L’Assemblée rejette l’individualisation de l’allocation adultes handicapés dans une ambiance électrique…

Débattu ce jeudi dans l’hémicycle, le texte de « déconjugalisation » de l’AAH a été rejeté par les députés LREM. L’opposition dénonce «un gouvernement buté».

L'allocation adultes handicapés est versée à plus d'un million de bénéficiaires. (Photo d'illustration)

 

Entre accusations de «sectarisme», «froideur technocratique» ou «cynisme» électoraliste, l’Assemblée nationale a rejeté une nouvelle fois jeudi 7 octobre «l’individualisation» de l’allocation adultes handicapés (AAH) des personnes en couple, au terme d’un débat mouvementé.

De LR à LFI, l’opposition réclamait à l’unisson cette «déconjugalisation» de l’allocation, c’est-à-dire de la calculer sans tenir compte des revenus du conjoint, contrairement à ce qui est pratiqué aujourd’hui. La majorité, quant à elle, hurle à la «démagogie» électoraliste à six mois de l’élection présidentielle. Elle a rejeté la mesure, qu’elle juge inéquitable car bénéficiant sans distinction aux modestes comme aux fortunés. «Nous assumons le fait de donner plus à ceux qui en ont vraiment besoin», a martelé Sophie Cluzel. La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées voit dans la « déconjugalisation » une «impasse» de nature à remettre en cause «l’ensemble du système de protection sociale français fondé sur la solidarité familiale et nationale», avec un effet boule de neige pour tous les minima sociaux et la fiscalité.

Le LR Aurélien Pradié a remis à l’ordre du jour un thème qui avait déjà suscité une séance houleuse dans l’hémicycle fin juin. Le député a ouvert les hostilités contre un «gouvernement buté» et la «sale méthode» de la majorité, pour supprimer un à un les articles de sa proposition de loi. Son texte était débattu lors d’une «niche» parlementaire LR, une journée réservée à un groupe minoritaire à l’Assemblée nationale. Le Sénat, dominé par la droite, a aussi mis le sujet à son ordre du jour le 12 octobre prochain.

Le «prix de l’amour»

En juin, le gouvernement avait privilégié une formule jugée «plus redistributive» : un abattement forfaitaire de 5000 euros sur les revenus du conjoint, soit un gain moyen estimé à 110 euros mensuels pour 120.000 couples à partir du 1er janvier 2022. Jeudi, Sophie Cluzel a à nouveau loué cet «investissement supplémentaire» de «185 millions (d’euros) qui permettront à 60% des bénéficiaires en couple de conserver l’allocation à taux plein».

Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. D’un montant maximal de 904 euros mensuels, elle est versée sur critères médicaux et sociaux. Elle compte aujourd’hui plus de 1,2 million de bénéficiaires, dont 270.000 en couple, pour une dépense annuelle d’environ 11 milliards d’euros. La « déconjugalisation » de cette allocation représenterait environ 600 millions d’euros selon une parlementaire de la majorité.

Le fait que certains sont amenés à choisir entre vivre en couple au risque de voir leur allocation diminuer, ou la conserver mais en renonçant sur le plan légal à leur union, est au centre des polémiques. L’opposition, soutenue par quelques voix dans la majorité, s’indigne de ce «prix de l’amour» pour les handicapés. Vingt-deux organisations et associations, dont APF France handicap, ont adressé mardi une lettre au président Emmanuel Macron, l’appelant à «une réforme historique», pour «considérer cette allocation avant tout comme un revenu individuel d’existence».

Outre l’AAH, le groupe LR défend notamment jeudi des propositions de loi de Julien Aubert pour «dire stop à la prolifération anarchique des éoliennes» et d’Anne-Laure Blin réclamant «un ticket restaurant étudiant», visant les zones blanches sans restaurants universitaires.

Source LE FIGARO.

Perché sur une grue à 40 mètres de haut au sud de Toulouse, il veut que son fils handicapé soit placé…

À Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse, un père de famille est perché sur une grue ce mercredi matin.

Il revendique le placement de son enfant handicapé dans une structure adaptée.

À Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse, un père de famille est perché sur une grue ce mercredi matin

 

Un homme est perché sur une grue à 40 mètres de haut à Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse. Les pompiers, prévenus vers 7h30 ce mercredi matin, indiquent qu’il ne veut pas sauter, mais qu’il souhaite alerter sur sa situation. L’homme d’une cinquantaine d’années a déployé une banderole. Il demande le placement de son fils handicapé dans une structure adaptée.

Gendarmes et pompiers sont sur place, à l ‘angle de l’avenue du Comminges et rue de Las Borios. Deux hommes du GRIMP sont montés sur la structure pour fixer le désespéré à un harnais et lui donner une couverture de survie.

Bataille administrative, entre la Haute-Garonne et le Gers

Joint par France Bleu Occitane, Olivier raconte être « désespéré », et explique la situation de son fils de 24 ans : « Notre fils a fait sept stages dans différents instituts. Un seul centre a accepté de le prendre, celui d’Ordan-Larroque (Gers). Ca va faire bientôt cinq ans, et rien n’a été fait depuis pour qu’il y ait une mesure de placement dans cette institution« .

Une décision qui revient à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) de Haute-Garonne, qui dépend du Conseil départemental. Or, le centre d’Ordan-Larroque se trouve dans le Gers, et du coup ça coince ! L’administration rechignerait à franchir cette frontière départementale.

« Notre plus gros handicap, c’est l’administration ! »

« C’est une administration contre laquelle on se bat depuis qu’il est né ! Notre plus gros handicap, c’est l’administration : la MDPH et l’ARS, qui elles mêmes sont handicapées ! Elles sont sourdes et aveugles » s’emporte Olivier.

Olivier explique alors qu’il ne descendra de la grue qu’à une seule condition : une lettre officielle lui indiquant que son fils peut être pris en charge par le centre spécialisé d’Ordan-Larroque. Chose faite à la mi-journée, ce père de famille a obtenu gain de cause, et un placement de son fils dans l’établissement souhaité. Il est descendu de la grue vers 13h.

Source FRANCE BLEU.

 

Covid-19 : les autorités de santé recommandent une troisième dose de vaccin pour les soignants…

La Haute autorité de santé ouvre également la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.

Des soignants dans un hôpital de Guyane française.

 

Tous les soignants devraient pouvoir recevoir une «troisième dose» de vaccin anti-Covid 19, ainsi que l’entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire, ont estimé mercredi 6 octobre les autorités sanitaires françaises, ce rappel étant jusqu’alors réservé aux personnes âgées et à risque.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande d’étendre ce rappel aux «soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social», annonce-t-elle dans un communiqué, deux jours après que son homologue européenne a ouvert la voie à une généralisation de la troisième dose. «Elle préconise également de le proposer à l’entourage des personnes immunodéprimées», ajoute-t-elle dans cet avis que le gouvernement doit désormais choisir de suivre ou non.

En France, une campagne de rappel est déjà en cours depuis septembre, face à la perte d’efficacité des vaccins anti-Covid au cours du temps, malgré une protection toujours élevée contre les formes graves de la maladie. Mais jusqu’à maintenant, seuls les plus de 65 ans et les personnes à risque, comme les diabétiques, pouvaient en bénéficier. Cela concernait 18 millions de personnes.

Près de quatre millions de personnes concernées

L’Autorité européenne du médicament a changé la donne mercredi. Elle a autorisé la généralisation d’un rappel à tous les adultes, laissant aux autorités de chaque pays de l’Union européenne (UE) le choix précis des personnes concernées. Cette dose de rappel doit pour l’heure forcément venir d’un vaccin Pfizer/BioNTech, basé sur la technologie de l’ARN messager.

En recommandant la troisième dose aux soignants, à d’autres professions semblables et aux proches des immunodéprimés, la HAS l’ouvre à près de quatre autres millions de personnes en France. Surtout, l’autorité de santé ouvre la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée. Même si les circonstances ne «justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent».

La nécessité d’une dose de rappel fait encore l’objet de nombreux débats dans le monde scientifique, son intérêt restant à évaluer pour l’ensemble de la population. Pour prendre sa décision, la HAS cite principalement une étude menée en Israël, pays où la vaccination a commencé très tôt. Elle témoigne d’une nette réduction des risques de forme grave chez les personnes ayant reçu une dose de rappel, mais l’étude ne concerne que les plus de 60 ans.

Source LE FIGARO.

À partir du 15 octobre, les tests PCR devraient coûter 44 euros et les antigéniques 22 euros minimum…

Les personnes déjà vaccinées ou disposant d’une ordonnance continueront de bénéficier de tests gratuits.

Les tests antigéniques pourraient coûter jusque 30 euros le week-end.

 

C’est la grande question autour du déremboursement des tests Covid à compter du 15 octobre. Le futur tarif des dépistages. D’après les informations de Franceinfo ce jeudi matin, le prix d’un test PCR devrait s’élever à 44 euros pour les Français majeurs non-vaccinés qui veulent se faire dépister sans raison médicale. Celui d’un test antigénique devrait atteindre 22 euros en laboratoire et 25 euros en pharmacie, voire 30 euros le week-end.

À l’inverse, les personnes déjà vaccinées continueront à bénéficier de tests gratuits. Tout comme les personnes majeures non-vaccinées qui présentent des symptômes pourront également accéder à un test gratuit sur présentation d’une ordonnance, à condition qu’elle date de moins de 48 heures. Cela concerne aussi ceux qui ont besoin d’un test pour se faire opérer ou bénéficie un certificat de contre-indication au vaccin. Enfin les mineurs ou les personnes majeures mais encore scolarisées au lycée auront accès à un dépistage gratuit en milieu scolaire.

Source LE FIGARO.

Les personnes âgées se suicident aussi, et il faut l’étudier…

Par solitude, dépression ou pour d’autres raisons, des femmes et des hommes de 75 ans ou plus décident de mettre fin à leurs jours en France.

 

À la faveur de la pandémie de Covid-19, la question du suicide a bénéficié d’un éclairage médiatique qui n’avait sans doute plus eu lieu depuis ce qui fut appelé la crise des suicides de France Télécom en 2009.

Pourtant, entre ces deux périodes, le nombre de suicides en France n’a pas connu de véritable bouleversement, oscillant autour de 9.000 à 10.000 par an même si la tendance est plutôt à une baisse des taux depuis le début des années 1990. Alors que les suicides des jeunes et les suicides au travail sont l’objet de nombreux travaux, le suicide des personnes âgées s’avère beaucoup moins étudié.

Pourtant, leurs taux augmentent avec l’âge. Si l’on se réfère aux chiffres de l’observatoire national du suicide, les 15-24 ans ont un taux de suicide de 5/100.000 correspondant à 373 suicides pour l’année 2014, tandis que celui des personnes âgées de 75 ans ou plus est de 35,4/100.000 (1.749 suicides en 2014) et s’élève même à 83,8/100.000 pour les hommes âgés de 85 à 94 ans.

Ce constat n’est pas nouveau puisque Émile Durkheim le mentionnait déjà il y plus d’un siècle. Dès lors, comment comprendre que ces suicides ne fassent pas l’objet d’une préoccupation à la hauteur des taux précités?

Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Tout d’abord, le fait que le suicide représente une cause de mortalité mineure aux âges avancés (0,5 %) alors qu’elle est majeure chez les jeunes (16,2 % pour les 15-24 ans). Ensuite, peut-être parce que la mort des jeunes, qui plus est par suicide –parangon de la mauvaise mort–, apparaît plus choquante que celle des personnes âgées dont on se dit qu’elles ont déjà fait leur vie.

Définir le suicide

Pour pouvoir bien analyser et interpréter un phénomène, il s’agit tout d’abord de bien le définir. Or, concernant le suicide, cela s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Les suicides auxquels nous venons de faire référence sont les suicides comptabilisés. Pour qu’ils le soient, il faut que la mention «suicide» soit présente sur le certificat de décès. Mais, dans la recherche que nous avons conduite, certains suicides n’ont pas été notifiés comme tel: ce qui confirme que les taux (à tous âges, mais particulièrement dans l’âge avancé) sont sous-estimés.

Ensuite, en fonction des publications, les définitions du suicide et des tentatives de suicide diffèrent. Pour Durkheim, «on appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat. La tentative, c’est l’acte ainsi défini, mais arrêté avant que la mort en soi résultée.»

« Pour que les suicides soient comptabilisés, il faut que la mention «suicide» soit présente sur
le certificat de décès. »

Cependant, d’autres approches élargissent ces définitions par l’intermédiaire de l’idée de suicide passif. Ainsi, le «syndrome de glissement» dont il a beaucoup été question en Ehpad durant les épisodes de confinement est parfois considéré comme un suicide.

Certains vont plus loin dans la définition par l’intermédiaire de ce qu’ils nomment les équivalents suicidaires (négligence grave dans l’hygiène de vie, syndrome de Münchhausen, conduites à risques, suicide assisté, euthanasie, etc.) qu’ils considèrent relever des mêmes mécanismes que le suicide.

Ces différences de définitions révèlent des conceptions différentes de ce que sont le suicide et leurs tentatives, et s’avèrent sous-tendues par des paradigmes scientifiques divergents conduisant à des interprétations difficilement conciliables.

Le suicide des personnes âgées est-il un suicide différent?

Si le suicide des personnes âgées est singulier du point de vue des taux de suicide, il l’est également du point de vue du ratio tentative de suicide et suicide accompli. En effet, alors que les jeunes de moins de 25 ans ont un ratio de 200 tentatives pour un suicide, celui des personnes âgées de 65 ans et plus est de quatre pour un. Les hypothèses mobilisées pour expliquer ces différences sont la fragilité physiologique et l’isolement réduisant les possibilités de «secours» et une plus grande intentionnalité. Étudier le suicide des personnes âgées conduit à s’interroger sur la notion d’âge et ses formes de médicalisation.

Certains travaux considèrent l’âge (et le sexe masculin) comme un facteur de risque. Cependant, en quoi cela en fait-il une explication ou, pour le dire autrement, en quoi le fait d’être un homme âgé de plus de 85 ans permet d’expliquer une plus grande prévalence?

Il est intéressant de noter que l’âge constitue une épine dans le pied de qui aurait la tentation d’appliquer de manière simpliste les deux principaux éléments prédictifs de suicide habituellement retenus: les tentatives de suicide et la dépression. En effet, on constate que non seulement les tentatives de suicide diminuent avec l’âge, mais qu’il en est de même pour les épisodes dépressifs caractérisés.

Ces éléments conduisent à considérer les suicides des personnes âgées de manière particulière. Pour la suicidologie (spécialité œuvrant à la prévention du suicide), la dépression du sujet âgé serait une dépression spécifique et plus difficile à diagnostiquer. La prévention de la dépression serait donc le premier levier de réduction du suicide et l’on pourrait formuler l’hypothèse selon laquelle, c’est cette prévention qui a conduit à la baisse des taux depuis 1990.

Une autre interprétation de cette baisse tendrait plutôt à considérer qu’elle s’explique par des suicides empêchés par davantage de contention médicamenteuses et physiques (que nous peinons à nommer prévention) et une difficulté physiologique accrue à mettre en œuvre son suicide.

« Pour la suicidologie, la dépression du sujet âgé serait une dépression spécifique et plus difficile
à diagnostiquer. »

Ces réflexions soulèvent des enjeux scientifiques majeurs dont les investigations se trouvent parfois empêchées par des freins idéologiques et des formes de paniques morales conduisant à s’interdire tout raisonnement visant à interroger suicide et suicide assisté (voir euthanasie) alors même que ces réflexions paraissent heuristiques ne serait-ce que pour comparer le vécu des proches

Parmi les autres explications du suicide des âgés que l’on retrouve dans la littérature scientifique, il est fait mention de la polypathologie, de la perte d’autonomie, de l’isolement, de la solitude ou encore de l’angoisse de la mort. Ainsi, ce sont les pertes liées à l’âge qui sont mises en cause, le veuvage, l’entrée en institution, le sentiment de perte de sens qui conduirait certaines personnes au suicide. Il est enfin évoqué des suicides par anticipation pour éviter la déchéance et un mourir qui s’éternise. Ces suicides sont ainsi interprétés comme des formes de déprises ou, à l’inverse, comme une tentative de reprise en main de sa fin de vie.

Quel protocole de recherche pour étudier le suicide?

Si les explications présentées sont davantage des hypothèses que des causes de suicide, c’est parce que la construction d’un protocole de recherche idéal s’avère difficile. En effet, la suicidologie met principalement en œuvre deux types de protocole pour analyser le suicide: l’enquête auprès des suicidants (personnes ayant fait des tentatives de suicide ou présentant un «comportement suicidaire») et l’autopsie psychologique qui consiste à reconstituer post-mortem, via des documents et témoignages de proches les raisons du suicide.

Évidemment, ces protocoles ne sont pas exempts de faiblesses. Dans le premier cas, on présuppose que les suicidants et les suicidés sont comparables, ce qui n’est pas démontré et l’est encore moins dans le cas des personnes âgées dont la plupart n’ont jamais fait de tentatives ni état de comportements suicidaires. Les travaux reposant sur l’autopsie psychologique qui avancent que 60% à 90% des suicidés souffraient de troubles mentaux, présentent d’importantes limites. Si la détection de la dépression du sujet âgé est sous diagnostiquée car complexe, il est difficile de justifier qu’elle puisse être facile à diagnostiquer post-mortem.

Les entretiens sociologiques que nous avons menés avec les proches de personnes âgées suicidées montrent surtout qu’en fonction de qui s’exprime, du cadre de l’entretien et du rapport qu’il ou elle entretenait avec son parent défunt, les motifs de suicides rapportés seront très différents. Ainsi, ces récits en apprennent moins sur les motifs et les causes de cet acte que sur l’histoire familiale et la place du parent âgé dans celle-ci.

Source SLATE.

Faut-il interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?…

Dans une chronique pour le quotidien « Les Echos », le philosophe et écrivain Gaspard Koenig appelle cette interdiction de ses vœux.

Arguments et contre-arguments à l’heure où le Sénat américain se penche sur l’impact d’Instagram sur la santé des adolescents.

 

L’argument de santé publique

Les professeurs sont formels : le vrai problème, ce ne sont pas les prédateurs qui rodent sur Internet, mais les dégâts des stimuli des réseaux sociaux sur le cerveau des enfants, devenus incapables de se concentrer. La dépression chez les ados a bondi. On interdit bien la vente d’alcool aux mineurs, on peut interdire l’accès des réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Ce n’est pas pour rien qu’un responsable d’Instagram doit être auditionné par le Sénat américain pour rendre des comptes sur l’impact négatif du réseau social sur la santé des adolescents.

L’argument pragmatique

Les géants de la tech paient des armées de développeurs et de neuroscientifiques pour concevoir les dispositifs les plus sophistiqués afin de retenir l’attention des utilisateurs malgré eux, et on voudrait qu’un petit cerveau de 12 ans puisse résister ? Demander aux ados d’avoir une consommation raisonnable d’un produit addictif est totalement irréaliste, et on n’a pas d’autre choix que d’en bloquer l’accès.

L’argument idéologique

Les CSP + commencent à saisir les dangers des écrans. Les ados sans smartphone, comme les familles sans télévision de la fin du siècle dernier, se rencontrent dans les classes aisées. Le temps d’écran est déjà plus élevé dans les milieux défavorisés. Si on ne fait rien, les gamins déjà désavantagés le seront encore plus, et les inégalités éducatives se creuseront. C’est une question de justice sociale.

Le contre-argument de santé publique

Et pourquoi les moins de 16 ans devraient-ils être protégés en priorité ? Vous avez vu le temps que les vieux passent sur Facebook ? Les réseaux sociaux et leur cortège de « fake news » font des dégâts pour la démocratie, et jusqu’à preuve du contraire, les moins de 16 ans ne votent pas. Commençons par inciter les parents à freiner leur utilisation des réseaux sociaux et de leur smartphone !

Le contre-argument pragmatique

Et on va les fermer comment, les réseaux sociaux ? Avec un gros morceau de Scotch ? WhatsApp est déjà limité aux moins de 16 ans, Instagram et TikTok aux moins de 13, et ni les réseaux sociaux, ni les parents, ni les écoles n’en tiennent compte. On n’arrive déjà pas à leur bannir l’accès à des produits physiques, comme le cannabis, comment voulez-vous leur interdire l’accès à des produits virtuels ?

Le contre-argument idéologique

Gaspard Koenig, c’est bien l’homme du think tank Génération libre, « qui se bat pour les libertés. Toutes les libertés » ? Est-on encore libéral si on cesse de l’être dès que nos enfants ont accès à des libertés qui nous dérangent ? Et puis il y a plus efficace que d’interdire : faire pression sur les entreprises. Facebook a ainsi déjà renoncé à son projet d’Instagram pour les moins de 13 ans.

Source LE MONDE.

 

 

 

 

Ile-de-France : la première classe pour enfants polyhandicapés ouvre à Meaux…

Meaux a ouvert en septembre 2021 la première classe d’Ile-de-France accueillant des enfants polyhandicapés. Douze enfants bénéficient de ce dispositif. 

Meaux a ouvert la quatrième unité d'enseignement spécialisée de France. La classe a intégré l'école Luxembourg en septembre 2021.

 

Cette classe est la seule d’Ile-de-France, et seulement la quatrième dans l’hexagone. L’école primaire Luxembourg de Meaux (Seine-et-Marne) accueille, depuis la rentrée de septembre 2021, une classe d’enfants lourdement handicapés. Un projet ambitieux mis sur pied en quelque mois.

Cette unité externalisée d’enseignement polyhandicap (UEEP) accueille des enfants pris en charge par le Cesap La Loupière. Son objectif est d’améliorer la scolarisation en milieu ordinaire des enfants handicapés.

Six enfants par classe à la fois à Meaux

Dans un premier temps, deux groupes de six enfants sont accueillis sur des demi-journées. Mais l’objectif est de monter progressivement à dix-huit enfants par jour.

Quelques travaux ont été nécessaires pour aménager l’espace, et transformer une salle de classe en lieu de soins. Ces enfants ont en effet besoin de soins et de changes au cours de la journée.

Des lumières par Led ont été posées, moins agressives sur les lumières classiques, elles sont mieux supportées par les enfants.

Dans la classe, des tables ergonomiques réglables en hauteur ont été achetées. Elles s’adaptent ainsi aux élèves et à leur situation.

Un enseignant spécialisé et deux encadrants pour la classe

En plus de l’enseignant spécialisé qui a la charge de cette classe, La Loupière a mis à la disposition de cette unité, deux professionnels. Un taux d’encadrement important mais nécessaire pour apporter toute l’attention que ces enfants requièrent.

« En fin d’année, nous avons présenté le projet aux parents d’élèves élus, puis aux enfants, afin que l’accueil se fasse le mieux possible », explique Thibaut Brangier, le directeur de l’école Luxembourg.

Des projets partagés entre cette classe spécialisée et les autres élèves

« Même si le Covid nous empêche de mélanger les élèves, nous avons prévu d’intégrer les élèves de cette classe à tous nos projets : atelier d’écriture croisé, sport, mais aussi le projet musical qui se clôturera par une représentation au Colisée » souligne-t-il.

L’objectif de cette unité est de permettre aux élèves de La Loupière de vivre dans un collectif ordinaire.

« C’est nouveau pour eux, mais aussi pour leurs parents. La première semaine, une maman a pleuré en venant chercher sa fille. Elle n’aurait jamais imaginé que sa fille puisse aller à l’école un jour. »

Une responsable de La Loupière.

De même, ces enfants vont, au même titre que tous les élèves de France, participer à leur première photo de classe.

Ce dispositif a nécessité une coordination de nombreux acteurs pour réussir, à commencer par l’Agence régionale de santé qui a validé le projet et financer une grande partie des aménagements. De même, la ville de Meaux a travaillé avec les parents d’élèves et a financé également une partie des équipements, notamment le mobilier.

L’école inclusive, une priorité pour Jean-François Copé

Le nouvel enseignant affecté à cette classe, Nicolas Mauny, a également pu être reçu à plusieurs reprises afin de préparer l’accueil des élèves.

Quant au directeur de l’école, il a obtenu une formation dédiée au handicap. Les associations « Handi’zen » et « Quand un sourire suffit » ont offert à l’école une trentaine de livres thématiques afin de travailler avec les enfants autour du handicap.

« La création de cette Unité Externalisée d’Enseignement Polyhandicap répond à la volonté partagée par notre collectivité de faire de l’école inclusive une priorité, et s’inscrit pleinement dans la continuité des nombreuses actions déjà entreprises à Meaux en faveur du handicap. Nous sommes évidents très fiers d’être la 4e unité Externalisée d’Enseignement Polyhandicap de France » commente Jean-François Copé.

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Source LA MARNE.

 

Brest. Une salle de fitness pour des jeunes en situation de handicap…

Le Tremplin, la structure des Genêts d’or qui aide les jeunes de 20 à 30 ans à gagner en autonomie, vient d’ouvrir une salle de sport dans son établissement. Une aide pour une meilleure qualité de vie.

La structure Le Tremplin, dédiée à la prise d’autonomie des jeunes de 20 à 30 ans en situation de handicap, a inauguré jeudi 30 septembre 2021 une salle de sport pour ses résidents.

 

Il y a du nouveau au Tremplin, la structure des Genêts d’or dédiée à l’accueil et à la prise d’autonomie des jeunes en situation de handicap rue du Commandant-Drogou, à Brest (Finistère). « Nous avons pu bénéficier d’une aide d’Harmonie Mutuelle pour créer une vraie salle de sport », se réjouit sa directrice, Guillemette Cariou.

Il est vrai que les sourires des jeunes utilisateurs des trois appareils de la salle de fitness faisaient plaisir à voir lors de l’inauguration, jeudi 30 septembre 2021.

Un rameur et un elliptique seront à la disposition des jeunes du Tremplin en accès libre, après concertation avec l’animatrice sportive.

Du sport sur place

Installé dans de nouveaux locaux depuis trois ans, l’établissement Le Tremplin accueille une trentaine de jeunes de 20 à 30 ans présentant des troubles envahissants du développement ainsi qu’éventuellement une défaillance intellectuelle.

« C’est lors du confinement que nous avons pu constater à quel point les jeunes avaient besoin de se dépenser », analyse Guillemette Cariou. D’autant que surpoids, troubles du sommeil sont souvent les corollaires du manque d’exercice.

Les participants à l’inauguration de la salle de sport, au Tremplin, jeudi 30 septembre 2021. Au gauche, devant, Guillemette Cariou, directrice.

La création de la nouvelle salle va permettre d’y remédier. Un rameur, un elliptique et un appareil de musculation multifonction pour le haut et le bas du corps permettront à trois jeunes de s’entraîner en même temps ; le dernier appareil sous la surveillance d’une animatrice sportive. « Certains sont inscrits dans des associations sportives à l’extérieur, explique Guillemette Cariou, mais tous n’ont pas suffisamment d’autonomie pour y aller. »

Un grand miroir a aussi été installé sur l’un des murs pour des cours de danse. Le tout pour un budget d’un peu plus de 4 000 €.

Source OUEST FRANCE.

Handicap psychique: un logis pour une vie la plus douce possible…

Une unité pour personnes handicapées vieillissantes a ouvert, le 1 septembre 2021, à Mignaloux-Beauvoir. Le Logis accueille neuf personnes en situation de handicap psychique ou mental.

Handicap psychique: un logis pour une vie la plus douce possible...

 

Dans la salle à manger commune, certains déambulent. D’autres regardent la télévision. Dans le canapé ou autour de la table centrale, ils apprennent à vivre ensemble. Cela fait seulement quelques jours qu’ils cohabitent mais la bonne humeur est contagieuse. « Vous allez nous prendre en photo? » « Oui, avec les infirmières. » Tous se prêtent au jeu.

Chaque résident peut aller et venir à sa convenance

Dans une aile de l’Ehpad Le Petit clos à Mignaloux-Beauvoir, à une vingtaine de minutes de Poitiers, l’unité pour personnes handicapées vieillissantes (UPHV) se veut un cocon (1). « On l’a appelé le logis parce que c’est un lieu de vie, un espace à l’esprit familial de taille humaine », explique Jean-Michel Grimaud, directeur de l’établissement. En effet, ici, c’est un foyer qui se veut chaleureux. Chaque résident peut aller et venir à sa convenance. « Il n’y a pas d’heure de visite. Les proches viennent quand ils le souhaitent. »
La particularité se trouve dans « les pratiques professionnelles adaptées au maintien de leur état de santé, de leurs capacités et de leurs acquis, tout en veillant à leur bien-être au quotidien ». Le directeur ajoute: « Cette structure s’adresse à des personnes encore autonomes, ayant des besoins socio-éducatifs affirmés, sortant prioritairement d’établissements ou services d’aide par le travail (Esat) ou de foyer de vie. »
Six hommes et trois femmes cohabitent. Ils ont 55 ans ou un peu plus. Pas encore l’heure de s’installer en Ehpad, mais encore assez autonomes pour de ne pas être en maisons d’accueil spécialisé. Médecin coordonnateur du Logis, Alain Sheikhalishahi suit les résidents atteints de trisomie 21, de psychoses ou de troubles de l’humeur: « Certains ont des handicaps mentaux, d’autres des troubles psychiques pour lesquels il y a un suivi adapté. Mais ces handicaps ne les ont pas empêchés d’avoir une vie active. »

« Il faut  les stimuler pour éviter le vieillissement accéléré »

D’ailleurs, l’un d’eux travaille encore et se déplace en scooter. « Il est important de maintenir une activité pour garder leur autonomie », indique Marie, l’éducatrice spécialisée. Il y a le jardinage. « Hier, c’était piscine. » Le matin, ils dressent la table du buffet du petit-déjeuner. « Il faut les stimuler pour éviter le vieillissement accéléré. » Si l’un préfère rester dans sa chambre, il peut s’isoler. Le maître mot? « Le respect de l’autre comme dans tout lieu de cohabitation. » Restent aux soignants à « repérer le petit événement qui peut engendrer une frustration ». Au Logis, il faut trouver le bon équilibre pour que la vie soit douce.

(1) Il existe quatre UPHV dans la Vienne.

Source CENTRE PRESSE.

Marseille : ce que l’on sait de la mort d’un homme souffrant de retard mental lors d’un contrôle dans le métro…

Une enquête, confiée à la Sûreté départementale, doit permettre d’éclairer les circonstances dans lesquelles Saïd M’hadi est mort, mercredi 22 septembre.

Un homme souffrant de retard mental est mort asphyxié lors d'un contrôle de billet à la station de métro Joliette, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 22 septembre 2021. (Jean-François Giorgetti / FRANCE TELEVISIONS)

 

Le parquet de Marseille a annoncé, lundi 27 septembre, avoir ouvert une information judiciaire après le décès d’un homme lors d’un contrôle de billet dans le métro de la cité phocéenne. Saïd M’Hadi, 37 ans et souffrant d’un retard mental, est mort asphyxié le 22 septembre, alors que des agents de la Régie des transports métropolitains (RTM) tentaient de le maîtriser. Franceinfo revient sur ce que l’on sait de cette affaire.

Saïd M’Hadi est mort asphyxié

Les faits se sont déroulés mercredi 22 septembre vers 17 heures, lors d’une opération de contrôle des titres de transport à la station de métro Joliette, dans le 2e arrondissement de Marseille. Le parquet a déclaré dans un communiqué, jeudi, que Saïd M’hadi aurait « tenté de se soustraire au contrôle » des agents de la RTM. Ces derniers auraient alors « amené au sol » l’homme de 37 ans, mesurant 1m82 pour quelque 100 kg et qui se montrait « agité, virulent et violent ».

Un témoin, qui n’a pas assisté au début de l’interpellation, a raconté à France 3 Paca que la scène avait duré « environ 30 secondes ». « Ils étaient six environ, à faire pression sur son corps », a-t-il déclaré, ajoutant que la victime était « bloquée entre le mur et la paroi vitrée de la cage d’escalier qui descend sur le quai ». L’un des contrôleurs aurait ensuite demandé aux autres usagers de s’éloigner.

« Ce voyageur a été retenu en attendant l’arrivée de la police qui avait été appelée pour faire les contrôles nécessaires », a de son côté assuré le directeur général de la RTM à France 3 Paca, évoquant des « coups portés » aux agents. Une fois sur place, les policiers ont tenté de menotter Saïd M’hadi, qui était « sur le ventre », a rapporté une source policière à 20 Minutes. Se rendant compte que le trentenaire « n’était pas bien », ils ont demandé « à appeler les pompiers de toute urgence ». « Les agents de la RTM paraissaient étonnés. Les policiers ont pris son pouls, qui battait toujours, et l’homme a été placé en position latérale de sécurité », a poursuivi cette source policière.

Les secours ne sont toutefois pas parvenus à secourir la victime, « malgré une longue tentative de réanimation ». Selon les premières conclusions de l’autopsie, citées par le parquet de Marseille, Saïd M’hadi a succombé à « syndrome asphyxique de mécanisme indéterminé ». « Des analyses complémentaires sont en cours », a précisé le parquet.

Il « avait l’âge mental d’un enfant de 7 ans »

Saïd M’Hadi souffrait d’un important retard mental et avait à ce titre un taux de handicap reconnu de 80%. Originaire de Bastia (Haute-Corse), il s’était installé chez sa mère à Marseille lors du premier confinement, afin de bénéficier de soins plus adaptés. Ses proches le décrivent comme « un enfant dans un corps d’adulte », selon le quotidien local La Provence. « Il avait l’âge mental d’un enfant de 7 ans, détaille sa sœur aînée, Khadija M’Hadi.

Le trentenaire avait travaillé dans les ateliers d’espaces verts et de menuiseries du centre de l’Eveil de Bastia, qui accompagne les personnes en situation de handicap mental. Il y était perçu comme un homme « tranquille, affable et d’une grande vulnérabilité », selon France 3 Paca« Dans ces ateliers, on utilise en présence d’autres personnes des outils assez dangereux, tranchants. Donc évidemment, si nous avions repéré une quelconque violence chez cette personne ou un caractère d’instabilité, on n’aurait pas pu le maintenir sur ce type d’activité », a confirmé la directrice de la structure, interrogée par France Bleu Corse.

« Il ne sait ni lire ni écrire, il ne sait pas prendre un ticket, il n’a pas d’argent sur lui, que ses clés », souligne encore sa sœur auprès de France 3 Paca. Absente aux moments des faits, elle suppose que, durant le contrôle de son titre de transport, « il a dû avoir peur, il a réagi comme un enfant, il a voulu s’échapper et ils l’ont retenu ».

La RTM ne va pas prendre de sanctions envers les contrôleurs

La présidente du réseau de transports en commun marseillais a annoncé à 20 Minutes qu’il n’y avait « pas de mesures conservatoires » envers les agents impliqués dans le contrôle. « Il n’y a pas eu de garde à vue, a souligné Catherine Pila. Ils sont actuellement en congés car ils sont traumatisés. » La famille de la victime réclame, de son côté, la mise à pied de ces agents.

Une enquête ouverte pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner »

Selon l’avocat de la RTM, les 11 agents présents au moment du drame « ont tous été entendus dès [le mercredi 22 septembre dans la soirée], en qualité de témoins libres ». La régie des transports marseillais a, de son côté, précisé mettre « tous ses moyens à disposition des enquêteurs ». Interrogée par 20 Minutes, sa présidente a ajouté que « les images de vidéosurveillance seront fournies par la RTM en temps réel à la police, sans distorsion ».

Après avoir confié une enquête à la Sûreté départementale le 23 septembre, la procureure de Marseille a annoncé lundi l’ouverture d’une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Fabrice Giletta, avocat de la famille de Saïd M’Hadi, s’est félicité auprès de l’AFP de cette décision « qui permettra à ses proches de se constituer partie civile et d’avoir accès au dossier, et notamment aux images des caméras de surveillance ».

« Cette information judiciaire est une bonne nouvelle », a convenu de son côté Khadija M’Hadi. « Mais ce qui est dur aujourd’hui, c’est que nous ne pouvons même pas l’enterrer, car le corps de Saïd ne nous appartient plus », le temps de l’autopsie et de l’enquête, a regretté la sœur aînée de la victime.

Source FRANCE INFO.