Santé : des pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes…

À partir de ce mardi 17 octobre, de nouveaux pictogrammes ont fait leur apparition sur les boîtes de médicaments. Ils sont censés avertir les femmes enceintes sur les produits qui pourraient mettre leur grossesse en danger. 60% des médicaments sont concernés.

pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes

Avant, en cas de grossesse, pour connaître les effets secondaires ou les dangers d’un médicament, il fallait lire la notice. Aujourd’hui, dès l’emballage, les indications seront présentes. Si ces logos font leur apparition, c’est en partie grâce à Marine Martin, une mère de famille dont les deux enfants sont victimes de la Dépakine, un antiépileptique pris pendant ses grossesses.

Difficile pour les futures mamans de se soigner

Ne plus consommer sans savoir. Pour alerter les femmes enceintes, deux pictogrammes : un pour les médicaments interdits, un autre pour les médicaments dangereux. En effet, pendant la grossesse, il n’est pas toujours évident de savoir comment se soigner. Des logos présents sur les médicaments délivrés sur ordonnance contre la dépression, l’hypertension, le cholestérol, mais pas seulement. Les pictogrammes apparaîtront aussi sur les médicaments en vente libre. Au total, 60% des médicaments seront siglés.

Grossesse : des pictogrammes sur les boîtes de médicaments dangereux

Des pictogrammes représentant une femme enceinte seront désormais apposés sur les boîtes des médicaments dont la prise comporte des risques pendant la grossesse. Le but : offrir « une meilleure visibilité de l’information relative à ces risques déjà signalée dans la notice du médicament« , a souligné la DGS.

Ce pictogramme est constitué d’un triangle rouge sur fond blanc d’au moins un centimètre de côté dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figure le libellé : « [NOM DE LA SPECIALITÉ] + GROSSESSE = DANGER », accompagné du message suivant : « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] sauf en l’absence d’alternative thérapeutique ».

Un second modèle de pictogramme est proposé pour les produits strictement interdits aux femmes enceintes ou aux femmes en âge de procréer qui ne recourent pas à une contraception. Il s’agira d’un rond rouge barré, sur fond blanc, « d’au moins un centimètre de diamètre » dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figurera le libellé « [NOM DE LA SPECIALITE] + GROSSESSE = INTERDIT », accompagné de la mention « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] ».

Ne pas arrêter ses traitements sans avis médical !

Cette mesure concernera « une large part de la pharmacopée » pour rappeler que « l’utilisation de médicaments pendant la grossesse n’est pas banale et nécessite l’avis d’un professionnel« , selon la DGS. Environ trois médicaments sur cinq comporteront un pictogramme grossesse, dont un tiers le pictogramme « interdit » et deux tiers le pictogramme « danger ».

Les femmes qui prennent ces médicaments ne doivent « en aucun cas » arrêter les traitements ou modifier les doses prescrites sans avis médical (médecin, sage-femme, pharmacien…), même après la découverte d’une grossesse, rappelle la DGS.

L’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) qui réclamait l’apposition de tels pictogrammes sur les médicaments contenant du valproate, nocifs pour les foetus et auxquels des dizaines de milliers de femmes ont été exposées depuis les années 60.

Source France Info TV.

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