nouvelle étape de son plan de déconfinement. Ce 9 juin, de nouvelles règles s’appliqueront aux bars, restaurants mais aussi aux commerces non essentiels ou encore sur le lieu de travail. Couvre-feu, sport, cinéma, théâtre, télétravail, cérémonies : Le Figaro fait le point de ce qui va changer ou non.

Le couvre-feu décalé

Premier changement à prendre en compte, et non des moindres: le couvre-feu sera décalé de 21 heures à 23 heures. Les clients des terrasses de bars et restaurants pourront rester plus longtemps attablés. Le couvre-feu ne sera définitivement levé qu’à la fin du mois, le 30 juin.

Les bars et restaurants ouverts en intérieur

Les terrasses de bars et restaurants, rouvertes depuis le 19 mai avec une jauge de 50%, pourront accueillir davantage de monde. Toutes pourront être remplies à 100%, en prévoyant des tablées de six personnes maximum. Les bars et restaurants pourront également accueillir des clients à l’intérieur. La jauge fixée en la matière sera de 50%, toujours avec des tablées de six personnes maximum. Certains restaurants ont ainsi attendu ce 9 juin pour rouvrir, faute d’espace pour proposer une terrasse.

Le 9 juin marque également un tournant en matière de protocole sanitaire. Le carnet de rappel – papier ou numérique – sera dès cette date obligatoire à l’entrée des bars, restaurants et salles de sport, qui feront elles aussi leur réouverture. En l’occurrence, une jauge de 50% devra être respectée et les sports de contact seront uniquement autorisés en extérieur. Une distanciation de 2 mètres entre chaque sportif devra être observée.

Les jauges plus souples dans les cinémas et musées

La capacité d’accueil des cinémas va presque doubler, avec une jauge étendue à 65%. Les séances du soir, le décalage du couvre-feu aidant, feront elles aussi leur retour. Dans les musées, les règles de distanciation seront réduites à une personne tous les 4 m², contre 8m² auparavant. Ces règles vaudront également pour les commerces et rayons non essentiels.

Dans les lieux de culte

Dans les lieux de culte ou pour les cérémonies comme les mariages, un emplacement sur deux pourra être occupé – contre un emplacement sur trois en quinconce entre chaque rangée jusqu’à présent. Les enterrements seront limités à 75 personnes.

Le thermalisme

Le thermalisme est de nouveau pleinement autorisé, et ce sans restriction de capacité d’accueil.

Les piscines

À partir de ce mercredi 9 juin, les piscines couvertes, fermées depuis septembre dernier, rouvrent pour tout le monde, avec une jauge à 50%. Elles avaient rouvert depuis le 19 mai, mais uniquement pour le public jugé prioritaire. L’entrée sur le bassin se faisait ainsi sur présentation d’un certificat médical.

Le retour des parcs d’attraction

Juin rimera avec une réouverture progressive des parcs d’attractions. Après plus de sept mois de fermeture, le Parc Astérix et le Futuroscope rouvriront dès le 9 juin. Ils seront suivis par Disneyland Paris, qui pourra à nouveau accueillir du public dès le 17 juin. Le parc d’attractions vendéen du Puy du Fou va rouvrir quatre jours par semaine à partir du 10 juin.

Cette reprise s’effectuera dans le strict respect d’un protocole dédié: Disneyland Paris impose ainsi des règles de distanciation physique dans ses attractions et files d’attente, ainsi que le port du masque obligatoire à partir de six ans. L’accès au Parc Astérix se fera uniquement sur réservation. Le port du masque y sera obligatoire à partir de 11 ans.

Le pass sanitaire

Le 9 juin marque également l’entrée en vigueur du pass sanitaire. Ce document conditionnera l’accès aux rassemblements de plus de 1000 personnes. Il comportera une preuve de non-contamination à la Covid-19, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’un test PCR négatif ou encore d’un certificat d’immunité, délivré par un médecin.

«Il ne sera pas obligatoire et ne sera pas nécessaire pour toutes les activités relevant de la vie quotidienne : lieu de travail, grandes surfaces, services publics ou encore restaurants et cinémas. Il sera exigé pour participer à des événements accueillant plus de 1 000 personnes où le brassage du public est plus à risque au plan sanitaire : grandes salles de spectacle, événements sportifs ou culturels, festivals, foires et salons», fait savoir le gouvernement.

Un assouplissement du télétravail

Le télétravail sera assoupli à compter du 9 juin. Un nouveau protocole national en entreprise (PNE) entrera en vigueur à cette date. Un nombre de jours minimal de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent, devra ainsi être défini par dialogue social au sein de chaque entreprise. Tout employeur qui demanderait à l’ensemble de ses salariés d’abandonner le télétravail pour revenir sur site à 100 % dès le 9 juin «n’appliquerait pas le protocole», a prévenu la rue de Grenelle. Le ministère n’a pas fixé lui-même de nombre minimal de jours de télétravail. Le vrai retour à la normale est attendu pour septembre.

Les règles relatives au respect des gestes barrière demeurent inchangées. Le texte précise que l’employeur «doit prendre toutes les mesures d’organisation nécessaires pour limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique». Surtout, «chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à toute autre personne (ex. autre salarié, client, usager, prestataire, etc.) associée au port du masque». Les réunions en audio ou en visioconférence sont à privilégier.

Du nouveau aux frontières françaises

La France va assouplir les règles d’accès à son territoire. Dès le 9 juin, tous les Européens vaccinés – soit à partir de deux injections – pourront franchir les frontières françaises sur présentation d’un certificat de vaccination papier, ou du pass sanitaire validé par l’Union européenne. Ces documents viendront ainsi remplacer le test PCR négatif de moins de 72 heures, qu’il fallait jusqu’à présent présenter à l’entrée du territoire.

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : « La vaccination devient une norme », explique Alain Fischer, interrogé par nos lecteurs…

Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, est venu à la rédaction pour répondre aux questions envoyées au préalable par nos internautes.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

 

  • Après une ouverture très progressive, tous les adultes peuvent aujourd’hui avoir accès à la vaccination contre le Covid-19.
  • A partir du 15 juin, ce sont les Français entre 12 et 18 ans qui pourront recevoir des injections.
  • Durée de l’immunité, efficacité des vaccins, effets secondaires, obligation vaccinale… Alain Fischer a répondu aux questions de nos internautes.

Chaque semaine, une nouvelle donne. La campagne vaccinale contre le Covid-19 a subi bien des rebondissements entre son ouverture, fin décembre, et son élargissement à tous les adultes le 31 mai. Au point que certains Français ont du mal à s’y retrouver…

Alors que l’accélération de la vaccination laisse espérer un été plus serein, Alain Fischer, nommé par le gouvernement pour coordonner cette campagne contre le Covid-19, est venu à la rédaction de 20 Minutes. Et a répondu aux questions de nos internautes.

Mélanie, 38 ans : « La vaccination des 12-18 ans sera ouverte dès le 15 juin alors qu’il reste la moitié des adultes français à vacciner. Est-ce qu’on ne risque pas de pénaliser des personnes qui sont plus à risque ? »

Non, sinon ce genre de décision ne serait pas prise ! Pour les personnes les plus à risque, la vaccination, heureusement, est bien avancée. Ce n’est pas déraisonnable de commencer celle des adolescents, qui va se faire progressivement.

J’aimerais beaucoup que l’école participe. Pas en demandant aux enseignants de vacciner. Ni même aux médecins et infirmiers scolaires, pas assez nombreux. Mais en ouvrant des vacations pour vacciner aux médecins et infirmiers libéraux dans les établissements scolaires et universités. Cela permet aussi de parler de la vaccination en général. C’est comme ça qu’en Grande-Bretagne, ils ont réussi à vacciner contre les infections au papillomavirus (HPV) 80 % des adolescents.

Jean-Michel, 71 ans : « Le vaccin AstraZeneca est moins efficace (surtout contre les variants). Or, on l’administre aux personnes les plus à risques, du fait de leur âge. N’y a-t-il pas là une aberration clinique dont la justification est économique : il faut écouler un stock ? »

Ce n’est pas une vaccination au rabais. Actuellement, en France, le variant britannique est responsable de 80 % des infections. Or, AstraZeneca est aussi efficace que les vaccins à ARN messager contre ce variant-là.

« Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! »

Albessard, 60 ans : « Le vaccin nous procure l’immunité pour combien de temps ? »

Bonne question ! Ce que l’on sait avec les essais cliniques, c’est que la protection est stable six mois. Il y a des raisons d’espérer que ça aille bien au-delà. Une étude française montre que treize mois après l’infection, la plupart des gens ont encore des anticorps. Mais ça ne permet pas d’affirmer qu’on aura une immunité protectrice un an après.

Clémentine, 28 ans : « Pensez-vous que nous devrons nous faire vacciner tous les six mois ou tous les ans ? »

Tous les six mois, non. Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! Aucune précipitation donc, sauf variant particulier, pour vacciner la population bien portante. Se posera la question d’un rappel en fin d’année des personnes âgées, et sans doute des soignants.

Nicolas, 37 ans : « (Etant) Covid long depuis mars 2020, je n’avais pas la possibilité de me faire tester. Doit-on faire dans ce cas une ou deux doses de vaccin ? »

Une dose. On peut aussi faire une sérologie. D’ailleurs, on va proposer un test sérologique rapide dans les centres de vaccination en juin. Si la personne a des anticorps, il y aura une seule injection, donc on épargne des doses. On va le tester dans un premier temps. Pour voir si ça n’inquiète pas les gens et si on ne perd pas de temps. En dehors de ce cas particulier, il n’y a aucune raison de réaliser une sérologie. Notamment après le vaccin…

Gachet, 38 ans : « J’ai eu une première injection de Pfizer, mais deux semaines après, j’ai contracté le Covid-19 avec des symptômes. Dois-je faire la deuxième injection et si oui, quand ? »

Plutôt non. Mais ce n’est pas quelque chose de solide. Avec le bon sens, on considère qu’un vaccin, puis une infection, cela représente deux doses.

Simon, 33 ans : « Une fois vacciné, on peut recevoir et transmettre le virus. Alors en quoi cela protège-t-il les autres ? »

Une fois vacciné complètement, le risque d’être infecté ne disparaît pas totalement. Des vaccins qui fonctionnent à 100 %, je n’en connais pas. Mais le niveau de protection des vaccins ARN contre une forme grave s’élève à 95 %, et contre l’infection, c’est 90 %.

Pendant longtemps, on a eu un discours de prudence, car on n’avait pas de données sur la transmission post-vaccination. Aujourd’hui, on a des preuves solides à partir de la vaccination en Israël, au Qatar. On peut rassurer : on se protège et on protège les autres.

« Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes »

Schwaller, 54 ans : « Ne doit-on pas rendre le vaccin obligatoire plutôt que de faire vacciner les ados, voire les enfants, sous prétexte que des adultes n’assument pas leur rôle de protection de l’enfance ? »

Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes. Mais ce n’est pas « à la place », c’est « en plus ». Imaginons qu’on arrive à vacciner 100 % des adultes, ça serait bien de vacciner aussi les ados. Car ils jouent un rôle dans la transmission du virus. Donc vaccinés, ils participeraient à cette protection collective.

Mais il y a deux autres arguments. Le premier : à cause du Covid-19, les ados peuvent avoir une maladie inflammatoire appelée le PIMS. C’est rare – 125 ados en France en un an –, mais si on peut l’éviter, c’est mieux. Deuxième raison, la plus forte à mon avis : beaucoup d’ados ont malheureusement souffert et souffrent parce que leur fréquentation scolaire a diminué. Certains ont décroché, d’autres développent des troubles psychiatriques.

Et sur la vaccination obligatoire ? Emmanuel Macron a répondu « pas à ce stade »…

Il faut continuer le travail pour entraîner l’adhésion. On a beaucoup progressé. Aujourd’hui, les personnes hésitantes ou réfractaires sont de l’ordre de 20 %. On était à 50 % il y a quatre mois. Par l’effet d’entraînement, la vaccination devient une norme.

Mais il reste des gens qui ne veulent pas être vaccinés. Le premier travail, c’est d’expliquer à tout le monde, et aux jeunes en particulier, qu’ils doivent le faire : c’est dans leur intérêt pour recouvrer une vie normale. Le pass sanitaire sera aussi incitatif.

L’autre point d’effort, c’est aller vers les populations qui veulent, mais ne peuvent pas. On voit qu’il y a une fraction des plus de 80 ans, qui sont chez elles, qui ont du mal à se déplacer et il faut aller vers elles. Mais c’est le cas aussi de certains malades chroniques à risque comme les obèses, ceux atteints de maladies psychiatriques, de toxicomanies. Les personnes précaires, dans les foyers de migrants.

La vaccination obligatoire ne serait justifiée que si après tous ces efforts – ce qui nous amène à l’automne – on avait une couverture vaccinale insuffisante et une épidémie hors de contrôle. Ce serait un dernier recours.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

Silva, 36 ans : « Pourquoi au début, 70 % de personnes vaccinées était nécessaire pour atteindre l’immunité collective alors que maintenant, vous réclamez 90 % ? »

Parce que les nouveaux variants rendent la maladie plus contagieuse. Avec le virus initial, une personne malade en infectait 3. Avec le variant britannique, c’est 4, et l’indien au-delà. Donc aujourd’hui, il faudrait au minimum 75 % de la population tous âges confondus, donc 90 % des adultes, pour atteindre l’immunité collective.

« C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux »

Roberto, 52 ans : « Si les compagnies pharmaceutiques refusent de s’engager sur les effets secondaires, pourquoi devrais-je prendre un risque en prenant ce traitement expérimental alors que je ne fais pas partie de la population à risque ? »

Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’une industrie ne peut être poursuivie s’il y avait défaut. On a un recul de temps faible, c’est sûr, mais une quantité impressionnante avec des centaines de millions d’injections. Jamais un vaccin n’a été surveillé de façon aussi attentive. On n’observe pas de complications sérieuses. Excepté les thromboses avec AstraZeneca, qui sont très rares.

En revanche, le risque de la maladie est connu, les décès, les hospitalisations, les Covid long… C’est une maladie qui empoisonne la vie de tout le monde. La grande majorité des personnes hospitalisées en soins intensifs actuellement ont moins de 70 ans et il y a des moins de 50 ans en réa. C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux…

Sébastien, 40 ans : « Que savez-vous des effets secondaires à moyen ou long termes concernant les vaccins à ARN messager ? »

Avec les vaccins en général, quand il y a des effets indésirables, ils sont immédiats. Pas six mois, un an après. Des choses ont été prétendues, mais inexactes. Par exemple, les complications liées à l’adjuvant aluminium [il n’y a pas d’adjuvant dans les vaccins à ARN messager]. L’ARN sert à faire fabriquer la protéine et est dégradé en trois jours. Il n’est pas susceptible de provoquer des problèmes particuliers.

Cela fait plusieurs années que des personnes qui ont des cancers reçoivent des vaccins à ARN messager. Par ailleurs, on utilise l’ARN pour traiter certaines maladies rares. Dans ce cas-là, ces patients reçoivent des doses d’ARN 5.000 fois supérieures à la dose d’ARN des vaccins… et tous les mois. C’est une fantastique avancée scientifique grâce à laquelle on va sortir de la pandémie.

Armelle, 66 ans : « Pourquoi les chiffres concernant les cas de Covid après vaccination ne sont-ils pas rendus publics ? »

Cela sous-entend qu’on cache des choses. On sait que le début de la protection commence deux semaines après la première dose. C’est sûr et certain qu’il y a des cas pendant cette période. Ce n’est pas suivi jour après jour, mais ces quelques cas ne remettent pas en cause l’efficacité des vaccins.

Source 20 MINUTES.

 

Quand un simple porte-yaourt rend plus facile la vie des personnes en situation de handicap. Vidéos..

L’invention est née chez Altylab, l’atelier du centre héliomarin de Plérin dans les Côtes d’Armor.

L’objet qui permet de gagner en autonomie a été primé lors du concours Fab Life organisé par Handicap International.

Un cube en plastique, capable de recevoir toutes les formes de pots de yaourts ou de crèmes dessert

 

Pour faire l’éloge de la simplicité, il suffit de prendre en main ce nouvel objet créé par l’atelier collaboratif Altylab. Un cube en plastique à l’image de ces jeux pour enfants où il faut glisser des formes géométriques dans les trous. Le principe est connu. Il a juste été transformé et adapté pour recevoir des pots de yaourts et autres crèmes dessert.

C’est Loïc Le Bouvier, ergothérapeute et ancien dessinateur industriel, qui a créé ce porte-yaourt.
« Il a été développé à la suite de la demande d’une collègue ergothérapeute de l’Institut d’Education Motrice« , se souvient-il. « Elle rencontrait des difficultés, notamment lors des repas, pour des enfants qui avaient du mal à tenir le pot de yaourt sans le déformer ou l’écraser, ou qui ne pouvait pas utiliser une main pour bloquer le yaourt et manger de l’autre en même temps« . Il fallait transvaser les desserts dans des bols ou des verres, des supports plus rigides, afin que les enfants puissent manger seuls.

Un support universel

La création de ce support universel, adapté à tous les formats, a donc changé le quotidien de bon nombre d’utilisateurs.
Des réhausseurs, des réceptacles inclinés ont également vu le jour pour répondre à tous les besoins.

Le design très épuré, qui s’accorde bien à la facilité d’utilisation, a séduit le jury du Fab Life 2020, le concours organisé par l’association Handicap International, un concours qui était connu auparavant sous le nom des « Papas bricoleurs, mamans astucieuses et Cie ». Loïc Le Bouvier y avait déjà été primé à deux reprises.

Au centre héliomarin Altygo de Plérin, les portes d’Altylab sont ouvertes à tous les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap. Toutes les aides techniques sont réalisées en collaboration avec les bénéficiaires eux-même. « On la conceptualise sur l’ordinateur, on la modélise en dessin 3D« , précise Loïc Le Bouvier. « Et lorsque l’objet semble convenir en terme de dimensions, d’aspect fonctionnel et technique, on l’imprime en 3D, avec une personnalisation choisi par le bénéficiaire. Ça lui permet de mieux s’approprier l’objet« .

Du sur-mesure en un clin d’oeil

L’imprimante 3D ouvre un champ des possibles infini. « On peut concevoir des objets impossibles à fabriquer avec des matériaux traditionnels comme le bois, le métal ou même le plastique« .

Avec en prime, la possibilité de répondre très vite à la demande.
Comme pour le petit Arthur, 11 ans, dont la joie de recevoir un nouveau fauteuil roulant avant Noël a vite été ternie par un souci technique. « On s’est vite rendu compte que le frein n’était pas accessible pour Arthur alors qu’il pouvait le manipuler facilement sur son précédent fauteuil« , explique Marine Vilsalmon, une ergothérapeute de l’IEM. « Du coup j’ai tout de suite sollicité Loïc pour réfléchir à une pièce plus longue et plus ergonomique pour Arthur. Il y avait bien des rallonges de frein fournies avec le nouveau siège, mais pas du tout adaptées« .
En moins de trois semaines, une nouvelle rallonge de frein a été créée. Arthur peut désormais bloquer son fauteuil sans l’aide de personne.

Loïc Le Bouvier a déjà une bonne vingtaine de créations mises à disposition en ligne

Altylab devrait bientôt se doter d’un scanner 3D, avec l’aide financière du département des Côtes d’Armor et de la Fondation Paralysie Cérébrale. De quoi encore améliorer le champ d’action de Loïc Le Bouvier avec cette machine « précise à moins d’un millimètre, ce qui va nous permettre de fabriquer des prothèses et des attelles sur mesure, tout de suite très confortables et fonctionnelles« .

Des ateliers collaboratifs

Altylab fait partie de la communauté Rehab-Lab initiée par le Centre Mutualiste de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape dans le Morbihan.

Cette communauté fonctionne avec une charte qui repose sur des valeurs comme le partage, la collaboration et la gratuité. Le porte-yaourt mis au point par Loïc Le Bouvier est ainsi disponible gratuitement en téléchargement.

Source FR3.

À Carpiquet, malgré son handicap, il veut devenir pilote…

Florent Tarlie a découvert le monde de l’aéronautique en étant valide. Aujourd’hui paraplégique, il a décidé de passer son brevet ULM à Carpiquet (Calvados).

Florent Tarlie est impatient de pouvoir décrocher ce brevet d’ULM.

 

Sa passion pour les airs, il l’a depuis tout jeune. Âgé de 12 ans, Florent Tarlie se rend à l’aérodrome d’Alençon lors d’une journée portes ouvertes. « Dès lors, je n’ai qu’une seule idée en tête : passer mon BIA (Brevet d’initiation aéronautique). Ce brevet est un diplôme français qui assure les bases d’une culture générale dans le domaine aéronautique. » Ce brevet en poche, il veut aller plus loin, plus haut…

Un projet retardé

Ensuite, Florent veut passer son PPL (pilote privé libre). « La licence de pilote privé permet de piloter des avions à moteur, selon les règles de vol à vue. » Hélas pour lui, il ne pourra pas aller au bout de ce projet, ses parents n’ayant pas les moyens de le financer. Puis, après un accident, il devient paraplégique en 2013… Son rêve de voler est abandonné.

Durant quelques années, il lui est impossible d’espérer voler. « Je ne connaissais pas de structure qui me permettait de continuer ma passion, mon rêve. » En arrivant sur Caen, un ami lui fait découvrir l’aéro-club Côte de Nacre de l’ASPTT Caen. « Très vite, je suis accueilli par les adhérents et j’apprends que ce club est agréé handivol. »

Grâce à cela, Florent décide de renouer avec son projet d’adolescent. « Et c’est ainsi que depuis le mois de mars, j’ai entamé ma formation ULM sous les conseils de Dominique, initiateur au club. » La formation à Carpiquet devrait se finir d’ici quelques mois (entre 20 et 70 heures sont nécessaires), selon les progrès de Florent mais aussi de ses moyens financiers (un brevet ULM coûte 3 000 €). « J’espère le décrocher avant la fin de l’année. »

Source OUEST FRANCE.

Nouveau médicament contre Alzheimer : « C’est un réel espoir » mais le professeur Amouyel attend des « études complémentaires »…

L’agence américaine des médicaments autorise ce lundi un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer, l’Aduhelm.

« C’est un réel espoir » pour le professeur Philippe Amouyel, directeur général de la Fondation Alzheime.

Mais il reste prudent et  attend des « études complémentaires.

L'agence américaine des médicaments autorise ce lundi 7 juin un nouveau médicament contre la maladie d'Alzheimer. (PHOTOPQR/L'ALSACE/MAXPPP)

 

L’autorisation ce lundi 7 juin par l’Agence américaine des médicaments d’un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer « est un réel espoir », se réjouit Philippe Amouyel, directeur général de la Fondation Alzheimer et professeur de santé publique au CHU de Lille.

Il précise néanmoins qu’il y a des conditions à cette autorisation de mise sur le marché : « Le régulateur américain a demandé que le laboratoire réalise une nouvelle étude pour montrer que le médicament améliore également les fonctions cognitives des patients. Si ce n’est pas confirmé, il pourrait être retiré. »

franceinfo :  Est-ce que ce médicament est un réel espoir ?  

Philippe Amouyel : C’est un réel espoir parce que ça montre que dans le monde de l’Alzheimer, il y a des recherches, il y a des médicaments en test et certains d’entre eux finissent par avoir une autorisation de mise sur le marché, mais il faut le préciser, sous conditions. Ce médicament diminue les plaques amyloïdes, une des lésions que l’on trouve dans la maladie d’Alzheimer. Il aurait des effets sur les symptômes cliniques, mais les informations apportées ne sont pas suffisantes. Le régulateur américain a demandé que le laboratoire réalise une nouvelle étude clinique pour montrer qu’il améliore également les fonctions cognitives des patients ou qu’au moins il en diminue le déclin.

Pourquoi le régulateur américain prend-il le risque d’autoriser ce nouveau médicament ?

Le lien existe entre cette fameuse protéine amyloïde, contre laquelle lutte ce médicament, et la survenue de cette maladie d’Alzheimer. Maintenant, la causalité quant à la suppression de l’amyloïde sur les symptômes cliniques va demander encore quelques essais supplémentaires. Aujourd’hui, ce médicament a été testé dans trois études. Deux montrent clairement une amélioration de 23% du déclin cognitif. L’autre étude est beaucoup moins nette. C’est cette ambiguïté qui génère une demande d’études complémentaires à l’issue desquelles, si c’est confirmé, le médicament aura son autorisation permanente. Sinon, il pourrait être retiré.

Les Français pourront-ils avoir accès à ce nouveau traitement ?

Il faut quand même savoir que ce nouveau traitement n’est pas indiqué chez tous les patients atteints d’Alzheimer. Il montre un effet chez les personnes qui ont des troubles légers des fonctions cognitives ou qui ont la maladie à son tout début. Pour que les Français y aient accès, ça va dépendre de l’Agence européenne du médicament. Je pense que la décision de la régulation américaine risque d’accélérer les procédures. C’est probablement une question de semaines ou de mois. Mais moi, je suis favorable à ce que l’on démontre d’abord que ce médicament a bien une activité clinique. Ce qui prendrait peut-être plutôt quelques mois ou d’années d’essais.

Source FRANCE INFO.

Handicap : Metz-Nancy Sourds Football recherche des joueurs sourds ou malentendants…

Créée en 2020 de la fusion entre l’Association Sportive et Loisirs des Sourds de Nancy (ASLSN) et l’Union Sportive et Loisirs des Sourds de Metz (USLSM), Metz-Nancy Sourds Football recherche des joueurs, sourds ou malentendants, pour agrandir son équipe.

Journée de détection au Metz-Nancy Sourds Football le 31 mai 2021.

 

Comme elle l’indique sur sa page Facebook, pour la saison 2021-2022, l’association Metz-Nancy Sourds Football est en quête des joueurs sourds, ou malentendants, à partir de 16 ans. MNSF peut accueillir des personnes sachant bien communiquer en langue des signes ou pas du tout, ou bien ayant une justification du handicap au minimum à cinquante-cinq décibels aux deux oreilles.

A sa création en 2020, par la fusion de l’Association Sportive et Loisirs des Sourds de Nancy (ASLSN) et de l’Union Sportive et Loisirs des Sourds de Metz (USLSM), Metz-Nancy Sourds Football comptait vingt joueurs. Le club a joué trois matchs malgré la saison blanche.
Pour 2021-2022, pour diverses raisons, au moins cinq des licenciés vont quitter le club. Composé de joueurs venant de Nancy, Metz, des Vosges, de Strasbourg et de Paris, MNSF peine à recruter et notamment des joueurs messins et nancéiens. Il a aussi perdu récemment quelques bons joueurs et le niveau risque de baisser la saison prochaine. MNSF n’a plus qu’un attaquant.

« On a appris qu’il y a des bons joueurs de haut niveau sourds ou malentendants, qui jouent dans les clubs entendants en Lorraine, mais qui ne connaissent pas la communauté sourde », explique le responsable, Ludovic Gérard. « Ils seront les bienvenus dans notre association, peu importe s’ils ne maîtrisent pas la langue des signes. »

Concilier foot et handicap

Aujourd’hui, certains sourds ont du mal à s’intégrer dans la société sportive car il y a la barrière de communication. Certains entraîneurs ne leur prêtent pas attention. Il en est de même parfois pour leurs coéquipiers. Le fait de ne pas entendre semble les exclure de facto.

« C’est important pour les jeunes sourds d’être bien dans leur peau. »

Ludovic Gérard

« Quand elle avait 6 ans, ma fille sourde adorait le football », ajoute Ludovic Gérard. « Elle a joué dans un club entendant, mais maintenant elle n’aime plus le foot, car elle se sent exclue : les cadres ne faisaient pas l’effort de communiquer en langue des signes et ses camarades non plus. »

Educateur spécialisé, Ludovic Gérard a décidé de se battre pour que les sourds puissent être mieux intégrés dans la société sportive, avec les entendants et voir leur niveau progresser. Sourd lui-même, il a joué dès tout petit dans un club, à Fléville-devant-Nancy et changé plusieurs fois d’équipe. Il n’a jamais eu de difficulté à s’intégrer, grâce à ses efforts.

« C’est important pour les jeunes sourds d’être bien dans leur peau », conclut-il, « et de ne pas se sentir exclus ».

Source FR3.