Alzheimer : à l’EHPAD Solidor de Saint-Malo, des techniques non médicamenteuses pour conserver les capacités des malades…

La maladie d’Alzheimer touche plus d’un million de personnes en France. Une maladie qu’on ne sait pas guérir.

Les équipes soignantes tentent pourtant de maintenir l’autonomie des patients.

C’est le cas à l’EHPAD Solidor Korian de Saint-Malo.

Des jeux sur écran proposés aux malades d'Alzheimer pour stimuler leur capacités cognitives et physiques.

Des jeux sur écran proposés aux malades d’Alzheimer pour stimuler leur capacités cognitives et physiques.

Dans cette maison de retraite malouine pour personnes âgées dépendantes, 80 résidents vivent ensemble. Les pathologies sont différentes mais certains souffrent de la maladie d’Alzheimer à laquelle ce mardi 21 septembre est consacrée sous la forme d’une journée mondiale de sensibilisation.

Ce matin là dans sa chambre, Madeleine joue avec une aide soignante sur une petite tablette portable. On l’appelle l’happy neurone, tout un progamme ! La machine propose des lettres et Madeleine doit composer des mots. C’est ludique et ça lui plait.

« J’aime bien les mots croisés! j’aime bien tout ça! Ca fait travailler ma mémoire. »

Madeleine, résidente Epadh Korian Solidor

Ici, tout est mis en oeuvre pour stimuler la mémoire mais aussi le physique des résidents. Deux fois par semaine, un atelier gym douce a été mis en oeuvre. Il provoque émulation et mimétisme dans le groupe face aux postures à réaliser. On se passe des ballons, on fait des mouvements de jambes, de motricité… L’objectif est de permettre de travailler sur l’autonomie à la fois physique et intelectuelle.

« Ces techniques s’appellent les TNR, thérapies non médicamenteuses. Les recherches sur la maladie d’Alzheimer ont prouvé que l’important était surtout de prévenir cette pathologie pour la freiner au mieux, puisqu’on ne sait pas la soigner. »

Sabine Mathieu Médecin coordonnateur Ehpad « Korian Le Solidor »

Sabine Mathieu rappelle ces chiffres : il y a plus d’un million de  personnes atteintes de cette maladie en France. 40 % des plus de 90 ans en sont atteints, c’est un véritable enjeu de santé public. Il faut absolument aider la recherche insiste t’elle.

Un atelier gym douce : ici les résidents travaillent leur motricité et leur autonomie !

Un atelier gym douce : ici les résidents travaillent leur motricité et leur autonomie !

Pour l’heure, les soignants peuvent juste limiter l’altération des capacités des personnes âgées. Une maladie qui provoque des troubles du comportement, des troubles cognitifs, du language, qui peut amener à ne plus reconnaître les visages, à ne plus savoir comment utiliser les objets du quotidien et même à devenir agressif avec les aidants. Une maladie souvent niée par ceux qui en sont atteints.

À l’EHPAD de Saint-Malo, Manon Boisseaux, ergothérapeute, a également mis en place des séances individuelles avec un autre outil intelligent, une sorte de console de jeu devant laquelle elle installe un résident enthousiaste.

Assis dans son fauteuil, il va devoir se lever ou se pencher à droite ou à gauche, en fonction des images ou des mots qui s’affichent à l’écran. D’autres jeux sont aussi proposés, avec toujours la même visée thérapeutique.

« Le but, c’est de maintenir les capacités physiques car elles ont un lien avec le déclin côté cognitif. Il s’agit avec ces exercices de faire le lien avec les gestes du quotidien comme se coiffer, s’habiller, se laver seul ou se déplacer de façon autonome. »

Manon Boisseaux, ergothérapeute

L’EHPAD Korian Solidor ne dispose pas d’unité protégée avec une prise en charge spécifique pour les résidents atteints d’Alzheimer. L’équipe soignante mise sur la vie en communauté pour éviter tout repli. Pour cette journée mondiale, placée cette année sous le thème de l’Art, un atelier peinture avec une exposition en interne va être proposée aux résidents.

Source FR3.

ENQUÊTE RADIO FRANCE – Après Orpea, le gestionnaire d’Ehpad Bridge mis en cause…

Le groupe Bridge, gérant d’Ehpad, se voit à son tour reprocher des dysfonctionnements : certains résidents délaissés, établissements en surcapacité…

Ses méthodes ne sont pas sans rappeler celles qui sont reprochées à Orpea.

Enquête au cœur des Ehpad Bridge : des résidents livrés à eux-mêmes, des aides-soignants en sous-effectifs et des familles qui souffrent.

 

Une enquête de Géraldine Hallot, cellule investigation de Radio France. 

Tous les jours, à la même heure, Jean-Jacques rend visite à sa femme qui a été admise l’an dernier à la maison de retraite « Les Fontaines », à Horbourg-Wihr près de Colmar. Cet Ehpad de 84 places est spécialisé dans l’accueil de résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer. Il jouissait jusqu’à peu d’une excellente réputation.

Mais en décembre dernier, l’établissement a été racheté par le groupe Bridge. Depuis, d’après plusieurs familles, la prise en charge des résidents se serait fortement dégradée. « Je me suis rendu compte que ma femme n’avait pas été changée pendant quatre jours », nous indique Jean-Jacques lors de l’une de ses visites quotidiennes à laquelle nous avons assisté. « J’ai remarqué aussi, devant l’état de ses cheveux, qu’elle n’avait pas été douchée pendant plus d’une semaine », poursuit-il. « Avant d’arriver à l’Ehpad, on se pose la question : qu’est-ce qu’on va trouver ? »

La chambre de son épouse Colette est propre et lumineuse. Mais nous remarquons une grosse bosse sur son front. “À priori, elle a dû chuter, explique Jean-Jacques, mais personne ne s’en est rendu compte. » Colette garde aussi sa tête penchée vers l’avant, alors qu’il y a encore quelques jours, elle la maintenait droite, toujours selon son mari. Lorsqu’il a interrogé la direction de l’Ehpad, on lui a répondu, nous raconte-t-il, que « personne n’avait constaté de chute », et que « cela devait être un torticolis ». Jean-Jacques se dit « sceptique » devant cette réponse.

Il se dit aussi « convaincu » que le rachat de l’Ehpad et les « méthodes de management de Bridge » ont « fait fuir les salariés » et que cela a « dégradé la prise en charge des résidents ». Aujourd’hui, d’après nos constatations, l’établissement fonctionne avec trois aides-soignantes par étage, là où auparavant, d’après des documents que nous avons consultés, il y avait cinq aides-soignantes au deuxième étage pour 42 résidents très dépendants et quatre au premier étage pour 42 résidents un peu plus autonomes.

Des résidents levés « un jour sur deux »

Comment en est-on arrivé là ? En janvier 2022, selon des échanges de mails dont la Cellule investigation de Radio France a eu connaissance, le groupe Bridge a demandé à la directrice de l’Ehpad de l’époque de supprimer huit postes équivalent temps plein. Après avoir refusé ces suppressions de postes, la directrice a été licenciée pour insubordination lors d’un simple entretien par visioconférence.

Le groupe Bridge a aussi annoncé, dès son arrivée, la suppression des primes de remplacement, d’assiduité et de participation qui représentent entre 100 et 150 euros net sur le salaire d’une aide-soignante.

Depuis, entre les départs – volontaires ou contraints – et les arrêts maladie, l’établissement est en sous-effectif, nous raconte une aide-soignante. « Après le rachat, c’est vrai, ça s’est dégradé », nous explique-t-elle lors d’une rencontre le soir, après son travail. « En moyenne nous sommes trois par étage, pour 42 résidents. Certains jours nous ne sommes que deux par étage », déplore-t-elle.

Ce manque de personnels a des conséquences directes sur la prise en charge des résidents, selon elle. « Les douches sont aléatoires. On n’a pas le temps. On a les yeux rivés sur le chrono. »

À l’Ehpad Les Fontaines, près de Colmar, depuis le rachat par le groupe Bridge, les aides-soignantes sont en sous-effectif.

Certains jours, les résidents ne sortent même pas de leur lit. « On essaie de faire au mieux, d’alterner, de les lever un jour sur deux. » Les pensionnaires, précise-t-elle, sont très dépendants et atteints de la maladie d’Alzheimer. Ils peuvent difficilement se lever seul. Un témoignage que réfute la direction du groupe Bridge. Celle-ci nous affirme dans un mail : « Tous les résidents qui le peuvent, sont naturellement habillés chaque jour par nos équipes, désireuses de préserver la dignité et le lien social des personnes dont nous avons la charge. »

Une autre salariée des Fontaines affirme qu’« à cause du manque de sollicitations, on constate davantage de chutes et de pertes de poids. Il y a eu toute une période où beaucoup de résidents ne voulaient plus manger ». Selon la jeune femme, « il y a eu aussi un allégement du protocole Covid. Avant, les soignants se faisaient tester une fois par semaine. Mais en février, les tests antigéniques hebdomadaires ont cessé. Depuis, des résidents sont tombés malade, chose qu’on n’avait plus vu chez nous depuis la première vague ».

L’agence régionale de santé alerté

Deux résidents sont morts du Covid fin février début mars 2022. Coralie (prénom d’emprunt, NDLR) était à leurs côtés. Ecœurée par le peu de moyens dont elle disposait pour soulager leurs souffrances, elle a démissionné. « C’étaient des personnes qui étaient alitées et avaient du mal à respirer en restant couchées.

On devait les redresser », raconte-t-elle, encore émue. « Mais les coussins de positionnement pour les maintenir, il n’y en avait plus. Des devis ont été demandés pour que ces personnes puissent mourir… correctement. » Faute de les avoir à temps, elle a dû « récupérer le coussin d’une personne qui venait de décéder pour le réattribuer à quelqu’un qui était en train de mourir ». Coralie a quitté l’Ehpad des Fontaines d’Horbourg-Wihr après cet épisode.

Des familles et des salariés ont témoigné auprès du Conseil de vie sociale de l’établissement. Cette instance élue est un intermédiaire entre les résidents et la direction du groupe. Son président André Schmidt, inquiet face à l’afflux de témoignages circonstanciés, a alerté l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est. Jointe par la Cellule investigation de Radio France, l’ARS nous a répondu avoir conscience du « climat social dégradé » et des « difficultés de ressources humaines » dans cet Ehpad.

« Une visite de l’établissement a d’ores et déjà été organisée le 17 mars 2022 », poursuit l’ARS dans son mail, avant de conclure « nous restons attentifs à l’évolution de la situation au sein de l’Ehpad les Fontaines ».

“Seul dans un couloir, les mains pleines d’excréments”

L’Ehpad d’Horbourg-Wihr n’est pas le seul à avoir été racheté par Bridge. Le groupe, fondé en 2017 par Charles Memoune, un ancien consultant d’Ernst & Young, a une stratégie : racheter des maisons de retraites médicalisées (Ehpad) de taille intermédiaire en zone rurale ou péri-urbaine. En cinq ans, Bridge a acquis 34 établissements, soit un peu plus de 2.000 lits. Parmi eux, toujours en Alsace, il y a celui de Lutterbach près de Mulhouse. Là-bas aussi des familles se sont émues du traitement réservé aux résidents. Ainsi cette femme raconte dans un mail au Conseil de vie sociale de l’Ehpad de Lutterbach (voir ci-dessous) que début mars, elle a retrouvé son mari « seul dans le couloir les mains pleines d’excréments ». Elle a dû faire sa toilette elle-même.

Mail adressé au Conseil de vie social d l’Ehpad de Lutterbach par l’épouse d’un résident en mars 2022.
Mail adressé au Conseil de vie social d l’Ehpad de Lutterbach par l’épouse d’un résident en mars 2022. © Radio France – Cellule investigation de Radio France

Christiane, elle, constate que sa mère est souvent alitée, et pas habillée quand elle lui rend visite. « Maman est en pyjama car le personnel n’a pas le temps de l’habiller », nous raconte cette femme dynamique. « Samedi dernier, il était 15h30. J’avais prévenu que je venais accompagnée de mon père. Mais là encore, ma mère était en pyjama. Papa a fait semblant de ne pas voir. Quand je l’ai ramené chez lui, il a fait une crise de larmes, et il a dit ‘mais c’est ma femme, qu’est-ce qu’ils en font ?’ C’est très dur. » Christiane aussi estime qu’il y a « un avant/après » le rachat par Bridge. « Depuis les effectifs de soignants ont fondu. »

D’autres familles nous ont livré des témoignages similaires. « J’ai perdu confiance dans la méthode de gestion de Bridge », dit Bernard, dont l’épouse de 86 ans est arrivée à l’Ehpad de Lutterbach en 2019. « Du coup, je rends visite à ma femme tous les jours pour observer comment ça se passe. Les aides-soignantes sont en nombre insuffisant », estime-t-il. « Les repas sont souvent froids, je l’ai signalé à la direction. » Bernard rappelle qu’il paie « 2.700 euros par mois » pour « de telles prestations ». « Toute ma retraite y passe », conclut-il.

Le maire de Lutterbach lui-même a pris la plume en mars 2022 pour sermonner la direction du groupe Bridge. Dans un courrier dont nous avons eu connaissance (voir ci-dessous), Rémy Neumann (EELV) écrit : « la gestion financière semble être une priorité dans votre groupe avant celle de la gestion humaine des résidents et du personnel. » La mairie de Lutterbach était en discussion avec le groupe Bridge pour la construction d’une résidence seniors dans la zone d’aménagement concerté (ZAC) Rives de la Doller. Mais le projet a été abandonné.

« Nous avons décidé de rechercher un autre opérateur plus en phase avec les valeurs humaines que nous défendons », conclut le maire dans son courrier. Sollicitée, la direction du groupe Bridge nous a répondu que si dysfonctionnements il y avait eu, ils étaient antérieurs à la reprise des établissements par le groupe : « Nous avons acheté 3 établissements de l’est de le France fin décembre 2021 (…), la qualité de l’accueil et des soins apportés était en deçà de notre niveau d’exigence, et des dysfonctionnements majeurs ont été détectés. Nous avons été, en conséquence, contraints de prendre les mesures qui s’imposaient pour rétablir une situation satisfaisante », affirme le groupe.

Lettre du maire de Lutterbach à la direction du groupe Bridge, mettant le groupe en garde contre ses mauvaises pratiques.
Lettre du maire de Lutterbach à la direction du groupe Bridge, mettant le groupe en garde contre ses mauvaises pratiques. © Radio France – Géraldine Hallot, Cellule investigation de Radio France

Un Ehpad interdit d’accueillir de nouveaux résidents

Hors Alsace, d’autres Ehpad du groupe Bridge sont également dans le viseur des ARS. Selon nos informations, les agences régionales de santé d’Ile-de-France, de Normandie et du Centre-Val de Loire ont, elles-aussi, reçu des signalements de familles et de salariés du groupe. La résidence « Les Cèdres » à Savigny-sur-Orge (Essonne) a fait l’objet d’une inspection inopinée le 24 février 2022, dont le résultat n’est pas encore connu. Quant à l’ARS de Normandie, elle avait placé l’Ehpad « Les Opalines » aux Moutiers-en-Cinglais (Calvados) sous administration provisoire début mars en raison de « dysfonctionnements graves ». Cette tutelle a été levée par le tribunal administratif de Caen qui statuait en référé.

Le juge a estimé qu’il n’y avait pas de « risques immédiats ». Mais en attendant la décision du juge sur le fond, le tribunal a maintenu l’interdiction d’accueillir de nouveaux résidents pendant six mois en raison « d’une insuffisance chronique de moyens en personnels (…) qui ne permet pas d’assurer une prise en charge satisfaisante des résidents lors des toilettes, des repas et des couchers ».

Ailleurs en France, une ancienne responsable d’un Ehpad du groupe Bridge, dénonce elle-aussi une « mauvaise prise en charge des résidents ». Elle qui a quitté le groupe en automne dernier, raconte que dans son établissement, « une chambre n’avait plus de chauffage depuis deux ans », « des seringues pour piquer les résidents étaient périmées ».

Après les décès de plusieurs pensionnaires, raconte-t-elle encore, elle n’a pas pu envoyer de bouquets de fleurs aux familles car sa supérieure trouvait cela trop cher. Elle explique s’être donc contentée de « trois cartes », qu’elle juge « ridicules ». Et puis elle décrit cette « pratique étonnante » : « Lors de la visite de préadmission, on montre aux familles un kit de présentation dans la future chambre du résident : un dessus de lit, un joli cadre, un vase avec des fleurs et un fauteuil très confortable… qui sont immédiatement enlevés une fois le contrat signé. »

Interrogée sur ces affirmations, la direction du groupe Bridge nous a répondu que « ni les audits internes du réseau, ni le récent contrôle inopiné de l’ARS n’ont révélé de non-conformité autour de la gestion des seringues. Si un audit devait mettre en lumière une quelconque non-conformité, nous prendrions les mesures qui s’imposent avec la plus grande célérité. » Le groupe ajoute : « sur le service hôtelier (…), nous encourageons la personnalisation des espaces avec du mobilier et des habitudes de vie qui leur sont propres. »

D’après un document interne à Bridge que nous nous sommes procuré (voir ci-dessous), le groupe pratique aussi la surcapacité. C’est-à-dire qu’il accueille dans ses Ehpad plus de résidents que les ARS ne l’autorisent. D’après nos calculs, cela concerne 19 établissements sur 34.

Document interne du groupe Bridge démontrant que le groupe accueille plus de résidents que les ARS ne l‘autorisent.
Document interne du groupe Bridge démontrant que le groupe accueille plus de résidents que les ARS ne l‘autorisent. © Radio France – Géraldine Hallot, Cellule investigation de Radio France

Accusé lui aussi de « surbooker » ses Ehpad, Orpea avait été épinglé pour la même raison dans le rapport de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et de l’IGF (Inspection générale des Finances) publié début avril. La direction du groupe Bridge nous a précisé au sujet de ce document, « Nous n’avons jamais dépassé sur l’année l’occupation autorisée pour les places financées. Lorsqu’il arrive que des établissements disposent de chambres surnuméraires, elles sont soit dédiées aux familles, soit à l’accueil de personnes âgées autonomes qui souhaiteraient bénéficier de la sécurité d’un habitat collectif et des services associés (restauration, hôtellerie, animations). »

Source FRANCE BLEU.

A Givry, une association crée des fauteuils roulants pour permettre aux personnes porteuses de handicap de faire du sport…

A Givry (Saône-et-Loire), l’association Spirit of Josette construit des fauteuils roulants pour permettre aux personnes à mobilité réduite de pratiquer des activités sportives.

Elle lance la première édition des « Grimpettes à Josette » pour récolter des fonds.

Christophe Rouillaud (derrière) et José Utiel (dans la Josette) sont président et vice-président de Spirit of Josette

 

Spirit of Josette, association créée fin 2019, a pour ambition de créer des fauteuils roulants adaptés à la pratique sportive et récréative pour les personnes à mobilité réduite. Ils s’inspirent des joëlettes, fauteuils utilisés pour véhiculer des personnes sur des territoires accidentés. Cependant, les fauteuils déjà existants sont jugés non adaptés aux handicaps lourds et à la pratique sportive par le président de l’association, Christophe Roulliaud. De plus, leur coût d’environ 7 500€, les rend inaccessibles.

Des fauteuils inclusifs

Spirit of Josette est née d’une première initiative, celle de José Utiel. En 2013, il découvre qu’il est atteint de la maladie de Charcot et crée l’association Josespoir pour aménager sa maison et soutenir sa famille. Il est aujourd’hui vice-président de Spirit of Josette, qui dans un premier temps a été lancée pour aider les personnes atteintes de la maladie de Charcot. Très rapidement, le projet s’est ouvert à toute personne atteinte d’un handicap moteur.

« C’est une maladie où on devient vraiment prisonnier de son corps »

Christophe Roulliaud, président de Spirit of Josette

Le but premier de l’association : faire profiter de ses fauteuils au plus grand nombre, en échange d’une contribution annuelle de 15 euros et via un système de prêt. Elle cherche également à en confier à des structures spécialisées et des EHPAD. “On veut que les personnes s’échappent un peu de leur quotidien” raconte Christophe Roulliaud.

Avec cette initiative, Spirit of Josette veut inclure, grâce à l’activité sportive et notamment la course à pied. « Ça fait un bien fou aux personnes qui sont dans les fauteuils. Même aux coureurs, ils voient une nouvelle dimension à la course à pied. »

« A la fin d’une course il y a toujours une petite larme d’émotion positive »

Christophe Roulliaud, président de Spirit of Josette

Le premier prototype de Josette est présenté en septembre 2021. Deux mois plus tard, quelques membres de l’association ont testé la Josette lors du semi-marathon de Beaune, avec José Utiel à bord.

Le premier prototype de Josette a été présenté en septembre 2021, José Utiel était à bord.

Pour rappel, il a été conçu par Platform3D, spécialiste de l’ingénierie au Creusot (Saône-et-Loire), Metalinox, entreprise de Dole (Jura) et une classe du lycée Bonaparte de Autun (Saône-et-Loire).

Une démarche qui nécessite des fonds

Christophe Roulliaud estime que le coût moyen de production d’une Josette s’élève à près de 4 500€. Il explique que les partenariats avec Spirit of Josette sont soit à titre gracieux, soit à prix coûtant.

En revanche, la mairie de Givry a proposé de stocker, gratuitement, les fauteuils dans un local. “Le côté humaniste de la cause parle à beaucoup de gens” indique le président de l’association.

Pour récolter des fonds et mettre en lumière sa cause, l’association lance la première édition des « Grimpettes à Josette ». Les 14 et 15 mai, des courses et randonnées sont prévues. Les inscrits devront parcourir une boucle de trail de presque 4 kilomètres autant de fois que possible.

Un week-end pendant lequel le public pourra profiter de spectacles, d’une tombola ou encore de balade à bord de vieilles voitures. Seule la course à pied a un prix fixe.

Les autres activités ont un prix libre, on reste dans notre démarche d’inclusion” ajoute Christophe Roulliaud.

Source FR3.

Grâce au vaccin anti-Covid, des chercheurs auraient trouvé un moyen pour guérir la crise cardiaque…

Des chercheurs de l’université King’s College de Londres, au Royaume-Uni, espèrent avoir trouvé le moyen de régénérer les tissus musculaires d’un cœur touché par un infarctus.

Ils ont publié une étude consacrée au sujet, récemment.

Grâce au vaccin anti-Covid, des chercheurs auraient trouvé un moyen pour guérir la crise cardiaque

 

Ce pourrait être une avancée majeure dans la lutte contre les infarctus. Une équipe de recherche de l’université King’s College de Londres (Royaume-Uni) a annoncé avoir utilisé la méthode des vaccins à ARN messager, comme ceux des laboratoires Pfizer et Moderna contre le Covid-19, pour rétablir les tissus musculaires du cœur endommagés par une crise cardiaque. Une découverte pour le moment testée sur les souris et les porcs, mais l’équipe scientifique espère passer aux essais sur les humains prochainement. On vous explique.

Le cœur, un muscle qui ne se régénère pas

Pour mieux comprendre l’avancée technologique qui est présentée par Mauro Giacca, professeur de sciences cardiovasculaires à l’université londonienne et auteur principal d’une étude consacrée au sujet et publiée récemment, il faut d’abord s’intéresser au fonctionnement du cœur.

« Contrairement à l’intestin ou à la peau, le cœur est un muscle qui ne se régénère pas, ou très peu, nous explique Nabila Bouatia-Naji, directrice de recherche à l’Inserm et généticienne au Paris Centre de recherche cardiovasculaire (PARCC), spécialisée dans la génétique des maladies cardiovasculaires. Quand il fait un infarctus, les cellules meurent ou sont très endommagées. Une partie du cœur est plus ou moins nécrosée, en état de mort tissulaire. »

C’est pour cette raison que les personnes qui ont subi un infarctus développent souvent une insuffisance cardiaque. Les tissus endommagés ne fonctionnent plus, « le cœur n’est plus capable de pomper le sang d’une façon efficace, ce qui rend les personnes fatiguées, essoufflées, et ce pendant des mois, voire des années. Certains ne récupèrent jamais ».

Les micro-ARN ont un rôle majeur à jouer

C’est là qu’interviennent de petites molécules, appelées micro-ARN. « Ce sont des acides nucléiques, plus petits qu’un gène, qui sont connus depuis une quinzaine d’années pour leurs rôles dans la réparation des cellules qui composent le cœur », explique la généticienne.

C’est là que les vaccins utilisés pour lutter contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna entrent en jeu. Vaccins qui sont eux-mêmes enveloppés dans une couche de lipides.

Les scientifiques de l’université King’s College ont tenté d’injecter le micro-ARN enveloppé de la même manière à des souris, avec des résultats positifs. « Quinze jours après, des molécules étaient encore présentes », annonce la généticienne.

Une bonne nouvelle, pour les chercheurs : il est très difficile de faire arriver ces molécules jusqu’au cœur. Ce qui change avec cette technique utilisée pour injecter les vaccins anti-coronavirus.

Vers un remède miracle ?

« La régénération d’un cœur humain endommagé était encore un rêve il y a quelques années, mais peut désormais devenir une réalité », expliquait le 30 mars Mauro Giacca, chercheur principal de l’étude, en présentant ces résultats lors d’un colloque.

« Ce qui est très positif, abonde Nabila Bouatia-Naji, c’est que la méthode utilisée a déjà fait ses preuves [avec les vaccins anti-Covid, NdlR], et que les chercheurs ne vont pas avoir à passer par toutes les étapes pour s’assurer de la non-toxicité des couches lipidiques qui entourent la molécule. »

Par contre, la généticienne se refuse à avancer une date à laquelle le nouveau traitement pourrait être opérationnel, « mais cela peut aller très vite, on peut parler d’un an, de moins de cinq ans, certainement. »

Source OUEST FRANCE.

 

Côte-d’Or : 300 personnes âgées ou handicapées vont raconter leur quotidien…

Comment vivent les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap ?

Les aides qui leurs sont offertes sont elles pertinentes ?

L’Insee lance une grande enquête pour y voir plus clair. 300 personnes vont être interrogées en Côte-d’Or. 

300 personnes en situation de dépendance seront interrogées en Côte-d'Or

 

Comment  les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap arrivent-elles à se débrouiller au quotidien ? Est-ce que les aides auxquelles elles ont droit correspondent vraiment à leurs besoins ? Pour le savoir l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) débute ce 20 avril une vaste étude qui va durer jusqu’en décembre. Des enquêteurs vont se rendre au domicile de 1300 Bourguignons pour évaluer des conditions de vie des personnes dépendantes. 

300 personnes vont être interrogées en Côte-d’Or .« On cherche à mesurer leur qualité de vie, à détailler les aides financières, techniques ou humaines qu’elles peuvent décrocher » explique Robert Viatte, chef du service statistique de l’Insee à Dijon. « Comment vivent ces personnes, qui les aident , quel est leur quotidien ? C’est une enquête qui se déroule au domicile des personnes, et qui peut prendre une heure à une heure et demie d’entretien. »

« Je dois remplir sept dossiers pour changer de fauteuil » – Martine, membre de l’APF

En Côte-d’Or, 300 personnes ont été tirées au sort sur des listes. Elles sont averties par courrier, puis par téléphone par l’enquêteur ou l’enquêtrice qui viendra chez elles.  Les personnes sondées ont l’obligation de répondre mais elles ne devraient pas se faire prier car visiblement elles ont beaucoup de choses à faire remonter : « Moi par exemple, je suis en fauteuil roulant, et si je veux en changer, je dois remplir sept dossiers différents » déplore Martine Cuenot qui œuvre au sein de l’Association des Paralysés de France (APF) à Dijon. « J’ai du recourir à trois assistants sociaux, auxquels il faut à chaque fois répéter ses malheurs. C’est vraiment lourd. Il manque un guichet unique pour effectuer ces démarches. »

« On renonce a certains droits, car tout est très complexe » – Olivier Bertat, un aidant

L’enquête de l’INSEE va aussi donner la parole aux aidants, celles et ceux qui accompagnent les personnes en situation de dépendance. Olivier Bertat préside à Dijon l’association « Envie d’aller plus loin avec mon handicap » et lui aussi a des choses à dire : « Selon la CAF, j’ai droit dans toute ma vie à 66 jours de congés pour assister ma compagne qui est en fauteuil. 66 jours sur 40 ans de carrière alors qu’elle a besoin d’une présence quotidienne » souligne-t-il. « De plus pour poser ces jours, les modalités changent souvent, la France est un pays qui aime la paperasse et il faut remplir des dossiers papiers, c’est loin d’être moderne et efficace. Au bout du compte, on finit par renoncer à ce droit car tout cela devient trop complexe. »

Même écho pour Martine Cuenot qui déplore des aides qui varient « considérablement » du jour au lendemain quand on devient adulte ou quand on dépasse les 60 ans. « Tout cela, alors que notre quotidien lui ne change pas. Bref on raisonne beaucoup trop avec des barèmes et pas avec de l’humain. » L’enquête de l’Insee, conduite au niveau national, sera publiée dans le courant de l’année 2023. Elle devrait alors aider les élus et les pouvoirs publics à affiner le système d’aides en France et le rendre plus pertinent.

Source FRANCE BLEU.

 

Toulouse : Elle conçoit des vêtements pratiques et adaptés au handicap des tout-petits…

CREATION – Confrontée à des difficultés pour habiller sa propre fille souffrant d’un pied bot, une aide-soignante toulousaine a eu l’idée de créer des vêtements adaptés aux nourrissons souffrant d’un handicap ou hospitalisés.

Toulouse : Elle conçoit des vêtements pratiques et adaptés au handicap des tout-petits

 

  • Pour habiller sa petite fille née avec un pied bot, une aide-soignante toulousaine a eu l’idée de créer une collection de vêtements adaptés aux bébés ayant un handicap.
  • Atypik’Baby propose des habits pour nourrissons plus large, qui s’ouvrent complètement et proposent même des fenêtres pour les perfusions.

Habiller son bébé quand il a des attelles ou une sonde gastrique est souvent un parcours du combattant pour les jeunes parents. Angélique Maurat, une aide-soignante toulousaine, en a fait l’amère expérience à la naissance de sa petite fille, il y a quinze mois. Dès la grossesse, on lui avait diagnostiqué un pied bot varus équin congénital. Et lorsque Mandy est née, il a fallu lui poser des plâtres qu’elle a conservés plusieurs semaines, puis des attelles jour et nuit. Et enfiler des babygros s’est avéré très compliqué, voire impossible.

Pour l’habiller, elle a donc bricolé, élargi les pantalons pour pouvoir passer les plâtres. Loin des petites tenues sympas qu’elle imaginait faire porter à son bébé. Et en discutant avec d’autres parents, elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas la seule confrontée à cette difficulté.

Ce qui a donné l’idée à Angélique de créer des vêtements adaptés pour simplifier le quotidien des parents et améliorer le confort des enfants. « J’ai rencontré des problèmes, surtout dans les tailles de 0 à 12 mois, car la majorité des pyjamas ne s’ouvrent pas sur l’avant et ont des pieds. Je galérais vraiment à changer ma fille alors je me suis dit : “Pourquoi pas ne créer une collection spécifique ?” », raconte cette soignante en neurologie vasculaire.

« Normaliser le handicap »

C’est ainsi qu’est né Atypik’Baby, des vêtements conçus pour répondre à certains handicaps, mais aussi pour le « normaliser en proposant de jolis produits », loin de ceux que portent les tout-petits dans les services hospitaliers. « Ils sont agrandis de 3 à 4 cm au niveau des jambes et des chevilles et peuvent s’ouvrir complètement au niveau de l’entrejambe, ce qui facilite l’habillage, surtout quand il ne faut pas trop bouger les enfants. Il y en a aussi avec une fenêtre au niveau de l’estomac pour les gastrotomies », détaille la jeune femme qui a créé une autoentreprise à côté de son travail.

C’est une couturière installée dans la périphérie de Toulouse, ancienne infirmière de métier, qui fait les patrons et les assemble, avant que les vêtements soient vendus par Angélique, aux alentours de 40 euros pour un pyjama made in France. Cette dernière échange régulièrement avec les parents pour améliorer les modèles, changer des boutons-pressions pour les rendre plus esthétiques par exemple. Pour rendre la marque plus accessible, un site Internet marchand va voir d’ici au mois de mai et vendra la future collection d’été.

Source 20 MINUTES.

La Ressource Handicap Formation, au service de l’inclusion en formation…

La Ressource Handicap Formation, un service imaginé par l’Agefiph, s’adresse aussi bien aux personnes en situation de handicap qu’aux organismes de formation et aux CFA (centre de formation d’apprentis).

Son objectif : favoriser l’accessibilité des dispositifs de formation professionnelles continue ou en apprentissage.

La Ressource Handicap Formation, au service de l’inclusion en formation

 

Déployée nationalement, la Ressource Handicap Formation (RHF) imaginée par l’Agefiph est portée en Normandie par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Alternance Formation Emploi des Personnes Handicapées (ALFEPH) historiquement spécialisé dans l’accompagnement d’alternants en situation de handicap.

La RHF, pour les personnes en situation de handicap

Concrètement, la ressource handicap formation, qu’est-ce que c’est ?

La RHF contribue à renforcer l’égalité des chances dans l’accessibilité des formations. Elle assure une meilleure prise en compte de la diversité des besoins des apprenants et permet aux formations professionnelles d’être davantage inclusives.

La Ressource Handicap Formation peut être mobilisée pour :

Les alternants (contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage)

  • Les demandeurs d’emploiLes salariés en emploi

Des publics qui vont entrer en formation ou qui ont déjà démarré une formation, quels que soient le type et la durée de la formation et quel que soit le handicap de la personne.

La RHF, pour les acteurs de la formation

Depuis 2019, la RHF imaginée par l’Agefiph est là pour aider, en fédérant tous les acteurs qu’il est nécessaire de mobiliser sur la situation et en construisant avec eux les réponses à mettre en œuvre pour sécuriser un parcours de formation. Ce service vient donc en appui des professionnels sur le terrain, pour des situations qui nécessitent un regard croisé et une complémentarité des compétences pour permettre la réussite de ce parcours.

En outre, des sessions de présentation de la RHF sont organisées par l’Agefiph à destination des professionnels de l’emploi et de la formation. Elles sont complémentaires aux actions menées par le CARIF OREF Normandie :

  • Animation du réseau des référents handicap (nommés pour être à l’écoute et prendre en compte les besoins des personnes dans les organismes de formation et les CFA)
  • Actions de professionnalisation parmi lesquelles figurent une action « socle de base » pour ces référents handicap.

L’accessibilité, la clé de l’inclusion

Depuis janvier 2022, les organismes de formation doivent être certifiés « Qualiopi », un référentiel qualité qui intègre la question du handicap et de l’accessibilité des établissements aux personnes en situation de handicap. Un point d’ancrage qui favorise une réflexion plus profonde sur le sujet.

La RHF peut conseiller et accompagner ces structures à développer et améliorer leur politique d’accueil des personnes en situation de handicap.

Sponsorisé par L’agefip.

Source PARIS NORMANDIE.

Dématérialisation : la double peine pour les personnes en situation de handicap…

Les personnes handicapées doivent s’adapter à la démat’ alors que la plupart des sites internet ou applications ne sont pas conçus pour qu’elles puissent s’en servir…

Dématérialisation : la double peine pour les personnes en situation de handicap...

 

Si l’illectronisme commence à être mieux pris en compte, la question de l’accès aux services numériques des personnes en situation de handicap reste souvent un impensé des sites internet. Légalement, tous les sites, ainsi que les applications mobiles, doivent être adaptés à tous les handicaps depuis 2012.

Dans les faits, le nombre de sites des pouvoirs ­publics vraiment accessibles tourne autour de 4 %, selon le ­Conseil national du numérique. Alors que le gouvernement avait annoncé que 200 des 250 démarches les plus utilisées seraient accessibles en ligne pour tous fin 2022, elles ne sont actuellement que 76.

Selon un sondage pour l’asso­ciation APF France Handicap, 44 % des personnes interrogées estiment néanmoins que l’­accès aux contenus numériques (notamment internet) s’est amélioré depuis 2017, un résultat qui se place devant toutes les autres propositions soumises (accès aux transports et aux lieux ­publics, à l’école, aux soins…). Pas suffisant pour ­certains.

La ­Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et des amblyopes a écrit à ­Sophie ­Cluzel, secrétaire d’­Etat chargée des ­Personnes handicapées à l’été 2021. Dans le collimateur : des sites marchands et ­Pronote, le logiciel de gestion de vie scolaire, inutilisable par les enseignants, parents ou élèves déficients visuels.

Action en justice

Sans réponse, elle a décidé d’­aller en justice au moyen d’un recours pour excès de pouvoir devant le ­Conseil d’Etat. Depuis un décret de juillet 2019, un site peut être condamné parce qu’il n’affiche pas sa ­conformité ou non-­conformité au Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité. Mais pas parce qu’il n’est pas accessible. Ce que ­conteste l’association, qui ­considère que le gouvernement n’était pas dans son droit, violant ainsi la loi « handicap » de 2005.

En attendant la décision, une pétition lancée en ligne le 25 mars demande la mise en place d’une autorité de contrôle et de sanction.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Rendre visible ce qui ne l’est pas, chez des milliers de personnes en situation de handicap : le(s) handicap(s) invisible(s)…

HandyLight répond à un manque, à l’inexistence de signalisation pour les personnes en situation de handicap, porteuses de HANDICAPS INVISIBLES.

IL SE VOIT

 

Il s’agit d’un dispositif de signalisation lumineux (avertisseur), qui se présente sous la forme d’un badge qui porte un sigle du « Handicap ».

HandyLight s’adapte très facilement sur plusieurs types de véhicules mais aussi sur toutes les personnes porteuses de handicap(s) invisible(s) :
sur les vêtements, un sac à dos, des bagages, une canne, un sac, une sacoche, etc. (liste non-exhaustive)

Il se voit

Il apporte de la visibilité / Il alerte et avertit (autour de vous) / Il signale un problème / Il sécurise

Il est visible : vous êtes visible

 

Il est visible de jour comme de nuit, allumé ou non.

Il est inclusif et s’adapte

La lentille située à l’avant du badge se change facilement pour s’adapter à tous les types de handicap

Handicap moteur, Malentendant, Surdité, Problème visuel, Maladies invalidantes, Problème psychique, Muet, Personne amputée, Langues des signes parlée, Problème auditif, Problème mental, etc.

Il est visible

 Il est visible de jour comme de nuit, allumé ou non.

Il met à jour

Il offre une alternative à l’autocollant « classique » pour les voitures

HandyLight remplace l’autocollant traditionnel collé sur le pare-brise avant ou arrière des voitures.

Il fonctionne !

Après 2 ans d’utilisation, le constat est clair : ce badge fonctionne à 100%.

J’utilise quasiment tous les jours l’HandyLight, dès que je sors de chez moi et que j’utilise ma trottinette, ne pouvant me déplacer à cause de handicaps moteurs.

L’impact de ce badge est évident.

La grande majorité des gens sont attentifs (parfois surpris) en voyant ce symbole : ils comprennent qu’il y a un problème, pas forcément visible, mais qu’il y a un problème. Et ça change tout.

Source HANDY LIGTH.

 

Une assistance, payée par l’état, pour aider les personnes atteintes de déficience mentale, dans leur vie quotidienne, dés janvier…

Les personnes porteuses d’une déficience intellectuelle pourront bénéficier à partir de janvier 2023 d’une aide humaine pour effectuer certains actes de la vie quotidienne, comme faire leurs courses ou des démarches administratives, a annoncé ce mercredi 20 avril le gouvernement.

Des aides pour les déficients mentaux

 

Un décret paru mercredi 20 avril, au Journal officiel a élargi les critères ouvrant droit à la « prestation de compensation du handicap » (PCH) afin que cette aide puisse être octroyée aux personnes présentant un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neurodéveloppement.

L’aide humaine pourra être octroyée si la personne éprouve des difficultés à « gérer son stress » face à l’imprévu ou à effectuer des « tâches multiples » de la vie quotidienne, comme les tâches successives nécessaires pour préparer un repas (préparer les aliments, réaliser la cuisson), selon le décret.

Les personnes éligibles pourront bénéficier d’une aide humaine pour soutenir leur « autonomie globale » (aide pour faire les courses, prendre les transports, participer à la vie en société, etc.).

Le dispositif a été testé l’an dernier dans trois départements : les Ardennes, la Gironde et les Vosges, selon un communiqué des services de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Le collectif Handicaps a salué la publication tant attendue de ce texte

Le collectif Handicaps, qui regroupe 51 associations, a salué sur Twitter « la publication tant attendue de ce texte, fruit d’une mobilisation de plusieurs associations ». « Il met fin à une discrimination que nous avons dénoncée collectivement » avec Autisme France, HyperSupers TDAH France, l’Unafam et l’Unapei.

Selon les associations représentant les personnes concernées et leurs familles, les critères d’attribution de la PCH – qui permet depuis 2005 de financer une aide humaine pour certains gestes du quotidien – excluaient de facto les personnes porteuses d’un handicap mental.

Pour en bénéficier, il fallait jusqu’à présent que la personne soit dans l’incapacité d’effectuer seule des activités quotidiennes essentielles comme se laver, s’habiller, aller aux toilettes, manger, se déplacer dans son logement.

Or de nombreuses personnes porteuses d’un handicap psychique ne sont pas entravées pour ces gestes quotidiens mais pour d’autres démarches – faire ses courses, aller chez le médecin, prendre l’autobus… – pour lesquelles elles n’avaient droit jusqu’à présent à aucune aide.

Avec AFP.

Source  WHATSUPDOC.