Peut-on garder et réutiliser sa bouteille en plastique ?…

Par praticité et pour éviter de multiplier les bouteilles en plastique, vous réutilisez celle d’un de vos déjeuners de la semaine dernière.

Mais est-ce réellement sans risque ?

Peut-on garder et réutiliser sa bouteille en plastique ?

 

N’y voyez aucun message alarmiste mais force est de constater que la question se pose. Car il n’est pas rare, pour assurer son quota hydratation, de conserver la même petite bouteille d’eau, que l’on remplit régulièrement et qui trône, au choix, sur une table de nuit, dans un sac à main ou sur un bureau. Un acte a priori anodin. Sauf que… À l’heure où les perturbateurs endocriniens deviennent l’ennemi numéro un de la santé, pouvons-nous garder cette bouteille en plastique ad vitam æternam ?

Pour le médecin nutritionniste Laurent Chevallier (1), la réponse est simple et relativement rassurante : tout dépend de ce que l’on met dedans. «Il faut éviter d’y mettre un liquide chaud, un jus de citron ou tout autre jus d’agrumes, car la chaleur et l’acide citrique peuvent aider les molécules du plastique à se détacher, met en garde le spécialiste. Actuellement, les plastiques des bouteilles d’eau sont normalement assez sûrs. Sur le plan toxicologique, on peut les réutiliser à condition de les nettoyer entre chaque remplissage pour éviter le développement des bactéries».

Privilégier le thermos

Dans les faits, bien sûr, seul subsiste le risque microbiologique, comprenez le développement et la transmission des bactéries et microbes, favorisé par l’eau stagnante et la manipulation de sa bouteille avec des mains parfois moyennement propres. Afin de s’en protéger, on consomme l’eau dans les 48 heures après l’ouverture de la bouteille ou le nouveau remplissage. On verse l’eau de préférence dans un verre, plutôt que de boire à la bouteille.

Si Laurent Chevallier rassure les angoissés des miasmes, il considère néanmoins qu’une bouteille isotherme reste la meilleure option : «plus sûre car on la nettoie entre chaque utilisation et meilleure pour la planète».

(1) Laurent Chevallier est chef de l’unité nutrition, médecine environnementale de la Clinique du Parc, à Castelnau Le Lez (Hérault), et auteur notamment de Alors, on mange quoi ? (Éd. Fayard), 18 €.

Cet article, initialement publié en septembre 2017, a fait l’objet d’une mise à jour.

Source LE FIGARO.

Tisanes «detox», jus vitaminés, céréales…Ces produits qui brandissent des allégations de santé non réglementaires…

La DGCCRF a rendu public ce lundi un rapport dénonçant les messages vantant de prétendus bienfaits de santé.

Sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d’anomalies est de 44%.

Tisanes «detox», jus vitaminés, céréales...Ces produits qui brandissent des allégations de santé non réglementaires

 

«S’utilise lors d’un rhume», «la noix de coco facilite la digestion» ou encore «pour lutter contre l’anémie ». Tant d’exemples d’indications que l’on peut retrouver sur les étiquettes des produits alimentaires mais qui sont en réalité totalement interdites.

Les «allégations de santé» font référence aux prétendus bienfaits que confèrent certains aliments ou denrées alimentaires. Aguicheuses, ces précisions ne respectent très souvent pas les réglementations de l’Union Européenne et sont brandies pour attirer le consommateur.

«S’utilise lors d’un rhume», «la noix de coco facilite la digestion» ou encore «pour lutter contre l’anémie ». Tant d’exemples d’indications que l’on peut retrouver sur les étiquettes des produits alimentaires mais qui sont en réalité totalement interdites.

Les «allégations de santé» font référence aux prétendus bienfaits que confèrent certains aliments ou denrées alimentaires. Aguicheuses, ces précisions ne respectent très souvent pas les réglementations de l’Union Européenne et sont brandies pour attirer le consommateur.

Quels sont les produits concernés ?

La DGCCRF a publié ce lundi une étude réalisée en 2019 et portant sur plus de 300 établissements et selon laquelle 44% des denrées alimentaires présenteraient des anomalies en ce qui concerne les indications réglementaires.

En effet, celles-ci ne seraient pas aux normes car elles mettent en avant des allégations thérapeutiques ou de santé qui ne sont pas autorisées. «Cette enquête a ciblé les produits les plus susceptibles de porter des allégations de santé : infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner, produits de la ruche…», indique la DGCCRF.

Seules des listes positives d’allégations, répertoriées par la Commission Européenne peuvent normalement figurer sur ces produits de consommation. Par exemple, l’allégation «la vitamine C augmente les défenses immunitaires», plus flatteuse mais non réglementée, est souvent préférée a l’allégation autorisée «La vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire».

Il est à noter que des cas d’anomalies ont été relevés beaucoup plus fréquemment sur des denrées vendues par internet. En effet, le taux d’allégations non réglementaires passe à 69% dans le cas des produits vendus en ligne. Et on observe un taux moins élevé pour les produits vendus en magasin avec 38% d’anomalies. La Répression des fraudes pointe dans un communiqué publié ce lundi «les écarts significatifs entre les établissements physiques (commerces, sites de production…) et les établissements vendant leurs produits sur internet».

Nutrition et santé, sanctions imposées

Ce constat s’inscrit dans le contexte actuel où nutrition et santé se retrouvent de plus en plus liées chez les consommateurs. Les Français portent une attention accrue aux composants et vertus des produits qu’ils achètent. La DGCCRF prône donc le «respect, par les professionnels, de la réglementation européenne relative aux allégations de santé» pour que ces indications soient fiables.

Le nouveau rapport note une forte augmentation des cas d’anomalie.

L’organisme de répression avait ainsi déjà effectué de telles recherches en 2016 et avait trouvé un taux d’anomalie de 21%. Cela peut notamment s’expliquer par les cas d’allégation non conformes reliés au Covid-19.

On retrouve parmi celles-ci des indications telles que «permet de renforcer ses défenses immunitaires contre le Covid-19». Les producteurs surfent sur la méfiance et la peur des consommateurs liée a la pandémie actuelle pour promouvoir leurs denrées. Le fait que la dernière enquête ait ciblé certains produits explique aussi le taux plus important d’allégations non conformes.

L’enquête a finalement permis de mettre en garde et dans les pires cas de sanctionner les producteurs coupables de telles manipulations.

La DGCCRF précisait que «les anomalies constatées ont donné lieu à la rédaction de 60 avertissements, 71 injonctions et 17 procès-verbaux». Malgré le contrôle qu’assure l’organisme de Répression des fraudes, il est donc nécessaire de faire attention aux détails parfois frauduleux apparaissant sur les produits de consommation du quotidien.

(*) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Source LE FIGARO.

Vaccination : C’est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?…

CORONAVIRUS La Haute Autorité de Santé veut adapter la stratégie vaccinale à l’apparition de variants de plus en plus contagieux.

Vaccination : C'est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?

 

  • La Haute Autorité de Santé recommande de passer à une stratégie de vaccination réactive.
  • Lorsqu’une personne est testé positive à un variant dangereux, tout son entourage devrait se faire vacciner au plus vite.
  • La stratégie est-elle efficace ?

Ce lundi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de mettre en place une stratégie de vaccination « réactive » face aux variants les plus dangereux du coronavirus, comme le variant Delta, estimé 60 % plus contagieux que le variant Alpha, lui-même 50 à 74 % plus transmissibles que la souche originelle de Covid-19.

La vaccination réactive consiste à vacciner « très rapidement » tout l’entourage de chaque cas positif à un variant préoccupant dès que ce dernier est identifié. Par entourage, la HAS évoque « l’ensemble des individus du foyer du cas détecté, des personnes à son lieu de travail et/ou à l’école/université ».

Réagir, n’est ce pas déjà trop tard ?

La stratégie peut laisser sceptique en première impression. Quel intérêt de vacciner les proches lorsque la personne est déjà positive, et que le vaccin nécessite deux doses (hors Jansen) avec plusieurs semaines d’intervalle suivi encore de deux semaines pour offrir son immunité maximale ? En réalité, même si elle n’est pas parfaite, la première dose offre un début de protection immunitaire au bout de douze jours. Une protection très partielle, loin d’être suffisante pour que vous cessiez d’appliquer les mesures barrières après votre première dose, mais qui – dans le cas qui nous intéresse – est toujours mieux que rien. Ainsi, si une double dose de vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNtech/Moderna) protège à 90 % contre les risques d’une hospitalisation, la première dose protège quand même à 30 %, et diminue également de 30 % les risques d’attraper le variant Delta. Si une première dose n’est pas suffisante (on se permet d’insister), elle n’est pas inutile pour autant.

Très bien, mais si cette première dose n’est efficace qu’au bout de douze jours, quel est l’intérêt pour l’entourage d’un cas positif ? Pour rappel, un individu est généralement contagieux entre cinq et quinze jours après sa contagion. Et encore, cela signifie qu’il se sera fait tester positif dès le moment où il aurait attrapé le virus. Dans l’hypothèse plus probable où il s’est fait tester après avoir contracté des symptômes, son pic de contagion est déjà passé (il intervient généralement deux jours avant les premiers symptômes, et l’individu n’est plus contagieux entre sept et dix jours après leur apparition). Autant dire que si l’individu contaminé a contracté le virus, il l’aura transmis avant que l’effet de la primo-vaccination n’intervienne chez ses proches.

Casser les chaînes de transmission

C’est notamment en raison de ces délais d’incubation du coronavirus que la HAS ne préconise pas une stratégie par anneau, qui consiste à vacciner les cas contacts et leurs propres cas contacts. En raison de la durée d’incubation du virus (cinq jours environ) comparé à la durée de l’apparition du début de la protection vaccinale (douze jours environ après la première dose), le temps que la protection commence, c’est déjà trop tard pour les cas contacts des cas contacts, déjà contaminés.

Aucun bénéfice alors ? Et bien, si, car il ne faut pas oublier les contaminations par rebond. « La stratégie vise surtout à éviter une deuxième génération de cas de contamination puisque en effet on ne pourra sans doute pas éviter que ceux parmi les « contacts » qui sont déjà infectés ne développent une infection », note Marie-Paule Kieny, virologue, vaccinologiste et experte en santé publique française.

Prenons un exemple. Martin, Laurie, Stéphanie et Julien travaillent dans la même entreprise. Martin se fait tester positif au variant Delta, après l’apparition des premiers symptômes. En conséquence, Laurie, Stéphanie et Julien se font vacciner. A J + 12, ils ont donc un début d’immunité. C’est hélas trop tard pour Laurie, qui ne le savait pas mais qui a été contaminé par Martin la veille de son test. Trop tard également pour Stéphanie, qui s’est fait contaminer par Laurie à son tour. Pour cette chaîne de transmission là, effectivement, la vaccination a été inutile. Mais voilà, à J + 13, Stéphanie, qui ignore encore qu’elle est positive, prend une pause-café avec Julien. Alors que sans primo-injection, Julien aurait été contaminé à son tour, la première dose le protège suffisamment pour éviter l’infection. Grâce à la stratégie réactive, la chaîne de contamination s’arrête à Stéphanie, alors que sans la primo-vaccination de tous, Julien aurait été contaminé et aurait pu à son tour contaminer d’autres personnes. Ce sont ces rebonds-là que la stratégie réactive compte éviter.

A la recherche du temps perdu

Une stratégie efficace ? Les avis divergent. Pour Marie-Paule Kieny, « à partir du moment où on intervint très vite, c’est une stratégie très efficace. Elle interrompt les chaînes de transmission de personne à personne ». Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, se montre plus sceptique : « Il ne faut pas perdre de vue que la vaccination c’est avant tout de la prévention, et non de la thérapie. Une fois qu’un cluster est détecté, il est bien souvent trop tard pour son entourage. Et la primo-vaccination n’offre, même douze jours après, qu’une protection très partielle. La vaccination n’est pas une « réaction », c’est une anticipation ».

Pour le chercheur, il faut donc pousser avant tout vers plus de primo-vaccination avant même qu’un cas positif ne soit détecté. « Les gens doivent se vacciner, et les autorités sanitaires doivent réfléchir à comment lutter contre la baisse des primo-vaccinations », pointe Eric Billy. Même message pour le médecin et vaccinateur Christian Lehmann : « On a fait croire aux gens que la vaccination pouvait attendre les vacances ou même la rentrée, mais c’est maintenant qu’il faut se vacciner au maximum. Le variant Delta est déjà présent sur tout le territoire. Il faut donc vacciner, vacciner, vacciner. » Plus que la vaccination réactive, l’heure est donc à la vaccination très active.

Source 20 MINUTES.

Emploi : la prime pour l’embauche d’une personne handicapée est reconduite…

Cette prime de 4 000 euros qui avait été lancée en août 2020 a pour l’instant eu des effets positifs, même si l’objectif de 30 000 embauches de travailleurs en situation de handicap n’est pas atteint.

Emploi : la prime pour l’embauche d’une personne handicapée est reconduite. Un handicapé sur son lieu de travail. Photo d'illustration.

 

La prime pour l’embauche d’une personne handicapée a permis à plus de 11 000 personnes à trouver du travail depuis son instauration. Les deux tiers de ces embauches se sont faites en CDI. Le plan a donc en partie porté ses fruits, même si on est encore loin de l’objectif, qui est de permettre le recrutement de 30 000 travailleurs handicapés. C’est une somme de 4 000 euros qui est versée à toute entreprise qui recrute, pour un CDI ou un CDD de plus de trois mois, une personne en situation de handicap. Le plan était prévu pour prendre fin le 28 février, il a été prolongé jusqu’au mercredi 30 juin et le gouvernement vient d’annoncer qu’il va courir jusqu’à la fin de l’année 2021.

Les travailleurs handicapés ont moins souffert de la crise que les autres. Selon les chiffres de l’Agefiph, l’organisme qui soutien l’emploi des personnes handicapées, en 2020, le nombre de chômeurs en situation de handicap a même baissé de 3,8%. Pour le reste de la population général, la hausse a été de 5%. Reste que le taux de chômage des personnes handicapées est toujours le double des personnes valides, de 16% contre 8%, même si ces chiffres datent de 2019

L’emploi de handicapés dépend de la taille de l’entreprise

Ce qui motive les entreprises, c’est avant tout l’obligation légale d’employer au moins 6% de personnes handicapées. Même si elles estiment à 45% que l’intégration de travailleurs handicapés est plus simple qu’il y a dix ans, moins d’une sur cinq se considère comme en avance sur ce sujet, selon un sondage Opinionway pour Malakoff Humanis. Plus l’entreprise est grande, plus on y emploie des travailleurs handicapés. C’est le cas de la totalité des entreprises de plus de 250 salariés, mais de seulement 72% des entreprises de moins de 50 personnes.

Les personnes recrutées sont surtout des handicapés moteurs. 84% des entreprises emploient, ou ont employé, un salarié souffrant d’un handicap moteur. En revanche elles ne sont que 6% à avoir recruté une personne souffrant d’un handicap mental. C’est dans l’industrie et la construction que les entreprises emploient le plus volontiers des travailleurs handicapées, à des postes de production, d’administration ou de manutention.

Source FRANCE INFO.

Sept choses à savoir sur la star de Twitter Philousports, « Zidane du gif » qui nous a quitté…

Le décès de l’influenceur a provoqué une forte émotion sur les réseaux sociaux.

Il repose en Corse.

Philousports, figure de Twitter, mort le 19 juin 2021. A droite, on peut le voir en compagnie du footballeur André-Pierre Gignac. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)

 

Il était devenu une figure de Twitter en France, avec ses quelque 275 000 abonnés, sa bienveillance inépuisable et son humour taquin mais jamais féroce. Philousports, alias Philippe Vignolo, à 49 ans, est inhumé mardi 22 juin. Devant l’émotion populaire, un livre d’or numérique a été mis en ligne par son agence de communication, et plus de 900 personnes avaient déboursé lundi soir quelque 11 000 euros via une cagnotte pour fleurir sa tombe à l’issue de la cérémonie. Franceinfo vous présente l’homme derrière les messages drôlatiques de 280 caractères.

Il était arrivé sur Twitter en 2011

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas après une glissade de Clément Poitrenaud devant sa ligne d’embut ou une conférence de presse de Raymond Domenech farcie de répliques bien senties que Philousports avait débarqué sur Twitter. Derrière le fan de sport bien connu des internautes se dissimulait un accro aux jeux vidéo, son autre grande passion. Et en ce jour d’avril 2011, le réseau PlayStation était en rade, la faute à des pirates qui venaient de rafler 77 millions de comptes, comme l’expliquait alors Le Figaro. Philippe s’était inscrit sur le réseau social pour en savoir plus. C’est peu dire que cette première expérience n’avait pas été concluante, comme il l’avait raconté à Ouest-France : « J’ouvre la page et je me dis : ‘C’est quoi ce bordel ?' » Environ 95 000 messages plus tard, en l’espace d’une décennie, « Philou » avait finalement bien apprivoisé le réseau social.

On le surnommait le « Zidane du gif »

Comme l’ancien numéro 10 des Bleus, Philousports travaillait tout en technique. Une télévision de 163 cm de long pour avoir une vision globale de l’actualité sportive. Une frappe qui finit dans les tribunes, un short qui laisse apparaître une paire de fesses, un supporter qui s’endort, un entraîneur qui se gratte là où il ne devrait pas, un président qui fait la moue : rien ne lui échappait. Repérer, isoler, publier. Il réalisait en moyenne une centaine de gifs par jour. « Je guette le petit lapsus, la petite punchline. J’ai ainsi des émotions par procuration. A cause de mon handicap, je ne peux pas les vivre. Je les vis à travers ce que je vois », confiait-il en 2016 à Libération (article pour les abonnés). L’image d’Anelka faisant sa quenelle l’avait fait connaître : « Je l’ai capturée en direct, et ça a tourné tout de suite. »

Pour ne rien rater, il payait 130 euros par mois d’abonnements et pouvait passer dix heures par jour devant un écran, calculait-il dans L’Equipe. Début 2018, patatras ! Son compte avait été suspendu par Twitter, en raison d’une image utilisée sans autorisation. Face à la puissance du hashtag #LibérezPhilou, le compte de l’intéressé avait été finalement réactivé quelques heures plus tard.

Derrière Philousports, la difficile enfance de Philippe Vignolo

Le quartier populaire de la Rose Sauvagine, à Marseille. C’est là que Philippe était venu au monde en 1971, un mois avant le terme, avec une maladie paralysante, une myélopathie, une pathologie génétique qui avait abîmé la gaine de sa moelle épinière. Dans un fauteuil dès ses 9 ans, il était relié par trachéotomie à un appareil de respiration artificielle. Son enfance avait été marquée par les violences de sa mère alcoolique et par la disparition prématurée de son père. « Je n’ai aucun souvenir de mes deux parents ensemble, pas la moindre photo où ils seraient enlacés. Je ne sais même pas si ces moments ont eu lieu », décrivait-il dans son autobiographie parue en 2019. A sa mère, il n’avait « jamais parlé de [s]a notoriété. Je ne sais pas si elle sait. Je m’en fous complètement ». Pas admis en seconde générale, il avait fait un bac pro comptable. « Quand t’es handicapé, que tu veux faire des études, c’est BEP ou CAP. C’est simple, on m’a dit : ‘Bon Philippe, ce sera le lycée professionnel. Et tu feras comptable.’ Pas de choix, rien… » Il avait fait un stage à la mairie d’Aubagne… avant de tout laisser tomber. « Je ne pouvais pas. C’était terrible (…) c’est pas pour moi de mettre des tampons sur des papiers. »

Sa chambre comme terrain du jeu

Tout ce qui faisait vibrer Philousports se retrouvait sur les murs de sa chambre d’une quinzaine de mètres carrés : des maillots signés par les plus prestigieux joueurs de foot, de handball, et de rugby, des ballons, les crampons de l’ancien attaquant belge de l’Olympique de Marseille Michy Batshuayi, devenu sa coqueluche, avec son caleçon Bob L’éponge repéré par l’œil acéré du twitto un soir de match. Sous cadre, des répliques cultes, du laïus du scribe Otis, joué par Edouard Baer dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, à la transcription du commentaire de Grégoire Margotton conclu par « Second poteau Pavaaaaaaaaaaaaard » lors du France-Argentine du Mondial 2018. De l’autre côté, transparaissait le fan de jeux vidéo, avec l’épée de Zelda, le marteau de Thor, et un poster de Hulk.

Un formidable élan de solidarité pour son fauteuil

En 2016, Philousports, déjà 50 000 abonnés au compteur, s’était rendu à l’évidence : il avait besoin d’un fauteuil électrique et non plus mécanique pour l’aider dans sa vie de tous les jours. « J’ai 15 ans dans la tête, mais 44 dans le corps », expliquait-il à franceinfo à l’époque. Son amie journaliste Lawrence Leenhardt avait lancé l’idée d’une cagnotte participative. « Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter et que, si ça se trouve, il n’aurait que 30 euros pour s’acheter un klaxon », avait raconté la journaliste. Tout faux. En moins de 24 heures, notamment grâce à l’aide de plusieurs comptes de célébrités ou de celui de l’équipe de France de football, 15 000 euros avaient été récoltés. « Je reçois en pleine gueule un tsunami d’amour, j’étais pas prêt », avait tweeté « Philou ». « Je suis touché par l’amour des messages reçus, c’est une grosse claque pour moi, Twitter n’est pas un repaire de ‘haters’ [internautes attirés par la haine et le dénigrement], contrairement à ce que certains disent », avait-il affirmé.

Le « loleur » devenu influenceur

Puis la blague était devenue de plus en plus sérieuse. Plusieurs marques avaient toqué à la porte de sa chambre. En 2018, la Ligue nationale de rugby lui avait donné les clés de ses réseaux sociaux. L’Olympique de Marseille, son club de cœur, lui avait proposé la même chose par la suite.

« Philou » avait fini par prendre une agente (Julie), s’était engagé avec PMU, Boulanger… Mais monsieur avait ses règles, comme il l’avait souligné fin 2020 auprès de Ouest-France : « Je peux vendre leurs produits. Mais en étant honnête. Je travaille avec PMU, je vais pas tweeter : ‘Les paris sportifs, c’est super, tu gagnes ta vie !’ C’est pas moi ça. Il ne faut pas que ça mette en danger le quotidien et le salaire des gens. Je ne survends pas. Je suis honnête. »

Ces partenariats lui permettaient de « vivre très bien », « suffisamment pour [s]e payer les abonnements aux chaînes de sport ». « J’étais programmé pour gagner 950 euros par mois avec les aides [allouées aux personnes handicapées]. »

En février, pour booster la campagne de vaccination contre le Covid-19, le ministère des Sports l’avait suivi avec une caméra lors de sa deuxième injection.

 

Pour l’anecdote, Emmanuel Macron lui-même voulait le rencontrer. « Le jour où il a fait la conférence sur les nouvelles lois handicap, j’ai reçu, avec le liseré républicain, un message : ‘Monsieur Macron voudrait bien vous convier à une conférence.’ Je n’y suis pas allé, avait-il révélé à Ouest-France. Je savais très bien que ma venue allait être instrumentalisée. D’ailleurs, j’ai vu, à la fin de la conférence, qu’ils ont mis deux handicapés sur l’estrade pour faire la photo… Et voilà. Après, je n’ai rien contre Macron, mais je ne veux pas servir à des fins politiques. »

Un homme avec le cœur sur la main

Malgré son succès, Philousports était loin d’avoir pris la grosse tête. Pas une remarque sur un début de melonite, bien au contraire. Tout le monde l’a toujours décrit comme un homme avec le cœur sur la main. A l’image du journaliste Antoine Maes, qui a collaboré avec le « Zidane du gif » pour le site de 20 minutes. Philousports y avait notamment commenté le Mondial 2014. Bénévolement. « La seule façon qu’on avait eue de le remercier, cela avait été de lui ramener de notre séjour au Brésil pour le Mondial un maillot de Santos [un club brésilien] et une petite boîte de chocolats, se souvient Antoine Maes, interrogé par L’Equipe. Et lui, qu’est-ce qu’il avait fait ? Il nous avait remerciés qu’on le remercie en nous renvoyant une boîte de Figolu… Il n’y en a pas beaucoup des comme ça ! »

Depuis samedi, beaucoup de ceux qui lui rendent hommage y vont eux aussi de leur petite anecdote. Vanessa Le Moigne, journaliste à beIN Sports, a évoqué les innombrables échanges avec celui qu’elle décrit « comme un grand frère ». « Il disait qu’on lui donnait de la force. C’est lui qui [en] donnait« , souligne-t-elle. Car Philousports était toujours là pour tout le monde.

Source FRANCE INFO.

La surdité, handicap invisible : « On ne se rend pas compte à quel point cela peut être un calvaire »…

Nées malentendantes, Inès et Léa, originaires de Saint-Pierre-Église (Manche), nous racontent leurs difficultés quotidiennes.

Un calvaire parfois quand on a 16 et 19 ans…

Malendendantes de naissance, Léa et Inès, ici avec leur mère Isabelle, ont dû se rendre à Caen pour recevoir une éducation spécialisée au lycée.

 

Inès et Léa Morin-Colas, respectivement âgées de 16 et 19 ans, sont atteintes d’une surdité bilatérale progressive, maladie génétique. Cela signifie que leur audition, déjà d’une capacité de 60 % appareillée ,et 40 % sans appareil, risque de continuer à diminuer durant leur vie, voire de disparaître complètement.

Victimes de ce « handicap invisible », ces jeunes femmes de la Manche ont choisi de témoigner :

« Les gens ne se rendent pas compte à quel point cela peut être un calvaire. »

Inès et Léa

Les masques, « une catastrophe »

Léa a été appareillée dès l’âge de 3 ans.

« La première chose que ma fille m’a dite quand elle l’a mis, c’est : « Maman, les oiseaux chantent ! »

Isabelle Maman d’Inès et Léa

Cet appareil auditif coûte une fortune pour le petit budget familial : 4 000 €, remboursé 600 € par la mutuelle avant 20 ans, puis 200 €. Mais sans cet objet, impossible d’entendre l’environnement, les voitures, et même les conversations.

Il leur a fallu apprendre à lire sur les lèvres comme complément. Alors avec les masques, « c’est une catastrophe ».

Le matin, les deux sœurs ne peuvent pas entendre leur réveil. « Je le mets sous mon oreiller, il me réveille en vibrant et en faisant de la lumière », indique Léa. À leur domicile de Saint-Pierre-Église, les alarmes incendies sont toutes lumineuses et en réseau, sinon elles n’entendraient rien en cas d’urgence.

Harcelées au collège

Ce handicap a entraîné des complications durant leur scolarité, et notamment dans leur relation aux autres élèves. Léa confie avoir été harcelée au collège.

« Certains profitaient de ma surdité pour m’insulter, m’appelaient « la sourde » ou me disaient que je faisais semblant. Mais c’est surtout le regard des autres qui est compliqué. »

Léa

Pour ne rien arranger, « parfois les professeurs oubliaient la surdité ».

C’est seulement arrivées au lycée que la situation a pu s’améliorer. Mais il leur a fallu partir près de Caen, dans un lycée proposant une unité Ulis pour sourds ou malentendants. « Il n’y a pas ça dans la Manche. » Là, elles reçoivent le soutien d’un AVS (auxiliaires de vie scolaire), qui leur permet de suivre un parcours classique en apportant un soutien spécifique à leur handicap.

« On ne demande pas le bout du monde »

En plus de ce support, s’ajoutent quelques petits dispositifs « qui nous aident grandement ». Que ce soit l’installation de boucles magnétiques au théâtre, ou un dispositif Bluetooth relié à leurs appareils leur permettant d’écouter de la musique ou d’appeler leurs copines avec leurs téléphones. Ces mêmes copines qui font l’effort d’apprendre la langue des signes.

Car Inès et Léa ne bénéficient pas d’autres aides sociales mais, surtout, n’ont pas de carte d’invalidité.

« On ne demande pas le bout du monde ! Pas d’argent ! Juste une carte qui leur permettrait d’être identifiées facilement comme souffrant d’un handicap. »

Isabelle
Mais malgré toutes les commissions passées à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) depuis des années, rien. Cette carte leur permettrait pourtant « de justifier à tout moment qu’elles ont un handicap. Aujourd’hui, il peut se passer n’importe quoi d’urgent, elles ne peuvent pas le justifier ! »

Source LA PRESSE DE LA MANCHE.

Le développement du Paratennis passe par l’échange entre valides et personnes en situation de handicap…

La Fédération française de tennis souhaité développer son activité Paratennis qui ressemble le tennis fauteuil et le tennis pour sourds et malentendants.

Pour cela, elle demande à ses structures régionales de favoriser des échanges entre valides et personnes en situation de handicap.

Christophe le Pallemec effectue un gros travail de sensibilisation

 

Le développement du Paratennis est aussi une mission que souhaite honorer la Fédération française de tennis (FFT). Pour y parvenir, elle fait appel à ses structures régionales pour aller à la rencontre du grand public et ainsi organiser des échanges entre les personnes valides et celles en situation de handicap : «Cela permet aux valides de mieux comprendre et changer leur vision du handicap. C’est ce qui m’intéresse aussi au-delà du sport », Christophe Le Pallemec, du Comité de Meurthe-et-Moselle de tennis.

« Sensibiliser les plus jeunes »

La pédagogie est l’outil principal pour favoriser ces échanges dans les écoles ou encore dans les centres de rééducation ou il faut aller convaincre : «Il est important de sensibiliser déjà les plus jeunes, c’est pour cela que nous irons dans les écoles. Nous irons également  dans les centres de rééducation pour faire des démonstrations et montrer qu’il est possible de jouer au tennis malgré un handicap », Christophe Le Pallemec.

Les clubs doivent entrer dans la danse

Autre axe de travail, amener les clubs à s’ouvrir aux futurs pratiquants du Paratennis : «Beaucoup de clubs ont peur du handicap et pensent qu’ils sont incapables d’accueillir, c’est pour cela que nous essayons de sensibiliser les dirigeants et les enseignants en leur disant que cela est possible», Christophe Le Pallemec.

Source LE PARISIEN.

Une famille galère pour trouver un logement adapté au handicap…

Loïc Leclaire, paraplégique depuis un accident en 1993, réside avec ses parents à Germagny.

Mais leur maison ayant trouvé acquéreur, ils doivent quitter les lieux le 15 juillet et n’arrivent pas à trouver une location adaptée aux personnes à mobilité réduite.

Une famille galère pour trouver un logement adapté au handicap

 

Un appel en dernier recours. En 1993, Loïc Leclaire a été victime d’un accident de la route. Adolescent alors âgé de 17 ans, au guidon de sa mobylette, il a été percuté par un automobiliste.

Ce choc violent l’a projeté contre un panneau indicateur. Évacué en urgence par hélicoptère à l’hôpital de Dijon, le diagnostic a révélé une fracture de la colonne vertébrale qui l’a laissé paraplégique, bouleversant à jamais son quotidien. Ont suivi pour la victime des années de galère avec rééducation, allers-retours à l’hôpital, escarres, etc.

Malgré ces périodes compliquées, Loïc n’a jamais baissé les bras, suivant une reconversion totale dans l’horlogerie, qui ne lui a apporté que déception due au manque d’accessibilité et à son handicap.

Le temps presse

Depuis cet épisode, il réside avec ses parents. Si ces derniers l’ont pris en charge durant toutes ces années, désormais, suite à leurs problèmes de santé respectifs, Loïc a dû leur renvoyer l’ascenseur.

Mais un autre problème vient aujourd’hui s’ajouter à leur vie quotidienne. Leur maison, en vente depuis plusieurs années, a récemment trouvé acquéreur. Les occupants doivent quitter les lieux au plus tard le 15 juillet. Or, depuis la signature du compromis, cette famille cherche activement une maison de plain-pied, avec un intérieur adapté à l’usage d’un fauteuil roulant.

Mais c’est sans succès malgré la coopération des mairies, d’une assistante sociale, et de la mise en contact avec les bailleurs sociaux du Comité local de l’habitat. Quelques opportunités se sont bien présentées, mais elles n’ont pas abouti. Selon Loïc, « la conjoncture actuelle ne permet pas de faire face à la concurrence des nombreux demandeurs sur la région, suite au Covid. Nos démarches, les unes après les autres, se révèlent stériles ».

Si l’idéal pour eux serait de trouver une résidence en Côte chalonnaise, ils seraient prêts à s’éloigner dans une commune qui dispose de commodités et de commerces à proximité. C’est donc un appel qu’ils lancent, en dernier recours, auprès de particuliers qui seraient susceptibles de leur proposer une location adaptée. Soit un F3 pour la famille, soit deux appartements séparés, dont un équipé pour personne à mobilité réduite.

➤  CONTACT Tél. 06.46.73.46.07.

Source JSL.

Dammarie-les-Lys : arrestation des trois mineurs qui ont tabassé gratuitement un handicapé mental en octobre…

Trois mineurs ont été déférés le 17 juin au parquet mineurs de Melun, accusés d’avoir roué de coups un homme de 24 ans souffrant d’un lourd handicap mental en octobre dernier à Dammarie-les-Lys.

Une agression gratuite selon les premiers éléments de l’enquête.

Dammarie-les-Lys : arrestation des trois mineurs qui ont tabassé gratuitement un handicapé mental en octobre. Illustration. LP/Olivier Boitet.

 

Cette soirée du 11 octobre dernier s’annonçait festive et sous le signe de la bonne humeur. Dans une maison de la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny à Dammarie-les-Lys, une soirée d’anniversaire est organisée. Elle va tourner au cauchemar pour le frère de celle qui était célébrée ce soir-là. Alors qu’il se trouvait dehors pour, semble-t-il, attendre sa sœur qui s’était éclipsée, cet homme de 24 ans ; atteint d’un lourd handicap mental, a été tabassé par plusieurs inconnus qui passaient par là.

L’agression filmée et diffusée sur les réseaux sociaux

« Apparemment, ils ont agi gratuitement », confie un policier. Etranglement, coups de poing, coups de pied, les agresseurs, qui étaient au nombre de trois, n’épargnent pas leur victime innocente, qui a dû être hospitalisée. Résultat : six jours d’incapacité totale de travail (ITT). Ils ne se sont pas contentés de frapper. Ils ont aussi filmé la scène pour la diffuser par la suite sur les réseaux sociaux.

Les policiers du commissariat d’agglomération de Melun Val de Seine ont multiplié les investigations pour tenter d’identifier et de retrouver les agresseurs. D’autant que la victime n’a pas pu être entendue du fait de son handicap. Leurs efforts ont fini par payer. Mercredi matin, ils ont procédé à l’interpellation de leurs trois suspects, trois mineurs âgés entre 16 et 17 ans domiciliés à Dammarie-les-Lys. Placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion sur personne vulnérable, ils ont juste reconnu leur présence sur les lieux mais ils ont largement minimisé les faits selon un proche du dossier. Ils ont été déférés ce jeudi au parquet mineurs du tribunal judiciaire de Melun.

Source LE PARISIEN.

Le Mans. Handicap : clip parodique pour une nouvelle loi…

Un collectif composé en grande majorité de Sarthois a réalisé une chanson pour défendre l’indépendance financière des handicapés en couple. Son titre : « Les Restreints du cœur ».

Dessin de la Sarthoise Stéphanie Simon, de l’APF-France Handicap. Le collectif souhaite l’adoption de la loi, en débat ce jeudi, qui permettrait de verser l’allocation adulte handicapé sans prendre en compte les revenus du conjoint.

 

Ce jeudi 17 juin 2021, doit être votée une loi qui pourrait rendre leur indépendance financière aux personnes handicapées vivant en couple. Problème : un amendement déposé par LREM limiterait cette indépendance.

Pour défendre la loi sans cet amendement, un collectif de personnes handicapées, baptisé Les Restreints du cœur et composé en grande partie de Sarthois, a écrit et enregistré une chanson parodique, à laquelle ont été ajoutées des images filmées avec les handi-danseurs de l’association Okyame, au Mans. La vidéo de la chanson, inspirée par celle des Restos du cœur, est en ligne sur YouTube.

Ce jeudi 17 juin 2021, doit être votée une loi qui pourrait rendre leur indépendance financière aux personnes handicapées vivant en couple. Problème : un amendement déposé par LREM limiterait cette indépendance.

Pour défendre la loi sans cet amendement, un collectif de personnes handicapées, baptisé Les Restreints du cœur et composé en grande partie de Sarthois, a écrit et enregistré une chanson parodique, à laquelle ont été ajoutées des images filmées avec les handi-danseurs de l’association Okyame, au Mans. La vidéo de la chanson, inspirée par celle des Restos du cœur, est en ligne sur YouTube.

Ce clip a pour objectif de participer artistiquement à la lutte pour la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé, au côté d’autres collectifs, d’associations, de politiques, qui se battent depuis des mois pour que nous puissions vivre en couple sans perdre notre revenu, indique, au nom du collectif, l’artiste manceau Famo, auteur de la chanson parodique.

Source OUEST FRANCE.