La santé, première inquiétude des Français…!

SONDAGE – Avec l’épidémie, cette préoccupation est passée devant celles du pouvoir d’achat et de l’insécurité.

La santé, première inquiétude des Français

 

L’épidémie du coronavirus a, comme il fallait s’y attendre, considérablement modifié l’ordre des priorités dans notre société. Dans son dernier baromètre sur les préoccupations des Français, l’institut CSA constate qu’en cette fin d’année, la santé domine largement les inquiétudes et se hisse tout naturellement à la première place. 44 % des personnes interrogées s’en soucient désormais contre 37 % en juin 2019. Au lendemain du premier confinement, en mai dernier, ils étaient même 57 % à estimer que le risque sanitaire était le sujet prioritaire, bien loin devant l’environnement (28 %) ou encore le pouvoir d’achat (36 %), toujours au deuxième rang, même s’il chute à 30 % ce mois-ci.

En juin 2019, porté par le mouvement des «gilets jaunes», ce dernier était pourtant bien la première préoccupation des Français avec un taux qui caracolait à 42 %. En dix-huit mois, il accuse donc une baisse importante de 12 points! L’environnement, quant à lui, et alors qu’il était même devenu le thème le plus porteur il y a tout juste un an en recueillant un taux de 38 %, chute aujourd’hui en quatrième position avec un petit 26 %.

Les considérations environnementales sont désormais devancées par l’insécurité qui, avec un point d’avance (27 %), rafle la troisième place. «En mai dernier, ils n’étaient que 18 % de Français à se préoccuper de leur sécurité. Mais les débats sur l’ensauvagement de notre société et les violents faits divers survenus au cours de l’été ont produit leurs effets», décrypte Julie Gaillot, directrice du pôle society à l’institut CSA. L’insécurité gagne neuf points en l’espace de neuf mois. Le sondage, qui a mis à part le terrorisme, constate par ailleurs que ce sujet a pris de nouveau de l’ampleur. La courbe repart à la hausse depuis l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre dans les Yvelines. Le même mois, 18 % des personnes interrogées disaient se préoccuper de cette menace quand ils n’étaient que 10 % cinq mois plus tôt en mai 2020. Le taux est désormais de 23 %.

Quant à l’emploi, il reste pour l’heure une préoccupation de second rang. Même si la crise sanitaire entraîne une crise économique, il n’inquiète que 20 % des sondés, contre 19 % en juin 2019. Un taux donc relativement stable qui s’explique, selon Julie Gaillot, par «le bouclier de mesures prises par le gouvernement pour amortir les effets de la crise».

Des différences marquées

Mais ce baromètre, qui livre les grandes tendances de notre société, a aussi pris le pouls de diverses catégories sociales. Il en résulte que chez les ouvriers, davantage exposés aux aléas économiques, les inquiétudes sont bien plus importantes concernant l’emploi. 31 % s’en soucient, soit 11 points de plus par rapport à la moyenne générale. Dans cette analyse par profils qui fait apparaître des différences marquées, les cadres, eux, se préoccupent bien plus d’environnement (34 % soit + 8 points).

Cette étude, qui a par ailleurs interrogé les 18-24 ans, révèle à quel point leurs problèmes divergent de ceux du grand public. Pour cette tranche d’âge, la santé n’est pas le sujet de préoccupation dominant (37 %) mais bel et bien l’emploi. 40 % des jeunes interrogés disent se soucier de leur avenir professionnel contre 20 % dans le grand public, soit 20 points de plus! «Ils sont réellement inquiets et se demandent aujourd’hui comment ils vont rentrer sur le marché de l’emploi», souligne la directrice du pôle society de CSA. Si bien que l’environnement, qui était de très loin il y a tout juste un an le sujet majeur (52 %), chute désormais à 29 %. Relégué aujourd’hui à la troisième place.

Source LE FIGARO.

Le handicap accompagné en milieu professionnel….

La Cité des métiers organise deux journées à destination des travailleurs handicapés.

Les 20 et 22 novembre, elle leur propose des visites d’entreprises et une conférence.

Le handicap accompagné en milieu professionnel

L’initiative

La Cité des métiers participe à la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, en partenariat avec différents organismes.

Cette démarche constitue un temps fort de mobilisation, de sensibilisation et d’échange sur les leviers qui aident ces personnes dans leur parcours professionnel.

Une première journée sera consacrée à la

visite d’entreprises privées ou publiques de l’agglomération briochine, Expansion 5, Burger king, Decathlon, Pôle emploi Saint-Brieuc ouest, Trandev-CAT, Quarta, mairie de Saint-Gildas, transports cars Rouillard, entreprise de travaux agricoles et le centre de gestion des Côtes-d’Armor.

Visites d’entreprises

Gratuites, ces visites sont ouvertes uniquement aux personnes précitées. « Outre la découverte du métier, des conditions de travail, l’objectif est de mettre les gens en situation d’acteurs vis-à-vis de l’entreprise. Ce, afin de casser les codes, les représentations », souligne Tania Robin, chargé d’études et de développement à l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés).

Un forum et des conférences figurent au programme de la seconde journée. Onze structures (Cité des métiers, Agefiph, Pôle emploi, Mission locale, Ladapt ouest, etc.) seront présentes au forum. Les acteurs de l’emploi et du handicap y répondront à toutes les questions d’insertion professionnelle et de maintien dans l’emploi. « Nous leur offrons la possibilité de rencontrer tous les maillons de la chaîne, afin de clarifier les choses, de mûrir une idée, de faire avancer un projet… », note Tania Robin. Ensuite, une conférence sera consacrée à la présentation du dispositif d’appui : l’emploi accompagné. Ce dernier permet aux personnes en situation de handicap d’obtenir et de conserver un emploi rémunéré.

Une seconde conférence traitera du Compte personnel de formation qui permet aux salariés de se former toute leur vie professionnelle.

Ce mardi 20, visite d’entreprises. Réservation obligatoire au 02 96 76 51 51 (places limitées).

Jeudi 22 novembre, à 14 h, dans les locaux de la Cité des métiers, conférence sur l’emploi accompagné ; 15 h 30, le compte personnel de formation. Entrée libre. Informations complémentaires, liste des stands sur www.citedesmetiers22.fr Réservation et inscription pour la visite d’entreprises, au 02 96 76 51 51.

Source OUEST FRANCE.

Un livre pour raconter le parcours d’un autiste de Rouen devenu Styliste…

Romain Brifault, à 25 ans, est aujourd’hui créateur à son compte et travaille pour de grands noms de la mode. Une réussite exceptionnelle qui est aussi le résultat d’un combat et d’un surpassement du handicap.

Le styliste Romain Brifault à sa table de travail / © Photo : City-Editions et Bruno DELANDE / France 3 Normandie

 

Il a fallu des dizaines d’heures d’écoute et d’échanges pour que Sébastien Bailly recueille non seulement  le témoignage de Romain Brifault, mais découvre deux univers, deux sujets qui lui étaient étrangers : la mode et l’autisme.

Une belle histoire

C’est pour un article que le journaliste et écrivain rouennais Sébastien Bailly  a rencontré une première fois le jeune styliste. Et, tombé sous le charme, il a eu l’idée de proposer de raconter l’histoire de ce jeune autiste au parcours hors du commun.

« Ecrire le livre d’un autre, donc. Recueillir un témoignage au long cours.
La première fois que je fais ça.
Et Romain a dit oui, et ses proches m’ont fait confiance. On a passé du temps ensemble. Une dizaine d’entretiens. Plus de deux heures à chaque fois. Sans filtre. Romain ne ment pas. Romain dit tout. Et j’ai écrit. Je me suis glissé dans son phrasé, j’ai fait miens ses mots, je me suis glissé dans sa tête. A moi de disparaître pour mieux rendre ce qu’il avait à dire.
Un ambitieux travail de modestie. »

Le résultat est là : plus de 200 pages d’émotion où l’on découvre le cheminement d’un jeune garçon, qui malgré son handicap, à force de volonté et de détermination, a fait de sa passion son métier.

« Réussir à changer le regard des autres pour que la différence ne soit pas un handicap »

Diagnostiqué autiste Asperger à l’âge de 8 ans, Romain Brifault a été exclu du système scolaire. Dans ce livre, on suit, le récit, à la première personne de son enfance à la fois heureuse et difficile :

Je vais sombrer.
Je sais que le CE1 serait immensément compliqué. Rien que  que le mot CE1 m’angoisse. La perspective de continuer me réveille la nuit.  Si je pars en CE1 , c’est fini pour moi. Je n’ai déjà pas le niveau de CP. Envoyer  un soldat sur le front alors  qu’il n’a pas fini sa formation, c’est l’envoyer directement à la mort.
Je ne suis pas prêt.
Je suis à des millions d’années de pouvoir réaliser un parcours  scolaire classique.

Au fil des chapitres on suit tout le parcours de Romain, qui entouré et soutenu par sa famille, devient styliste et chef d’entreprise. Avant ce livre il fait parler de lui quand, mettant  en pratique son concept de « mode sans différence »,  il créée et invente, brevet à l’appui, des robes de mariées pour les femmes en fauteuil roulant.

Le succès

Aujourd’hui styliste établi et reconnu il envisage (dans le dernier chapitre du livre) l’avenir avec sérénité :

« Les collaborations se poursuivent et de nouvelles opportunités s’ouvrent. Une page de mon histoire semble se tourner sur l’international. Je suis sollicité par des concepts stores à l’étranger, où un clientèle d’Américains et de Chinois est attirée par les créateurs français. Nous sommes sur la bonne voie, un peu comme si toutes les planètes du puzzle trouvaient leur place simultanément. »

Une belle histoire, un bel exemple de volonté et de force, et aussi une description sans fard de ce que c’est que d’être différent.

« Ma différence est ma force »
de Romain Brifault (avec Sébastien Bailly)
est paru aux éditions City dans la collection témoignages

Source FR3.

« C’est de l’acharnement » : une travailleuse handicapée dénonce la baisse de la prime d’activité pour certains invalides…

La prime d’activité permettait d’offrir un complément de salaire aux personnes invalides aux revenus modestes.

Mais, depuis le 1er juillet, les règles de calcul de cette prime ont changé et les 6 600 invalides qui la touchaient ont perdu en moyenne 158 euros par mois. 

une travailleuse handicapée dénonce la baisse de la prime d'activité pour certains invalides. Photo illustration

Depuis le 1er juillet, les travailleurs invalides les plus modestes ont vu leur prime d’activité se réduire comme peau de chagrin, en raison de la fin d’une dérogation qui permettait d’additionner salaire et pension d’invalidité pour le calcul de cette prime. Résultat : pour 6 600 bénéficiaires, une perte nette en moyenne de 158 euros par mois. « Sur le coup, j’en ai pleuré, je me suis dit : ‘Ce n’est pas possible, c’est de l’acharnement’« , témoigne Valérie Delugin, travailleuse handicapée qui perd en moyenne 149 euros par mois.

Polytraumatisée après un grave accident de la route, cette conseillère clientèle à mi-temps rogne sur toutes ses dépenses. Ses revenus, 1 400 euros nets mensuels, ont fondu : « Je ne peux pas partir en vacances. Je ne peux pas dire à mon enfant : ‘Cette année, on ne part pas en vacances’, ce n’est pas possible. Et ça joue aussi sur l’alimentaire », confie-t-elle.

« Je ne peux pas partir en vacances »

Les associations de défense des handicapés sont vent debout contre cette mesure : « Aujourd’hui, la prime d’activité, c’est 5 milliards, rappelle Véronique Bustreel, de l’Association des Paralysés de France (APF). Ces personnes à qui on refuse la prime d’activité, c’est 20 millions de ce budget. En fait c’est une fausse économie, et un danger social grave pour toutes ces personnes ».

De son côté, le gouvernement met en avant le faible nombre de personnes concernées, et assure que le projet de loi pour choisir son avenir professionnel contiendra des mesures spécifiques aux travailleurs handicapés.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Aidons Camille ! Autiste Asperger, cherche une alternance dans l’audiovisuel depuis dix mois…

Camille Guilleux, 19 ans, recherche depuis la rentrée dernière une alternance dans l’audiovisuel pour intégrer un BTS.

Autiste Asperger, elle a envoyé plus de 160 candidatures, sans réponse. Relayée par sa cousine, son histoire a été partagée plus de 30 000 fois sur les réseaux sociaux. 

Camille est une passionnée de cinéma depuis l’enfance. Grande admiratrice des films en noir et blanc de Charlie Chaplin, son rêve est de devenir réalisatrice. Depuis sa naissance, la jeune fille de 19 ans est autiste Asperger, un handicap invisible au premier abord mais qui l’empêche parfois de communiquer avec les autres. « Camille est hypersensible et extrêmement timide, elle préfère être seule plutôt que de risquer de communiquer avec les autres de peur d’être rejetée ou incomprise », explique sa mère, Véronique.

Originaire de la Mayenne, Camille y a vécu toute sa scolarité. « Elle a toujours été bien encadrée par les équipes éducatives que ce soit en primaire, ou dans le secondaire. Mais une rupture est apparue en première, quand elle a été séparée de ses trois seules véritables amies. Elle s’est alors retrouvée isolée et on a dû avoir recours à une assistante de vie scolaire pour qu’elle puisse poursuivre ses études », poursuit Véronique.

20/20 au bac pour son projet vidéo

Timide mais travailleuse, Camille a passé son bac avec une option cinéma au lycée Lavoisier de Mayenne. Contrairement à ses camarades qui se sont mis en groupes pour réaliser leur projet d’année, la lycéenne a réalisé son film seule, de la rédaction du scénario jusqu’au montage. La jeune réalisatrice a fait le choix d’illustrer son quotidien et de parler de son handicap à travers le jeu d’acteur d’une amie. « Elle ne nous parle jamais de la manière dont elle vit son autisme et nous étions tous émus de voir ce film très personnel », raconte sa cousine Manon, âgée de 20 ans, qui a grandi à ses côtés.

Un travail assidu qui a valu à Camille la note de 20/20 au bac. « Depuis qu’elle sait écrire elle rédige des scénarios », ajoute sa cousine. À l’âge de huit ans, elles filmaient ensemble leurs histoires avec des jouets. Des vidéos que Camille montait et postait sur YouTube. Avec des rêves plein la tête, la jeune bachelière a fait le choix de s’orienter vers le montage vidéo.

160 candidatures sans réponse

Après avoir obtenu son bac avec brio en juin 2017, Camille a postulé à tous les BTS audiovisuels de France. Trois lui ont proposé une place en audio montage et postproduction, à Saint-Quentin (l’Aisne), Lesneven (Finistère) et Bordeaux (Gironde). Seule condition pour intégrer ces formations : avoir une entreprise prête à l’accueillir en alternance. Depuis le mois de septembre, la famille cherche des offres dans toute la France, sans grand succès. Au total, 160 candidatures ont été envoyées, en vain. Camille a une reconnaissance qualité travailleur handicapé (RQTH) de la part de la maison de l’autonomie. « Nous n’avons jamais caché son handicap car pour nous c’est plutôt ses qualités que nous devons mettre en valeur et les autistes en ont à revendre », insiste sa maman, Véronique.

Un message relayé plus de 30 000 fois

Une situation de refus difficile à vivre pour la jeune fille qui s’est enfermée sur elle-même. Actuellement elle réalise un service civique aux côtés d’enfants où elle leur propose des ateliers cinéma. « Ma tante a fait appel à un média local pour partager l’histoire de Camille mais les retours étaient peu nombreux. C’est ainsi que j’ai fait le choix de poster l’article sur les réseaux sociaux », raconte sa cousine, Manon. Du jour au lendemain, le message fait effet boule de neige et Camille reçoit le soutien de nombreuses personnalités. L’équipe de Bruno Lemaire, Valérie Damidot ou encore le magazine santé de Michel Cymes ont partagé son histoire.

Inondée de messages positifs en une semaine, la famille attend toujours une proposition concrète. « Suite au partage de l’article par sa cousine, nous avons effectivement eu beaucoup de retours et quelques pistes qui sont restées sans suite. Nous avons aussi eu des propositions d’emploi en télétravail que nous étudierons si elle ne peut poursuivre ses études et préparer le BTS ».

À ce jour Camille n’a toujours aucune proposition concrète, malgré la mobilisation des réseaux sociaux. Pour sa famille, son autisme peut « faire peur aux employeurs » mais la jeune femme est prête à faire des périodes d’essai. « Lorsqu’elle est dans son élément elle s’y consacre pleinement, elle mérite comme tout le monde de trouver sa place », résume sa cousine.

Source OUEST FRANCE.

Brest. Handicap et travail : des solutions européennes…

Il y a deux fois plus de chômeurs chez les handicapés !

Pour trouver des réponses, un colloque innovant se tient à Brest, au Quartz, les 21 et 22 juin. Des personnes handicapées et des entreprises témoigneront. Un millier de personnes sont attendues.

Brest. Handicap et travail : des solutions européennes.

L’intégration par le travail

Le premier colloque « Handicaps et travail, regards croisés européens » se tiendra à Brest, au Quartz, les 21 et 22 juin. Un projet de sept associations finistériennes qui gèrent des ESAT ou des entreprises adaptées. Elles sont indépendantes mais œuvrent toutes en faveur de « l’intégration par le travail des personnes en situation de handicap », explique précise Luc Raoul, directeur Sével Services Brest. C

Le colloque s’adresse à des professionnels mais aussi aux personnes en situation de handicap. Quatre thèmes seront déclinés : Qui ? Pourquoi travailler ? Où ? Comment ?

L’enjeu est d’importance : le taux de chômage est deux fois plus important chez les personnes handicapées.

35 intervenants

« L’objectif est de montrer les bonnes initiatives européennes et de les partager. Il n’existe pas une solution unique mais plusieurs », assure Gwenaëlle Kermarec, directrice d’un ESAT et entreprise adaptée des APF (Paralysés de France.

Parmi les 35 intervenants, onze viennent de pays européens latins, scandinaves, slaves, ou anglo-saxons… Ils sont innovants dans le milieu du handicap au travail.

Témoignages

Une place importante sera laissée aux témoignages de personnes handicapées. Comme Rodrigue Lehoux, salarié des Paralysés de France (APF) à Briec, comme téléconseiller. En « situation de cécité », il est père de quatre enfants. « Je leur prouve que, malgré le handicap, je peux travailler ! »

Des entreprises feront part de leurs expériences, dont le Crédit Agricole qui emploie 6,6 % de personnes handicapées ! « Paradoxalement, le plus compliqué, c’est parfois de recruter, explique Isabelle Pellé, correspondante handicap et territoire, de la banque. Dans le bassin finistérien, nous manquons de candidats commerciaux, diplômés au moins à bac +3. »

www.handicaps-et-travail.bzh/

Source OUEST FRANCE.

Guéret : une centaine de travailleurs handicapés à l’honneur…

Plus de 100 personnes, porteuses d’un handicap, ont validé leurs acquis professionnels ce mardi 12 juin, à Guéret. Une initiative de l’association « Différent et Compétent ».

Ce mardi 12 juin, 101 travailleurs handicapés ont reçu une attestation "Différent et Compétent".

Speaker, musique et projecteurs… les lauréats du jour sont accueillis comme des stars à Guéret, ce mardi 12 juin. Sur scène, 101 travailleurs handicapés qui reçoivent une attestation « Différent et Compétent ». Un tremplin vers l’insertion professionnelle, mais aussi une reconnaissance personnelle comme le raconte Daniel Lehyaric, travailleur handicapé dans le domaine des composants électriques :

J’ai un peu les larmes aux yeux. Je suis content et fier. Ce n’est pas parce qu’on est handicapé que nous n’avons pas le droit de réussir.
A l’origine de cette initiative : l’association « Différent et compétent ». L’idée ? Valoriser les compétences des travailleurs handicapés, par une reconnaissance des acquis de l’expérience. Initiée il y a près de vingt ans en Bretagne, cette démarche a été exportée en Limousin en 2014.

421 lauréats depuis 2014

Et cette reconnaissance des acquis de l’expérience, ou RAE, est une démarche personnelle et un engagement. Il s’agit de monter puis de présenter un dossier devant un jury. « Au départ, je ne connaissais pas l’ordinateur. Ma monitrice m’a expliqué les touches. Et après, ça a été tout seul. Je trouve que je me suis bien débrouillée. Je suis fière« , explique Flarence Cruchant, qui travaille dans le secteur de la blanchisserie.

En quatre ans, 421 travailleurs handicapés ont ainsi décroché cette attestation. Un dispositif qui crée une telle dynamique qu’on envisage de le transposer vers d’autres publics en difficulté comme les IME, et même, les élèves en décrochage scolaire.

Source FR3.

Travailleurs handicapés : mesures prévues par le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel…

Le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel comprend un volet pour l’emploi des personnes en situation de handicap.

Le taux de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés resterait dans un premier temps fixé à 6 %. Les contrats avec les secteurs adaptés ou protégés ne permettraient plus de s’acquitter partiellement de l’obligation d’emploi. Ces recours seraient toutefois valorisés.

Projet de loi Avenir professionnel : l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés au programme

Travailleurs handicapés : taux d’obligation d’emploi révisé tous les 5 ans

Si vous employez au moins 20 salariés, sous certaines conditions, vous avez une obligation d’emploi de travailleurs handicapés à hauteur de 6 % de votre effectif.

Ce taux de l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés n’est pas modifié par le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Toutefois, ce projet introduit une clause de revoyure. Tous les 5 ans, le taux serait révisé.

Travailleurs handicapés : valorisation du recours aux contrats de fournitures, de sous-traitance et de prestations de services

Aujourd’hui, outre l’embauche directe de travailleurs handicapés, vous pouvez vous acquitter partiellement de votre obligation d’emploi notamment en passant des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services :

  • avec des entreprises adaptées, des centres de distribution de travail à domicile ou des établissements et services d’aide par le travail ;
  • avec des travailleurs indépendants handicapés.

La passation de ces contrats ne pourrait plus vous permettre de remplir partiellement votre obligation d’emploi. Toutefois, leur recours serait toujours valorisé. En effet, les dépenses afférentes seraient déduites du montant de votre contribution annuelle. La nature des dépenses pouvant être déduites, ainsi que les conditions de cette déduction seraient fixées par décret.

Le projet de loi supprimerait également la possibilité de déduire du montant de la contribution l’abondement du compte personnel de formation au bénéfice des travailleurs handicapés.

Pourraient être déduites du montant de la contribution annuelle, les dépenses supportées directement par l’entreprise et destinées à favoriser l’accueil, l’insertion ou le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés qui ne lui incombent pas en application d’une disposition législative ou réglementaire.

Travailleurs handicapés : la déclaration obligatoire d’emploi de travailleurs handicapés (DOETH)

Le projet prévoit de simplifier les démarches administratives. Votre déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés se ferait au moyen de la déclaration sociale nominative (DSN). Actuellement, pour chaque salarié, vous indiquez le lieu d’activité et les caractéristiques du contrat de travail, le montant des rémunérations, des cotisations et contributions sociales.

Le projet de loi prévoit qu’il faudrait également transmettre les informations relatives aux caractéristiques de l’emploi.

Ces dispositions devraient entrer en vigueur, si elles sont votées, le 1er janvier 2020 et s’appliqueraient aux obligations portant sur les périodes courant à compter de cette date.

Source ED. TISSOT.

États-Unis : les autistes, nouveaux talents de la Silicon Valley…

Dans la Silicon Valley, temple de la créativité et des nouvelles technologies, des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes Asperger.

En Californie (États-Unis), dans la Silicon Valley, des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes Asperger. Pourquoi ? « Tout simplement parce que les autistes Asperger sont plus efficaces au travail, dans certains domaines, notamment l’informatique, ou encore la création artistique« , rapporte Jacques Cardoze, envoyé spécial à Washington (États-Unis). « Mais aussi parce qu’il faut bien le dire, c’est un vrai problème de santé publique : il y a urgence, on estime que cette population va représenter 2% de la population totale dans quelques années contre 1,7% cette année. »

La Californie offre chaque année plus de contrats aux salariés autistes. Evan Rochte est l’un d’eux : à 35 ans, il vit en colocation et a été embauché par une société de Los Angeles. C’est en fait son premier emploi. « C’est très difficile de trouver un emploi, parce qu’on doit passer un entretien d’embauche. Je crois que le problème, c’est la première impression que vous projetez sur les autres. Et malheureusement, les autistes comme nous ont des gestes et des attitudes qui peuvent surprendre. On ne s’en rend même pas compte, mais celui qui est en face ne comprend pas« .

7% des autistes employés aux États-Unis

Evan se répète en permanence tout ce qu’il doit faire pour ne rien oublier, un peu comme s’il avait toujours un pense-bête dans la tête. « Je marche pour aller au boulot. Là je peux traverser la rue« , se dit-il à haute voix. Dans la vie de tous les jours, il est parfaitement autonome ; c’est le fait d’être employé qui l’aide à s’accomplir et c’est ce qu’il souhaite à tous les autistes. Si Mindspark emploie majoritairement des autistes, c’est parce qu’Evan et ses collègues sont dotés d’une intelligence particulière. Leur force, c’est la résolution de bugs informatiques. Tous disposent de capacités mémorielles, de concentration et de calcul plus élevées que la moyenne : « Il y a quelque chose en moi qui fait que ça répond à un besoin, témoigne Will. Si dans un programme, je vois un défaut, je me dis ‘ça, ça ne va pas, et là non plus et là non plus’. Du coup, je commence à corriger, et c’est drôle, mais je n’arrive plus à débrancher« . Aujourd’hui, 7% des personnes autistes trouvent un emploi aux États-Unis ; c’est trop peu au regard d’une population qui ne cesse d’augmenter.

Source FRANCE TV.

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Handicap : des binômes dans le monde du travail…

Accompagner un salarié, découvrir un métier, une entreprise : la troisième édition du « Duo Day » doit permettre jeudi à des personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi.

Handicap : des binômes dans le monde du travail

D’un côté un collaborateur volontaire. De l’autre une personne en situation de handicap. Résultat : deux individus qui travailleront ensemble jeudi au sein d’une entreprise ou d’une administration à l’occasion d’une journée appelée « Duo Day ». L’objectif ? Permettre aux personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi. Permettre aux entreprises de comprendre le handicap et de sensibiliser les collaborateurs à son inclusion dans leur environnement de travail.

Pour la première fois jeudi, cette journée qui est née en Irlande en 2008, puis développée dans d’autres pays européens, aura lieu dans toute la France. Elle était cantonnée jusque-là à certains départements comme le Lot-et-Garonne, initiateur en 2016.

Une journée avec le Premier ministre

De 80 duos formés dans 28 structures cette année-là, l’initiative est passée à 179 duos dans 93 entreprises ou collectivités en 2017.

Pour la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel « il s’agit d’offrir une visibilité positive au handicap, afin d’en finir avec le sentiment compassionnel, voire stigmatisant, qu’il inspire ». Et de multiplier les « Duo Days » tout au long de l’année.

Selon l’entourage de la secrétaire d’État, Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement, dont Mme Cluzel, le premier ministre Édouard Philippe, ou encore la ministre de la Santé Agnès Buzyn, se sont engagés à accueillir une personne. Plusieurs personnalités de la télévision également.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle. Avec 500 000 personnes inscrites à Pôle emploi, leur taux de chômage est de 19 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. La proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43 %. La prochaine réforme sur la formation professionnelle doit comporter un volet insertion-handicap pour aider des entreprises à recruter des personnes reconnues handicapées qu’elles ne trouvent pas dans leur branche.

« Vis ma vie de personne handicapée », a lancé dans un communiqué l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP). Elle invite « les salariés, artisans, chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, journalistes, sportifs, politiques… handicapés à partager eux aussi, le temps d’une journée, leur vie quotidienne et leur activité avec une personne valide ».

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.