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Auch. Le ciel à portée du handicap…

Le club d’ULM d’Auch crée une section handisport, pour permettre à de futurs adhérents d’apprendre à piloter, avec ou sans handicap.

Une première dans le Gers.

Le club d’ULM albatros veut offrir la possibilité de découvrir le Gers vu du ciel aux personnes en situation de handicap.  DDM

Le club d’ULM albatros veut offrir la possibilité de découvrir le Gers vu du ciel aux personnes en situation de handicap.

Voilà longtemps que Michel Raget, le vice président du club d’ULM Albatros, avait le projet en tête : créer une section handivol à Auch, et permettre aux personnes handicapées de prendre les airs.

« On a créé la structure il y a un an, nous sommes le premier club ULM en Occitanie affilié à la Fédération Française Handisport se réjouit Michel Raget. Mais pour le moment, tant que nous n’avons pas l’appareil, il n’y a pas encore de vols. » L’objectif de la nouvelle section est d’offrir la possibilité à des personnes en situation de handicap de découvrir le vol libre. « Pour cela, il a fallu trouver un appareil bien particulier, qui ne nécessite pas de lever les personnes pour les placer dans les sièges. »

« Pour nous, c’est normal »

Car Michel Raget veut aller plus loin que le simple baptême de l’air. La fédération d’ULM est bien particulière : lors des compétitions, tous les pilotes, handicapés ou non, participent de la même façon, avec les mêmes règles. « Pour nous, c’est normal, mais cela nous amène à pousser les adhérents en situation de handicap, celles qui le désirent, à passer leur brevet de pilotage. Et même de devenir eux-mêmes commandants de bord. » Le projet ne s’étend au handicap mental, pour des questions de sécurité évidentes.

Michel Raget travaille à l’achat d’un paramoteur adapté. « On a trouvé le bon modèle en Allemagne, un Xcitor. C’est un paramoteur, qui comporte un chariot adapté, motorisé, et suspendu à une grande voile. »

Financements

À bord, toute l’instrumentation habituelle de ce type d’appareil, avec parachute de secours, et GPS, au cas où le pilote devrait être récupéré hors aéroport. « Et en plus, il est silencieux, très économe en carburant. » Pour financer les 47 000 € de cet engin, Michel Raget a une solution. « Le système D, s’amuse le président de la section.

Le club va participer, mais également la fédération, et nous avons adressé des demandes au conseil départemental et régional. Des sociétés vont peut-être nous soutenir. Et on va mettre en place une cagnotte en ligne sur Leetchi. » Deux pilotes du club sont formés à la pratique handisport pour assurer des vols de découverte. Sans publicité, ni annonce, le club reçoit déjà des demandes d’adhésions : onze personnes l’ont déjà contacté, « On veut aussi proposer des baptêmes gratuits.

Le comité départemental handisport nous transmettra les demandes. » Ces vols concerneront les jeunes et adultes de tout le département, ou même des gens de passage. « La vue d’en haut est magnifique, insiste Michel Raget, et nous n’avons pas le droit de leur en priver. »

Source LA DEPÊCHE.

Ancien rugbyman devenu tétraplégique, Tony Moggio a créé un porte-biberon adapté à son handicap…

INVENTIONDepuis son accident de rugby en 2010, Tony Moggio diversifie ses activités. Papa depuis l’an dernier, le Haut-Garonnais a imaginé un porte-biberon adapté à sa tétraplégie.

Ancien rugbyman devenu tétraplégique, Tony Moggio a créé un porte-biberon adapté à son handicap

 

  • Entre un défi sportif et un nouveau livre, Tony Moggio s’est lancé dans la conception d’un porte-biberon adapté à son handicap.
  • L’ancien rugbyman, aujourd’hui tétraplégique, lui a donné le nom de son fils Gianni, né en juillet 2020.
  • Tony Moggio a aussi créé une ligne de vêtements.

On connaissait Tony Moggio écrivain, conférencier ou auteur d’exploits sportifs, comme la traversée du golfe de Saint-Tropez en juin 2019. L’ancien rugbyman de 35 ans, tétraplégique depuis 2010 et un accident en mêlée, a ajouté une nouvelle corde à son arc : il est désormais inventeur. Le Haut-Garonnais a activement participé à la conception d’un porte-biberon adapté, baptisé « Gianni », du nom de son premier enfant, né en juillet dernier.

« Bien avant sa naissance, j’avais fait des recherches sur Internet pour voir s’il existait un produit pour des tétraplégiques ou des personnes ayant des défaillances au niveau des mains, explique Tony Moggio. Je peux bouger les bras, mais je n’ai pas la motricité des doigts et je ne peux donc pas serrer, faire la pince. Déjà que je ne peux pas changer les couches de mon fils ou lui donner le bain en sécurité, je voulais au moins pouvoir lui donner le biberon. »

La poignée a donné du fil à retordre

Faute de trouver l’accessoire approprié, l’ex-talonneur a décidé de le créer. « J’ai demandé à ma couturière, qui me fait les pantalons sur mesure, de fabriquer la housse, détaille-t-il. Mon partenaire Albatros France [spécialisé dans l’appareillage orthopédique], basé à Agen, m’a fait une poignée ergonomique. » Sur le papier, tout à l’air simple. Dans la réalité… « La poignée imaginée initialement était fixée à la housse. Quand Gianni a grandi, je n’arrivais plus à suivre son mouvement. »

L'ancien rugbyman Tony Moggio sur la place du Capitole, à Toulouse.

Au bout d’une dizaine de prototypes, le produit fini, 100 % Sud-Ouest, propose une poignée amovible, car en partie « déclipsable ». « C’est une fierté de donner le biberon à Gianni, de le sentir s’endormir contre moi, témoigne Tony Moggio. Ce porte-biberon est adapté à mon handicap, mais aussi aux personnes souffrant d’arthrose aux mains ou encore à certains hémiplégiques. »

Cette nouveauté est disponible depuis ce lundi sur la boutique en ligne de l’ancien rugbyman, lancée en même temps que les vêtements de la ligne « Phénix », qui s’adressent à tous mais « mettent en avant des personnes avec des profils atypiques, en situation de handicap physique ou trisomiques ».

Le trentenaire hyperactif ne compte pas se reposer tout de suite. Le 29 avril, il publiera son troisième livre, centré sur le développement personnel et intitulé Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. Puis il sera temps de prendre de l’altitude, pour préparer son prochain défi, programmé en janvier-février 2022 si le Covid-19 est d’accord : l’ascension du Mont Blanc.

Source 20 MINUTES.

Au Trait, le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois dans trois foyers pour adultes handicapés…

Les 72 résidents de trois foyers pour adultes handicapés du Trait près de Rouen sont aux abonnés absents depuis près de neuf mois.

SFR annonce que des travaux ont commencé pour tenter de régler le problème.

Le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois.

 

Le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois, depuis le 15 avril dernier, impossible de téléphoner depuis un appareil fixe dans trois résidences pour adultes handicapés du Trait, à l’Ouest de Rouen, gérées par l’association Les Papillons 76. Un problème de ligne téléphonique en cuivre, toujours pas identifié, mais ce qui est sûr, c’est que l’association a bien payé son abonnement à SFR et Niort Frères, ses deux prestataires.

« C’est une grande souffrance »

Une situation très difficile à vivre pour les familles des 72 résidents handicapés mentaux ou physiques, parfois polyhandicapés. « C’est une grande souffrance, parce que pour avoir enfin une infirmière qui me donne des nouvelles de mon fils, c’est toujours très difficile », raconte Françoise Aubert, dont le fils Julien 39 ans, polyhandicapé, vit au foyer des Albatros au Trait depuis 20 ans, à 50 km de chez elle. Sa mère avait l’habitude de lui téléphoner toutes les semaines, sauf depuis le mois d’avril, même si parfois les infirmières prêtent leur téléphone portables personnels aux résidents.

Une situation d’autant plus douloureuse pendant les deux confinements dus au Covid19, quand les visites étaient interdites, « ne pas m’entendre et ne plus me voir, ça a été extrêmement difficile« , ajoute-t-elle.

Quelles conséquences sur la santé mentale des résidents ?

Une souffrance pour les familles mais aussi pour les résidents confirme Emmanuel Afonso, le directeur de l’association Les Papillons. « Les familles les plus impactées sont celles qui sont un peu plus loin parce que tout le monde n’habite pas autour de la structure, voire dans d’autres régions, et les familles assez âgées pour lesquelles le déplacement est un peu plus compliqué. Si vous coupez un lien au niveau familial, psychologiquement il y a un impact, complexe à mesurer. On voit les difficultés de cette coupure au niveau du lien. Il y a certaines familles qui appellent tous les deux ou trois jours pour prendre des nouvelles. Quand vous coupez ça sur plusieurs mois, ça devient compliqué pour tout le monde, pour les familles et pour les adultes qu’on accompagne », raconte-t-il.

Et cela pose des problèmes de sécurité pour les résidents, « des adultes qui nécessitent parfois des hospitalisations, avec un lien entre le CHU et l’établissement. En terme de suivi

Des travaux ont commencé

Mais après plusieurs mois à tenter d’identifier le problème sans succès, SFR annonce que les travaux ont commencé mercredi dernier, et qu’ils vont se poursuivre cette semaine prochaine. Une nouvelle ligne va être connectée, via une ligne en cuivre déjà existante. « Nous n’arrivons à stabiliser le service sur cette ligne de cuivre Orange. Nous avons décidé de changer le cheminement de la paire de cuivre, de recréer le service de bout en bout. Nous allons faire reposer ce service sur une ligne de cuivre existante, mais différente de celle que nous avions précédemment », détaille Franck Coudrieau, le délégué régional Ouest pour SFR.

Le téléphone devrait donc de nouveau pouvoir sonner la semaine prochaine dans les trois résidences Les Papillons du Trait, après quasiment neuf mois de coupure. Les Papillons espèrent maintenant un geste commercial.

Source FRANCE BLEU.

Handicap- Golf – Un des meilleurs handigolfeurs du monde…

Pulnoy a accueilli ce samedi le Trophée national handigolf. Il met en compétition, devant le public, des valides et des handicapés, tel Manuel De Los Santos, l’un des meilleurs handigolfeurs du monde, qui joue sur une seule jambe.

« Le golf, c’est ma deuxième jambe. Et la compétition me permet de rester vivant ». Au volant de la voiturette qui l’emmène vers le prochain trou sur le terrain de Pulnoy, Manuel De Los Santos est aussi chaleureux que souriant. Blagueur aussi. Sur le green, il est surtout impressionnant !

À 33 ans, cet ancien joueur de baseball, originaire de République Dominicaine, Français d’adoption, a été victime d’un accident de la circulation qui lui a coûté une jambe en 2003. Il découvre le golf avec le film La Légende de Bagger Vance… Et il est aujourd’hui l’un des meilleurs handigolfeurs du monde.

Il sera ce dimanche au rang des participants au Trophée handigolf qui draine des joueurs de toute la France, mais aussi de plusieurs pays. Le principe : une compétition en équipes où sont associés des valides et des handicapés de haut niveau. En piste : des paraplégiques (équipés d’un engin adapté, le paragolfeur), des amputés, des victimes de paralysie partielle…

Cette épreuve a pour but de faire découvrir combien le golf peut-être un outil de resocialisation pour les pour ces handicapés ou pour les seniors. D’ailleurs, ce samedi, une soixantaine de personnes a pu participer à des initiations en présence de plusieurs de ces handigolfeurs et avec l’encadrement de l’association Albatros, organisatrice de l’événement.

Mêmes règles

« Le golf est un des rares sports à faire jouer les handicapés et les valides selon les mêmes règles, les mêmes exigences de performances. Il fait oublier le handicap », rappellent Serge Delabrecque, délégué régional handigolf, et Philippe Chevrier d’Albatros. Ce que confirme Adem Wahbi (classé 2 !), un jeune joueur qui est légèrement paralysé des deux jambes et « vise le statut de professionnel » sur le circuit.

Manuel De Los Santos, lui, a trouvé dans le golf, une arme « pour se battre » contre le destin. « Je n’allais pas rester assis devant la télé », sourit-il ! « La beauté de ce sport, c’est qu’on peut jouer avec les valides, c’est qu’il est une sorte de partage, qu’on peut transmettre sa passion ». Avec lui sur le green, il va y avoir du sport à Pulnoy !

Source EST REPUBLICAIN.

HANDICAP : Les pouvoirs cachés d’une balle de golf….

Grand Nancy – Handicap

En trois ans, l’association Albratros a su montrer que le golf pouvait, pour les handicapés ou les seniors, être un outil étonnant de resocialisation voire de réinsertion. Elle veut intensifier son action.

Avec un début de carrière brillant dans la restauration, la voie d’Aurélien* était toute tracée. Et puis l’imprévisible : un AVC, une aphasie, des séquelles irréversibles, une famille qui se mobilise mais toute une existence qui s’effondre avec le handicap. Aurélien mène aujourd’hui un combat qui va lui permettre de retrouver un travail dans les espaces verts. Sur sa route, il a croisé l’association Albratros de Pulnoy. Elle a contribué à tracer ce nouveau chemin…

Depuis trois ans, Albatros travaille en effet à favoriser « l’insertion sociale, l’épanouissement et la mobilité des personnes handicapées ou des seniors sédentaires par une pratique adaptée du golf »….

Plus d’information, cliquez ici.

L’association Albatros entend développer son activité d’insertion sociale et d’épanouissement par la pratique du golf Photo ER

Source EST REPUBLICAIN.